dimanche 27 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 10:1


“Pourquoi, ô Éternel, Te tiens-tu éloigné ? Te dérobes-Tu au temps de la détresse ?” (Psaumes 10:1)

L'histoire est celle d'un père qui assiste aux premiers pas de son fils. Afin de l'inciter à se lancer, le père s'est caché pour que celui-ci le cherche. Pourtant, derrière la palissade, le père guette avec une grande attention le moindre geste de son fils. De fait, au premier danger ou à la première chute, il est prêt à bondir afin de venir à son aide. Pendant ce temps, le fils avance doucement en croyant qu'il est seul au monde.

Une présence invisible

Qu'il serait bon de sentir constamment la présence de D-ieu à nos côtés ! Quel sentiment de piété nous remplirait alors. Qui ne désirerait pas être le Tsadiq de la génération ? Qui s'intéresserait encore à l'aspect matériel de ce monde ? Si près d'Hachem, nous devrions nous pincer afin de ne pas oublier notre aspect physique ! Qu'il serait beau le monde dans lequel nous penserions tous et toujours à D-ieu.

Pourtant, la réalité nous oblige à admettre notre éloignement du Divin et l'impression désagréable qui nous envahit souvent d'être les orphelins du Maître du monde. C'est peu dire que nous nous sentons seuls : devant les menaces de ce monde où tout est à l'envers, les soucis quotidiens liés à notre vie de couple, à l'éducation de nos enfants, à la recherche d'un emploi...

Ainsi, nous nous demandons : pour quelle raison Hachem se trouve si loin de nous ? Pourquoi nous laisse-t-Il seuls dans nos moments de difficultés, d'angoisse, de détresse ?

Il existe une solution à notre sentiment d'éloignement. Si nous essayons de modifier notre centre d'intérêt et de le déplacer de notre propre personne – ce que nous aimons, désirons, rejetons, détestons – pour le rapprocher du désir du Créateur, nous acquérons une nouvelle vision de la vie. Grâce à cette élévation de notre âme, il nous sera possible de voir se rapprocher de nous la Présence divine.

En peu de temps, il nous sera donné de ne plus sentir cet éloignement détestable avec le Divin ; en fin de compte, nous prendrons conscience que la présence d'Hachem à nos côtés est continue, forte et un cadeau d'une valeur inestimable.

Certes, nous serions naïfs de croire qu'un tel changement peut se produire en peu de temps. Également, il serait enfantin de penser que nous n'avons pas à faire notre part du travail. Cependant, avec de la persévérance, des prières abondantes, des mitswoth nombreuses et une étude régulière de la Tora, notre amour pour D-ieu grandira à une allure qui nous surprendra nous-mêmes.

Nous pouvons tous décider de vivre une vie dans laquelle la joie, le bonheur et la vitalité véritables sont des ingrédients essentiels. C'est en dirigeant nos yeux, notre cœur et notre esprit vers le Ciel que nous nous rapprochons de la vérité absolue : celle du rapprochement avec nos Racines saintes. Nos antidépresseurs ne doivent pas prendre la forme de pilules.

Plutôt, c'est en nous adressant au Créateur et en Lui disant notre volonté de nous élever de la petitesse de ce monde que nous prenons réellement plaisir à vivre. Si la joie nous semble si difficile à atteindre, c'est que nous la séparons trop souvent du Créateur. Essayons de modifier notre façon de penser : qu'avons-nous à perdre ? Ce monde a-t-il vraiment des raisons de retenir notre attention ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.  

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lundi 21 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:21


“Inspire-leur, ô Éternel, la terreur : que les peuples sachent qu'ils sont de faibles mortels ! Séla !” (Psaumes 9:21)

Voici une prière cruciale pour le peuple juif et dont nous recevons les bénéfices chaque jour. Le Roi David savait que la force du peuple d'Israël repose en la prière, plus qu'en la qualité de ses armes et de ses armures. Certes, il ne faut jamais prêter le flanc à l'ennemi et nous devons toujours faire notre possible afin de nous protéger et répondre aux attaques. Cependant, nous faisons cela seulement pour ne pas être coupables de négligence ; d'autre part, la réussite de nos entreprises est décidée par le Maître du monde et par Lui seul.

Une riposte proportionnée

Le peuple juif l'a constaté maintes fois au cours de sa longue histoire et nous le constatons encore de nos jours : aucune nation ne peut être qualifiée d'allié éternel des juifs. À chaque époque, certaines se sont montrées moins féroces que d'autres ; rarement, certaines se sont même montrées nos amies. Cependant, l'expérience nous a appris que nous ne pouvons pas espérer un appui inconditionnel, même pendant les pires épisodes de notre histoire. Pendant la Shoah, combien de nations se sont-elles levées pour venir à notre aide ?

