mercredi 4 juillet 2012

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:5



Les voies [du méchant] sont prospères en tout temps, Tes jugements passent au-dessus de sa tête ; tous ses adversaires, il les renverse d'un souffle.” (Psaumes 10: 5) 

Il peut arriver que nos adversaires reçoivent une « bénédiction » du Ciel : le succès dans leurs entreprises, même si elles s'opposent à la Volonté divine. Dans ce cas, nous devons reconnaître que la justice de D-ieu dépasse l'entendement humain et que lorsque les méchants rencontrent le succès, il est préférable de nous protéger et de nous tenir éloignés d'eux.

Ne pas expliquer l'inexplicable

Le méchant (racha' ) n'est pas celui qui ignore la volonté du Ciel et vit selon le mode des non-juifs. Souvent, son mode de vie s'explique par l'absence d'une éducation adéquate pendant son enfance, qui lui aurait fait comprendre la gravité de ses fautes. Bien sûr, cette personne doit saisir toutes les opportunités que le Créateur lui offre pour se repentir et si elle ne le fait pas, elle devra en expliquer les raisons après sa mort.

Plutôt, le méchant est celui qui se dresse d'une façon directe et effrontée devant les commandements de D-ieu en les dénonçant, ainsi qu'en faisant son possible pour empêcher de le faire ceux qui désirent les suivre. En s'opposant de la sorte au Maître du monde, il court à sa perte certaine. Pourtant, nous constatons régulièrement que les personnes aussi mauvaises semblent vivre dans l'opulence et rencontrent le succès dans leurs affaires... En d'autres termes, ces personnes semblent mettre à mal le concept de la perfection de la Justice divine.

Si les voies des méchant sont quelquefois prospères, c'est qu'Hachem veut qu'il en soit ainsi. S'ils dominent leurs contemporains, c'est du Ciel que leur est donné la force de vaincre. Cette situation est d'autant plus étonnante que le plus souvent, ces personnes ne se cachent pas de ne prêter aucune attention aux commandements et jugements de D-ieu ! Comment peut-on expliquer ce phénomène étonnant ?

La réalité est simple : nous ne pouvons pas connaître avec précision la nature des Jugements divins et c'est avec une émouna (foi) totale que nous devons croire en leur perfection. Certes, nous devons agir avec intelligence et admettre que la force de nos adversaires peut s'avérer plus puissante que la nôtre. C'est pour cette raison qu'il peut être prudent de refuser le combat dans certaines occasions.

Cependant, nous ne devons pas déduire du succès provisoire des méchants qu'il est envisageable d'emprunter leurs voies, qu'à D-ieu ne plaise. C'est de multiple façons que notre émouna est mise à l'épreuve en ce monde et la réussite des ennemis d'Hachem en est une grande. Pourtant, si nous restons fermes en nos convictions, notre confiance en le Maître du monde restera immuable et nous donnera la force afin de continuer à avancer dans la bonne direction : celle du rapprochement avec D-ieu.

Voici un principe fondamental du judaïsme : rien ne passe inaperçu aux yeux du Créateur et si la moindre mitswa accomplie ne sera pas oubliée, il en est de même avec les transgressions, que D-ieu nous protège. Les méchants devront rendre des comptes un jour ou l'autre – avant ou après leur mort – et lorsque cette heure arrivera, nous danserons de joie de ne pas partager leur lot ! À suivre...

dimanche 13 mars 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:4


“Avec son caractère hautain, le méchant dit : 'Il ne se vengera pas !' Il pense : 'Il n'est point de D-ieu !'” (Psaumes 10: 4)

Le Roi David résume en un verset le mode de pensée des personnes qui n'ont pas d'émouna (de foi) : la justice divine est un leurre et il n'y a point de Créateur en ce monde. Ce sont sur ces deux principes que les société modernes se fondent et il nous revient de nous protéger de ces idées fausses, dangereuses et cruelles.

Un conflit d'intérêt

Un voleur le devient seulement parce qu'il s'est convaincu de son impunité. Il sait très bien que ce qu'il fait est répréhensible, mais il pense pouvoir se jouer de la justice humaine. Non seulement son orgueil le trompe, mais il nie une réalité évidente. Dans les deux cas, l'appât du gain a prit le contrôle du voleur et il le fait agir d'une façon ridicule.

