mercredi 9 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:18

Hell

“Qu'ils rentrent dans le Chéol, les impies ! Tous les peuples oublieux de D-ieu !” (Psaumes 9:18)

Après sa mort, chaque personne doit rendre des comptes. S'il n'est pas forcément demandé à chacun d'avoir était un Tsadiq durant son passage en ce monde, ceux qui se sont opposés d'une façon ouverte et outrancière au Maître du monde doivent cependant payer les conséquences de leur comportement abominable. C'est pour eux que le Chéol a été créé.

Une souffrance sans fin

Le Guéhinom (l'enfer) se compose de sept niveaux. Plus un individu s'est enfoncé dans son opposition au Divin durant sa vie, plus le niveau auquel il descend dans le Guéhinom est bas ; de ces niveaux, le Chéol est celui qui se situe le plus bas et qui est réservé aux personnes qui ont été entièrement méchantes et mauvaises. C'est à ces personnes que s'adresse le Roi David.

Même si l'on a traduit le début du verset par « qu'ils rentrent », la version originale en hébreu précise « qu'ils yachouvou » (qu'ils retournent). Les commentateurs relèvent cette particularité et expliquent : les personnes entièrement mauvaises ne doivent pas seulement brûler en Guéhinom ; plutôt, après y avoir été consumées par le feu, D-ieu les créera de nouveau afin... de les renvoyer dans le Chéol ! Voilà ce que réserve l'avenir pour les personnes entièrement mauvaises : une douleur éternelle.

Bien sûr, nous devons abondamment prier afin que cela ne nous concerne pas. Nous sommes sans doute éloignés d'Hachem, mais quelle est la personne qui n'a pas fait au moins une mitswa dans sa vie ? Quelle est la personne qui n'aimerait pas sincèrement se rapprocher du Créateur, même si la réalité de la vie semble devoir l'en empêcher ? Dans tous ces cas, la place réservée dans le Monde futur à ces personnes est certaine. S'il en était autrement, combien d'entre nous finirions entre les bras des forces du mal et de l'enfer !

D'autre part, nous nous devons d'être honnêtes avec nous-mêmes et d'analyser à sa juste valeur notre vie et ce qui la remplit. Si nous faisons le compte, ne risquons-nous pas de trouver un nombre élevé de difficultés, de souffrances, de soucis, d'inquiétudes...? Les français détiennent le record du monde de consommation des antidépresseurs. Durant les vingt dernières années, cette consommation a été multiplié par sept ! Pour un nombre important d'entre nous, l'enfer est la vie au quotidien.

C'est avec beaucoup de modestie et d'abnégation que nous devons essayer de faire un constat des lieux de notre façon de vivre. À quand remonte la dernière fois où nous avons pris le temps de réfléchir sérieusement à notre vie : à ce que nous en faisons, à ce que nous désirons en faire, à notre recherche de la vérité ultime... Les risques sont grands que nous passions plus de temps à penser et à réfléchir d'une façon profonde lorsque nous avons un achat important à faire (une maison, un véhicule...) que le temps que nous accordons à réfléchir à de notre propre vie !

Bien sûr, nous ne sommes pas des impies. C'est avec sincérité que nous voulons faire le bien et nous rapprocher – à notre propre allure – du Divin. Tout ce qu'il nous reste à faire consiste dans un premier temps, à faire notre possible afin de passer de l'abstrait au concret (c'est-à-dire des bonnes pensées aux gestes) et par la suite, à augmenter le nombre de fois où nous agissons pour une raison plus élevée que celle de ce monde : pour le Monde à venir.

Essayons de mettre la joie en notre cœur et d'en faire le plus beau bagage de notre voyage d'un type particulier. Essayons de danser, de rire et d'aimer vivre... réellement ! Essayons de nous saisir de nouveau de notre vie et de laisser celle qui n'est pas la nôtre, même si elle est notre compagne depuis si longtemps. Qu'ils sont beaux les vêtements des personnes qui s'entourent de ce désir élevé ! À coup sûr, celles-ci n'oublient pas D-ieu.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.

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