En l'absence de l'Intervention divine, quelle nation composée seulement de quelques millions d'âmes aurait pu survivre aussi longtemps ? Quelle n'a pas été la force immense de nos ennemis à un moment ou à un autre de notre histoire ? Combien de nations se sont levées contre nous pour – selon elles – durer des millénaires... avant de disparaître en un instant. Les empires égyptien, romain, babylonien ; les communistes, les nazis... tous ont à un moment ou à un autre désiré notre disparition. Que reste-t-il aujourd'hui de ces empires du mal et de ces idéologies dangereuses ?

De nos jours, le matérialisme désire dévorer notre âme, tandis que nombre de nations arabes et-ou musulmanes en veulent à notre présence physique en ce monde. C'est avec une émouna chéléma (foi totale) que nous proclamons : encore peu et il ne restera rien de ces idées et de ces nations. Quant à nous, nous serons toujours vivants, chantants et dansants. Notre force est celle du Créateur ; notre avenir repose entre les mains du Maître du monde. C'est en priant et en étudiant que nous vivons ; c'est pour ne pas le faire que nos ennemis sont punis durement.

Dans le verset, David établit un lien fort entre la terreur qu'il demande à Hachem d'imposer sur les nations du monde et leur sentiments de vanité. En d'autres termes, plus une nation s'enorgueillit, plus elle mérite la punition céleste. L'histoire est un laboratoire vivant pour vérifier cette vérité : plus nos ennemis ont été arrogants à notre égard et plus ils ont été effacés de la surface de la terre en un rien de temps.

Cela doit nous apprendre également une leçon importante pour faire face à notre ennemi quotidien : le mauvais penchant. C'est lui qui désire nous éloigner du Divin, tandis que notre âme n'a qu'un seul désir : y retourner le plus vite possible. Nous devons vivre avec cette certitude : c'est dans les moments ou le mauvais penchant est le plus arrogant et fort à notre égard que nous pouvons le vaincre en un claquement de doigt.

Lorsque la lutte se fait intense et que nous pensons bientôt devoir être submergés par une envie, un désir ou une action contraire à la Volonté divine, nous devons nous efforcer de tenir encore un peu, juste un peu. Si nous y parvenons, ce vaniteux disparaîtra aussi vite qu'il est venu. Si seulement nous pouvions tenir encore un peu...

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Lucinée bath Esther.

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mercredi 16 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:20


“Lève-Toi Seigneur ! Que le mortel ne triomphe pas ! Que les peuples soient appelés en jugement devant Toi” (Psaumes 9:20)

Devant la vanité des opposants à Hachem et de leur comportement sans vergogne, le Roi David demandait que la Justice divine s'applique rapidement. En effet, assister au triomphe des personnes méchantes est une dure épreuve dans la vie. Si nous sommes souvent à la recherche d'une source de motivation sans cesse renouvelée pour respecter la volonté du Ciel, constater l'attitude effrontée des mécréants a tendance à nous abattre moralement.

Un empressement... respectueux

Nous ne devons pas nous étonner de la demande de David. Certes, nous pourrions penser qu'il s'agit de la part du doux chanteur d'Israël d'un forme de culot. Qu'on y pense : rappeler D-ieu à l'ordre et Lui demander d'intervenir à notre demande dans les affaires de ce monde ! Qui oserait agir ainsi ? Pourtant, lorsque le ton est mesuré et l'intention bonne, nous pouvons nous adresser de la sorte au Créateur.

Voici l'erreur à ne pas commettre : demander, en pensant que le Maître du monde nous répondra d'une façon favorable. Cela serait prétentieux de notre part et pourrait nous exposer à un comportement abominable : l'énervement face à la Volonté divine, qu'à D-ieu ne plaise. Si cette précaution est prise, nous pouvons demander que la justice céleste s'abatte sur nos ennemis, qui sont également ceux d'Hachem.

Cette patience et ce respect sont des éléments essentiels de notre relation avec le Divin. C'est parce que nous l'oublions souvent que nos nerfs nous mènent la vie dure et que nos questions légitimes dans le domaine spirituel se transforment en interrogations accusatrices, que D-ieu nous protège. Cela peut être comparer à un père qui demande à son fils de ne jamais oublier d'être respectueux à son égard et de ne pas exiger qu'il réponde d'une façon positive et rapide à toutes ses demandes. Si le fils se souvient de cette recommandation, les rapports avec son père seront riches, durables et une occasion supplémentaire de s'en rapprocher.