Lorsque nous raisonnons, nous nous sentons différents du voleur. Certes, nous aimerions peut-être posséder ce qu'il désire voler, mais nous savons que cela appartient à une tierce personne, qu'il n'est pas bien de voler et que la prison attend ceux qui le font. En d'autres termes, notre force intellectuelle représente le rempart qui nous protège de la faute et de basculer parmi les personnes mauvaises.

Dans notre cas, nous sommes plus forts que l'appât du gain, même si nous pourrions nous laisser tenter si nous le souhaitions, qu'à D-ieu ne plaise. Entre les envies et la raison, le désir et l'intelligence nous avons choisi en utilisant une des caractéristiques fondamentales de l'homme : son esprit et sa faculté de réflexion. Cette logique s'applique également dans le domaine de l'émouna.

Chaque personne ressent des désirs spécifiques et des envies qui l'attirent vers une multitude de choses différentes. Certaines sont bonnes, tandis que d'autres ne le sont pas. Vouloir une glace au chocolat plutôt qu'une à la fraise ne pose pas de problème ; d'autre part, vouloir ce qui ne nous appartient pas se situe au-delà de ce qui est autorisé. Il en va de même avec un aliment non kacher : dans ce cas aussi, le Créateur a indiqué d'une façon claire que cela est interdit. La différence est ainsi faite entre ce que la Volonté divine autorise et ce qu'elle interdit.

Souvent, cette situation nous place dans une situation délicate : entre les désirs de notre cœur – qui nous pousse à faire tout ce que nous désirons – et notre intelligence – qui nous rappelle nos obligations de juifs – la lutte n'est pas toujours facile. Cependant, si nous faisons les efforts intellectuels nécessaires afin de contrôler nos envies instinctives, nous avons plus de chance de placer la Volonté divine en tête de notre liste de priorités.

Même si nous suivons les commandements de D-ieu seulement par peur de la punition, nous franchissons un grand pas qui nous sépare du méchant qui laisse son cœur le diriger. Laissons-le crier à tue-tête que la Justice divine n'existe pas : il aura le temps de regretter ses paroles dénuées de sens lorsqu'il sera puni en temps voulu. Laissons prétendre que D-ieu n'existe pas : les plaisirs du Monde à venir ne sont pas pour lui !

Entre les envies de notre corps et les conseils de notre raison, faisons le choix de vivre comme un être humain. Ne laissons pas les désirs nous contrôler et nous faire perdre le monde éternel. Si ce passage en ce monde possède ses aspects agréables, ne les laissons pas nous faire perdre ce qui possède réellement de la valeur : l'accès au Monde futur et à ses plaisirs éternels. Puissions-nous tous vivre selon ce principe essentiel pour notre survie !

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de David-Yits'haq ben Avraham.

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lundi 7 mars 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:3


“Car il se glorifie, le méchant des passions de son âme ; le spoliateur blasphème, outrage l'Éternel.” (Psaumes 10: 3)

Les passions de notre âme : voilà l'outil qu'utilise le mauvais penchant afin de nous éloigner de notre mission en ce monde : révéler la gloire d'Hachem. Faut-il se lever pour aller prier à la synagogue ? Devons-nous vérifier le statut kacher d'un aliment qui nous fait envie ? Faut-il éviter de poser nos yeux sur quelque chose qui autrement serait agréable à regarder ? Etc. À chaque fois se pose la question : « Faisons-nous passer la Volonté divine avant la nôtre ou l'inverse ? »

Une lutte à mener

Certaines personnes ont décidé de rendre les armes il y a déjà bien longtemps. Pour elles, la vie est simple : leur corps dirige leur vie et elles ne font que le suivre... toute leur vie. Une envie particulière survient-elle ? Elles n'ont de cesse de la remplir ; aussi longtemps qu'elles n'y parviennent pas, elles vivent sous tension et l'inquiétude de ne pouvoir assouvir leurs désirs.

