dimanche 27 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:1


“Pourquoi, ô Éternel, Te tiens-tu éloigné ? Te dérobes-Tu au temps de la détresse ?” (Psaumes 10:1)

L'histoire est celle d'un père qui assiste aux premiers pas de son fils. Afin de l'inciter à se lancer, le père s'est caché pour que celui-ci le cherche. Pourtant, derrière la palissade, le père guette avec une grande attention le moindre geste de son fils. De fait, au premier danger ou à la première chute, il est prêt à bondir afin de venir à son aide. Pendant ce temps, le fils avance doucement en croyant qu'il est seul au monde.

Une présence invisible

Qu'il serait bon de sentir constamment la présence de D-ieu à nos côtés ! Quel sentiment de piété nous remplirait alors. Qui ne désirerait pas être le Tsadiq de la génération ? Qui s'intéresserait encore à l'aspect matériel de ce monde ? Si près d'Hachem, nous devrions nous pincer afin de ne pas oublier notre aspect physique ! Qu'il serait beau le monde dans lequel nous penserions tous et toujours à D-ieu.

Pourtant, la réalité nous oblige à admettre notre éloignement du Divin et l'impression désagréable qui nous envahit souvent d'être les orphelins du Maître du monde. C'est peu dire que nous nous sentons seuls : devant les menaces de ce monde où tout est à l'envers, les soucis quotidiens liés à notre vie de couple, à l'éducation de nos enfants, à la recherche d'un emploi...

Ainsi, nous nous demandons : pour quelle raison Hachem se trouve si loin de nous ? Pourquoi nous laisse-t-Il seuls dans nos moments de difficultés, d'angoisse, de détresse ?

Il existe une solution à notre sentiment d'éloignement. Si nous essayons de modifier notre centre d'intérêt et de le déplacer de notre propre personne – ce que nous aimons, désirons, rejetons, détestons – pour le rapprocher du désir du Créateur, nous acquérons une nouvelle vision de la vie. Grâce à cette élévation de notre âme, il nous sera possible de voir se rapprocher de nous la Présence divine.

En peu de temps, il nous sera donné de ne plus sentir cet éloignement détestable avec le Divin ; en fin de compte, nous prendrons conscience que la présence d'Hachem à nos côtés est continue, forte et un cadeau d'une valeur inestimable.

Certes, nous serions naïfs de croire qu'un tel changement peut se produire en peu de temps. Également, il serait enfantin de penser que nous n'avons pas à faire notre part du travail. Cependant, avec de la persévérance, des prières abondantes, des mitswoth nombreuses et une étude régulière de la Tora, notre amour pour D-ieu grandira à une allure qui nous surprendra nous-mêmes.

Nous pouvons tous décider de vivre une vie dans laquelle la joie, le bonheur et la vitalité véritables sont des ingrédients essentiels. C'est en dirigeant nos yeux, notre cœur et notre esprit vers le Ciel que nous nous rapprochons de la vérité absolue : celle du rapprochement avec nos Racines saintes. Nos antidépresseurs ne doivent pas prendre la forme de pilules.

Plutôt, c'est en nous adressant au Créateur et en Lui disant notre volonté de nous élever de la petitesse de ce monde que nous prenons réellement plaisir à vivre. Si la joie nous semble si difficile à atteindre, c'est que nous la séparons trop souvent du Créateur. Essayons de modifier notre façon de penser : qu'avons-nous à perdre ? Ce monde a-t-il vraiment des raisons de retenir notre attention ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.  

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