Nous vivons une période difficile. Les évènements internationaux sont inquiétants : pour l'humanité en général et pour le peuple juif en particulier. Les raisons de demander au Créateur d'intervenir et de punir les méchants – individus ou peuples – sont nombreuses. Sans doute, faisons-nous notre devoir en demandant au Maître du monde d'abattre Sa main puissante sur tous ceux qui désirent nous nuire. Cependant, nous ne devons pas oublier que c'est Lui qui dirige le monde et que la vérité absolue Lui appartient.

Ainsi, nous devons comprendre la raison profonde de l'actualité agitée que nous voyons chaque jour se dérouler sous nos yeux : celle de nous mettre dans les conditions idéales pour prier abondamment Hachem afin de nous sauver des difficultés éventuelles. En aucun cas nous devons penser que les évènements internationaux sont marqués par l'aspect négatif. S'il se déroulent, c'est par la Volonté divine et c'est celle-ci qui y mettra fin à la seconde où le Créateur le décidera.

Entre temps, notre travail consiste à nous rapprocher de nos racines saintes en utilisant les outils que D-ieu nous a donnés : la prière, l'étude de la Tora, les mitswoth... Si l'actualité actuelle a tendance à nous inquiéter, nous pouvons avoir un impact positif sur son déroulement en utilisant les armes de l'âme juive. Cependant, si nous ne les utilisons pas, nous devons vivre avec les soucis, l'inquiétude, le stress...

Que la Tora est belle est douce !

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Avner ben Rachel.  

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dimanche 13 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:19


“Car l'indigent n'est pas oublié sans retour ; l'espoir des affaiblis n'est pas perdu à jamais.” (Psaumes 9:19)

Dans sa fuite devant la furie de son fils Abshalom, le Roi David priait Hachem de le sauver. Ce n'est pas en sa qualité de monarque du Royaume d'Israël que David s'adressait au Créateur ; ce n'est même pas en sa qualité d'individu « pauvre » (c'est-à-dire modeste). Plutôt, c'est en tant qu'indigent que le Roi David demandait à D-ieu de lui sauver la vie.

Une modestie hors norme

Il peut sembler étonnant de savoir que David ne faisait référence à aucune de ses réalisations dans le but d'en retirer un quelconque avantage devant le Maître du monde, au moment où sa vie était réellement en danger. De fait, même s'il était un Tsadiq d'une stature hors du commun, il savait qu'aux yeux d'Hachem, l'homme n'est que poussière et qu'aucun de ses exploits ou de ses prouesses ne peut justifier de recevoir en échange l'aide du Ciel. Sans doute, c'est parce qu'il savait cela qu'il était un Tsadiq parfait.

Où nous situons-nous dans ce domaine ? Ne nous arrive-t-il pas de mettre en avant notre réussite – ou plus simplement d'y penser – lorsque nous formulons une requête spécifique au Créateur ? N'avons-nous jamais dit : « Ribbono Chel 'Olam, suis-je une si mauvaise personne pour que Tu ne m'accordes pas ce que je Te demande ? Certes, je ne suis pas un grand Sage, ni même sage tout court. Cependant, ne fais-je pas au moins... pour que Tu puisses m'accorder un minimum d'importance ? »

D-ieu connait bien la nature de l'homme et les pensées qui résident en son cœur : n'est-ce pas Lui qui nous a créés ? C'est sans doute pour cette raison qu'Il nous a prévenus (Deutéronome 8:17) : « Tu diras en ton cœur : 'C'est ma propre force, c'est le pouvoir de mon bras, qui m'a valu cette richesse'. » Et le Maître du monde d'ajouter immédiatement une mise au point dépourvue de toute ambiguïté (idem. 8:18) : « Non ! C'est de l'Éternel ton D-ieu, que tu dois te souvenir, car c'est Lui qui t'aura donné le moyen d'arriver à cette prospérité. »

C'est à ce propos que David nous enseigne que la prière de l'indigent n'est pas oubliée. Cela nous apprend que c'est la prière d'une personne qui ne possède absolument rien à ses propres yeux – c'est-à-dire aucun mérite – qui reçoit en priorité sa réponse du Ciel. Être indigent n'est pas équivalent à être pauvre ; celui-ci possède sans doute peu de choses, mais il en possède tout de même. Cependant, l'indigent ne possède absolument rien. Ainsi, il ne suffit pas d'être extrêmement « pauvre » à nos yeux (c'est-à-dire « humble ») pour être écouté d'une façon privilégiée par Hachem ; c'est « indigent » qu'il faut essayer d'être, c'est-à-dire dépourvu de tout.