Ne pas désirer relever le défi rend la personne esclave de son corps et de ses désirs. Certes, ceux-ci ne sont pas toujours interdits par la Volonté divine, mais si nous ne montrons pas la volonté de nous contrôler, le mauvais penchant ne nous tentera pas longtemps avec seulement les plaisirs permis. Très vite, viendront les idées de transgresser purement les commandements de D-ieu... pour répondre présents aux appels incessants de notre corps.

L'individu qui mène la vie de son corps a des menottes à ses mains. Elle ne décide plus ce qu'elle veut ou peut faire ; plutôt, c'est son corps qui lui dicte le chemin à suivre, même si ce faisant, elle court à sa perte. Combien d'individus détruisent-ils ce qu'ils ont mis des années à rassembler à cause de leur faiblesse à répondre d'une façon négative aux demandes de leur corps ?

Quelle erreur ferions-nous de penser que ces idées sont abstraites ! Il nous suffit de regarder autour de nous pour constater les dégâts : couples brisés, éducation oubliée, emploi perdu par négligence... La liste est longue des malheurs que l'homme amène sur lui s'il ne prend pas garde à sa façon d'agir. Si nous ne relevons pas le défi que nous lancent les forces du mal – en utilisant notre corps – l'enfer viendra reposer en ce monde, que D-ieu nous préserve.

Ceci est le signe marquant du méchant : celui qui suit les désirs de son corps, s'en glorifie et mène la lutte a ceux qui essaient de mener le combat inverse. Sa vie est un outrage à l'Éternel est seule la Justice divine peut expliquer qu'il puisse continuer à vivre ici-bas. Pour notre part, nous devons rester éloignés de sa compagnie et prier abondamment pour ne pas faiblir dans notre lutte quotidienne.

Même s'il peut sembler difficile à poursuivre une vie entière, le combat qui est le nôtre s'allège considérablement lorsque nous demandons l'aide du Ciel. Celle-ci peut se concrétiser lorsque nous faisons ce que nous devons faire : monter en première ligne avec la volonté de vaincre. Par la suite, peut importe si nous l'emportons : nous serons les meilleurs témoins de notre désir de nous rapprocher du Divin.

Nous ne devons pas nous sentir coupables de perdre à l'occasion : le mauvais penchant est fort et c'est Hachem Lui-même qui lui a donné ce pouvoir. S'Il a agit ainsi, ce n'est pas nous accuser de ne pas avoir gagné chaque fois. Plutôt, c'est pour jauger notre volonté de vaincre. Plus cette volonté est sincère, plus nous nous rapprochons de D-ieu, même si nous chutons !

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Ariel ben Yaël.

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mardi 1 mars 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:2


“Dans son arrogance, le méchant persécute le pauvre ; qu'il tombe victime des mauvais desseins qu'il médite !” (Psaumes 10: 2)

Les astuces du mauvais penchants sont nombreuses. Cependant, toutes possèdent le même objectif : nous faire chuter et nous éloigner d'Hachem, que D-ieu nous protège. Souvent, les astuces les plus difficiles à combattre et à déceler en tant que telles sont celles qui revêtent l'habit d'une qualité supposée, d'un trait de caractère soi-disant positif...

Le problème, c'est nous

Nous aimons les individus qui marchent la tête haute ; à l'opposé, ceux qui ne se mettent pas de l'avant sont qualifiés de poltrons, de poules mouillées et d'autres qualificatifs peu glorieux. En agissant de la sorte, nous ne remarquons pas que nous jouons le jeu du Yetser Hara' (le mauvais penchant) et que nous tournons le dos à la direction que nous devrions pourtant suivre.

Cela peut surprendre, mais l'amour propre et souvent le début de l'orgueil, de la vantardise ou de l'arrogance. Nous sommes tellement éloignés de la vérité que nous subissons sans le savoir l'influence des forces du mal et avons transformé un trait de caractère négatif en une qualité. De fait, nous trouvons normal de reprocher à une personne son manque d'amour propre ! Pourtant, c'est à son absence que nous devrions viser et essayer de nous rapprocher.

Dès l'instant où le Yetser Hara' entend ce discours, il répond sans faillir : « Faut-il se sentir un moins que rien dans la vie pour réussir ? » Sans y faire attention, nous risquons de reprendre à notre compte son argument et de renforcer encore plus l'amour propre chez les personnes que nous aimons. Il suffirait de réfléchir à notre perte d'indépendance de réflexion pour nous apercevoir que nous n'agissons pas d'une façon dotée d'un sens profond.

S'il est un trait détestable d'avoir de l'amour propre, il est tout aussi mauvais pour une personne de se sentir inférieure à celles qui composent son entourage. En la matière, il faut faire preuve d'une certaine mesure ; « ni au-dessus, ni au-dessous » devrait être notre devise favorite. En d'autres termes, ne pas se sentir supérieurs ne doit pas nous mener à nous sentir inférieurs.

La question que nous devons nous poser est notre besoin de nous comparer aux autres. C'est de ce sentiment dangereux que naissent les comportements qui nous éloignent du Divin. D'autre part, si nous pensons pas à nous situer par rapport aux autres, nous ne serons jamais arrogants, méchants, ni ne désirerons le mal.

Le Roi David fut une victime de la méchanceté d'être perfides. Il savait que son salut venait du Ciel et c'est donc vers le Créateur qu'il se tournait pour être sauvé de la fin que lui préparait ses ennemis. Si au moins personne n'avait voulu être aussi grand et puissant que lui, aussi fort et majestueux que lui... ! Nous aussi, prenons garde à ne pas devenir méchant et perfide : essayons de servir D-ieu, sans regarder de côté ce que font les autres.

S'oublier pour servir Hachem ; s'oublier pour faire le bien et venir en aide aux personnes de notre entourage... ainsi qu'aux autres ; s'oublier pour mieux s'inclure en D-ieu. Voici la vie dont nous devons rêver et celle qui devrait être l'objet de tous nos efforts. Puisse le Maître du monde nous aider à nous en rapprocher et à en avoir envie.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.

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dimanche 27 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:1


“Pourquoi, ô Éternel, Te tiens-tu éloigné ? Te dérobes-Tu au temps de la détresse ?” (Psaumes 10:1)

L'histoire est celle d'un père qui assiste aux premiers pas de son fils. Afin de l'inciter à se lancer, le père s'est caché pour que celui-ci le cherche. Pourtant, derrière la palissade, le père guette avec une grande attention le moindre geste de son fils. De fait, au premier danger ou à la première chute, il est prêt à bondir afin de venir à son aide. Pendant ce temps, le fils avance doucement en croyant qu'il est seul au monde.

Une présence invisible

Qu'il serait bon de sentir constamment la présence de D-ieu à nos côtés ! Quel sentiment de piété nous remplirait alors. Qui ne désirerait pas être le Tsadiq de la génération ? Qui s'intéresserait encore à l'aspect matériel de ce monde ? Si près d'Hachem, nous devrions nous pincer afin de ne pas oublier notre aspect physique ! Qu'il serait beau le monde dans lequel nous penserions tous et toujours à D-ieu.

Pourtant, la réalité nous oblige à admettre notre éloignement du Divin et l'impression désagréable qui nous envahit souvent d'être les orphelins du Maître du monde. C'est peu dire que nous nous sentons seuls : devant les menaces de ce monde où tout est à l'envers, les soucis quotidiens liés à notre vie de couple, à l'éducation de nos enfants, à la recherche d'un emploi...

Ainsi, nous nous demandons : pour quelle raison Hachem se trouve si loin de nous ? Pourquoi nous laisse-t-Il seuls dans nos moments de difficultés, d'angoisse, de détresse ?

Il existe une solution à notre sentiment d'éloignement. Si nous essayons de modifier notre centre d'intérêt et de le déplacer de notre propre personne – ce que nous aimons, désirons, rejetons, détestons – pour le rapprocher du désir du Créateur, nous acquérons une nouvelle vision de la vie. Grâce à cette élévation de notre âme, il nous sera possible de voir se rapprocher de nous la Présence divine.

En peu de temps, il nous sera donné de ne plus sentir cet éloignement détestable avec le Divin ; en fin de compte, nous prendrons conscience que la présence d'Hachem à nos côtés est continue, forte et un cadeau d'une valeur inestimable.

Certes, nous serions naïfs de croire qu'un tel changement peut se produire en peu de temps. Également, il serait enfantin de penser que nous n'avons pas à faire notre part du travail. Cependant, avec de la persévérance, des prières abondantes, des mitswoth nombreuses et une étude régulière de la Tora, notre amour pour D-ieu grandira à une allure qui nous surprendra nous-mêmes.

Nous pouvons tous décider de vivre une vie dans laquelle la joie, le bonheur et la vitalité véritables sont des ingrédients essentiels. C'est en dirigeant nos yeux, notre cœur et notre esprit vers le Ciel que nous nous rapprochons de la vérité absolue : celle du rapprochement avec nos Racines saintes. Nos antidépresseurs ne doivent pas prendre la forme de pilules.

Plutôt, c'est en nous adressant au Créateur et en Lui disant notre volonté de nous élever de la petitesse de ce monde que nous prenons réellement plaisir à vivre. Si la joie nous semble si difficile à atteindre, c'est que nous la séparons trop souvent du Créateur. Essayons de modifier notre façon de penser : qu'avons-nous à perdre ? Ce monde a-t-il vraiment des raisons de retenir notre attention ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.  

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lundi 21 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:21


“Inspire-leur, ô Éternel, la terreur : que les peuples sachent qu'ils sont de faibles mortels ! Séla !” (Psaumes 9:21)

Voici une prière cruciale pour le peuple juif et dont nous recevons les bénéfices chaque jour. Le Roi David savait que la force du peuple d'Israël repose en la prière, plus qu'en la qualité de ses armes et de ses armures. Certes, il ne faut jamais prêter le flanc à l'ennemi et nous devons toujours faire notre possible afin de nous protéger et répondre aux attaques. Cependant, nous faisons cela seulement pour ne pas être coupables de négligence ; d'autre part, la réussite de nos entreprises est décidée par le Maître du monde et par Lui seul.

Une riposte proportionnée

Le peuple juif l'a constaté maintes fois au cours de sa longue histoire et nous le constatons encore de nos jours : aucune nation ne peut être qualifiée d'allié éternel des juifs. À chaque époque, certaines se sont montrées moins féroces que d'autres ; rarement, certaines se sont même montrées nos amies. Cependant, l'expérience nous a appris que nous ne pouvons pas espérer un appui inconditionnel, même pendant les pires épisodes de notre histoire. Pendant la Shoah, combien de nations se sont-elles levées pour venir à notre aide ?

En l'absence de l'Intervention divine, quelle nation composée seulement de quelques millions d'âmes aurait pu survivre aussi longtemps ? Quelle n'a pas été la force immense de nos ennemis à un moment ou à un autre de notre histoire ? Combien de nations se sont levées contre nous pour – selon elles – durer des millénaires... avant de disparaître en un instant. Les empires égyptien, romain, babylonien ; les communistes, les nazis... tous ont à un moment ou à un autre désiré notre disparition. Que reste-t-il aujourd'hui de ces empires du mal et de ces idéologies dangereuses ?

De nos jours, le matérialisme désire dévorer notre âme, tandis que nombre de nations arabes et-ou musulmanes en veulent à notre présence physique en ce monde. C'est avec une émouna chéléma (foi totale) que nous proclamons : encore peu et il ne restera rien de ces idées et de ces nations. Quant à nous, nous serons toujours vivants, chantants et dansants. Notre force est celle du Créateur ; notre avenir repose entre les mains du Maître du monde. C'est en priant et en étudiant que nous vivons ; c'est pour ne pas le faire que nos ennemis sont punis durement.

Dans le verset, David établit un lien fort entre la terreur qu'il demande à Hachem d'imposer sur les nations du monde et leur sentiments de vanité. En d'autres termes, plus une nation s'enorgueillit, plus elle mérite la punition céleste. L'histoire est un laboratoire vivant pour vérifier cette vérité : plus nos ennemis ont été arrogants à notre égard et plus ils ont été effacés de la surface de la terre en un rien de temps.

Cela doit nous apprendre également une leçon importante pour faire face à notre ennemi quotidien : le mauvais penchant. C'est lui qui désire nous éloigner du Divin, tandis que notre âme n'a qu'un seul désir : y retourner le plus vite possible. Nous devons vivre avec cette certitude : c'est dans les moments ou le mauvais penchant est le plus arrogant et fort à notre égard que nous pouvons le vaincre en un claquement de doigt.

Lorsque la lutte se fait intense et que nous pensons bientôt devoir être submergés par une envie, un désir ou une action contraire à la Volonté divine, nous devons nous efforcer de tenir encore un peu, juste un peu. Si nous y parvenons, ce vaniteux disparaîtra aussi vite qu'il est venu. Si seulement nous pouvions tenir encore un peu...

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Lucinée bath Esther.

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mercredi 16 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:20


“Lève-Toi Seigneur ! Que le mortel ne triomphe pas ! Que les peuples soient appelés en jugement devant Toi” (Psaumes 9:20)

Devant la vanité des opposants à Hachem et de leur comportement sans vergogne, le Roi David demandait que la Justice divine s'applique rapidement. En effet, assister au triomphe des personnes méchantes est une dure épreuve dans la vie. Si nous sommes souvent à la recherche d'une source de motivation sans cesse renouvelée pour respecter la volonté du Ciel, constater l'attitude effrontée des mécréants a tendance à nous abattre moralement.

Un empressement... respectueux

Nous ne devons pas nous étonner de la demande de David. Certes, nous pourrions penser qu'il s'agit de la part du doux chanteur d'Israël d'un forme de culot. Qu'on y pense : rappeler D-ieu à l'ordre et Lui demander d'intervenir à notre demande dans les affaires de ce monde ! Qui oserait agir ainsi ? Pourtant, lorsque le ton est mesuré et l'intention bonne, nous pouvons nous adresser de la sorte au Créateur.

Voici l'erreur à ne pas commettre : demander, en pensant que le Maître du monde nous répondra d'une façon favorable. Cela serait prétentieux de notre part et pourrait nous exposer à un comportement abominable : l'énervement face à la Volonté divine, qu'à D-ieu ne plaise. Si cette précaution est prise, nous pouvons demander que la justice céleste s'abatte sur nos ennemis, qui sont également ceux d'Hachem.

Cette patience et ce respect sont des éléments essentiels de notre relation avec le Divin. C'est parce que nous l'oublions souvent que nos nerfs nous mènent la vie dure et que nos questions légitimes dans le domaine spirituel se transforment en interrogations accusatrices, que D-ieu nous protège. Cela peut être comparer à un père qui demande à son fils de ne jamais oublier d'être respectueux à son égard et de ne pas exiger qu'il réponde d'une façon positive et rapide à toutes ses demandes. Si le fils se souvient de cette recommandation, les rapports avec son père seront riches, durables et une occasion supplémentaire de s'en rapprocher.

Nous vivons une période difficile. Les évènements internationaux sont inquiétants : pour l'humanité en général et pour le peuple juif en particulier. Les raisons de demander au Créateur d'intervenir et de punir les méchants – individus ou peuples – sont nombreuses. Sans doute, faisons-nous notre devoir en demandant au Maître du monde d'abattre Sa main puissante sur tous ceux qui désirent nous nuire. Cependant, nous ne devons pas oublier que c'est Lui qui dirige le monde et que la vérité absolue Lui appartient.

Ainsi, nous devons comprendre la raison profonde de l'actualité agitée que nous voyons chaque jour se dérouler sous nos yeux : celle de nous mettre dans les conditions idéales pour prier abondamment Hachem afin de nous sauver des difficultés éventuelles. En aucun cas nous devons penser que les évènements internationaux sont marqués par l'aspect négatif. S'il se déroulent, c'est par la Volonté divine et c'est celle-ci qui y mettra fin à la seconde où le Créateur le décidera.

Entre temps, notre travail consiste à nous rapprocher de nos racines saintes en utilisant les outils que D-ieu nous a donnés : la prière, l'étude de la Tora, les mitswoth... Si l'actualité actuelle a tendance à nous inquiéter, nous pouvons avoir un impact positif sur son déroulement en utilisant les armes de l'âme juive. Cependant, si nous ne les utilisons pas, nous devons vivre avec les soucis, l'inquiétude, le stress...

Que la Tora est belle est douce !

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Avner ben Rachel.  

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