Une mise en garde importante : être indigent et ne s'accorder strictement aucun mérite ne doit pas nous faire entrer dans la catégorie des personnes mauvaises et qui s'opposent au Créateur. Cela serait une faute grossière et dangereuse de notre part. Dès l'instant où une personne est mauvaise à ses yeux, son moral est atteint et c'est la voie de l'éloignement du Divin qui s'ouvre devant elle, qu'à D-ieu ne plaise.

Être indigent signifie arriver au niveau zéro de nos mérites, mais en aucun cas descendre en deçà. C'est la joie dans le cœur que nous devons servir D-ieu : celle qui nous provient de notre volonté sincère de bien faire dans notre Service divin, même si nous échouons souvent. Le positif est prétentieux (vaniteux, orgueil) et le négatif est dangereux (atteinte au moral, dépression) ; entre les deux se situe la situation qui doit être l'objet de toutes nos prières : celle de l'effacement absolu de la personne où elle colle entièrement au zéro. Entre autres termes : ne plus exister pour s'inclure encore mieux en Hachem. Heureuses sont les personnes qui se dirigent vers cet objectif !

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.  

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mercredi 9 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:18

Hell

“Qu'ils rentrent dans le Chéol, les impies ! Tous les peuples oublieux de D-ieu !” (Psaumes 9:18)

Après sa mort, chaque personne doit rendre des comptes. S'il n'est pas forcément demandé à chacun d'avoir était un Tsadiq durant son passage en ce monde, ceux qui se sont opposés d'une façon ouverte et outrancière au Maître du monde doivent cependant payer les conséquences de leur comportement abominable. C'est pour eux que le Chéol a été créé.

Une souffrance sans fin

Le Guéhinom (l'enfer) se compose de sept niveaux. Plus un individu s'est enfoncé dans son opposition au Divin durant sa vie, plus le niveau auquel il descend dans le Guéhinom est bas ; de ces niveaux, le Chéol est celui qui se situe le plus bas et qui est réservé aux personnes qui ont été entièrement méchantes et mauvaises. C'est à ces personnes que s'adresse le Roi David.

Même si l'on a traduit le début du verset par « qu'ils rentrent », la version originale en hébreu précise « qu'ils yachouvou » (qu'ils retournent). Les commentateurs relèvent cette particularité et expliquent : les personnes entièrement mauvaises ne doivent pas seulement brûler en Guéhinom ; plutôt, après y avoir été consumées par le feu, D-ieu les créera de nouveau afin... de les renvoyer dans le Chéol ! Voilà ce que réserve l'avenir pour les personnes entièrement mauvaises : une douleur éternelle.

Bien sûr, nous devons abondamment prier afin que cela ne nous concerne pas. Nous sommes sans doute éloignés d'Hachem, mais quelle est la personne qui n'a pas fait au moins une mitswa dans sa vie ? Quelle est la personne qui n'aimerait pas sincèrement se rapprocher du Créateur, même si la réalité de la vie semble devoir l'en empêcher ? Dans tous ces cas, la place réservée dans le Monde futur à ces personnes est certaine. S'il en était autrement, combien d'entre nous finirions entre les bras des forces du mal et de l'enfer !

D'autre part, nous nous devons d'être honnêtes avec nous-mêmes et d'analyser à sa juste valeur notre vie et ce qui la remplit. Si nous faisons le compte, ne risquons-nous pas de trouver un nombre élevé de difficultés, de souffrances, de soucis, d'inquiétudes...? Les français détiennent le record du monde de consommation des antidépresseurs. Durant les vingt dernières années, cette consommation a été multiplié par sept ! Pour un nombre important d'entre nous, l'enfer est la vie au quotidien.

C'est avec beaucoup de modestie et d'abnégation que nous devons essayer de faire un constat des lieux de notre façon de vivre. À quand remonte la dernière fois où nous avons pris le temps de réfléchir sérieusement à notre vie : à ce que nous en faisons, à ce que nous désirons en faire, à notre recherche de la vérité ultime... Les risques sont grands que nous passions plus de temps à penser et à réfléchir d'une façon profonde lorsque nous avons un achat important à faire (une maison, un véhicule...) que le temps que nous accordons à réfléchir à de notre propre vie !

Bien sûr, nous ne sommes pas des impies. C'est avec sincérité que nous voulons faire le bien et nous rapprocher – à notre propre allure – du Divin. Tout ce qu'il nous reste à faire consiste dans un premier temps, à faire notre possible afin de passer de l'abstrait au concret (c'est-à-dire des bonnes pensées aux gestes) et par la suite, à augmenter le nombre de fois où nous agissons pour une raison plus élevée que celle de ce monde : pour le Monde à venir.

Essayons de mettre la joie en notre cœur et d'en faire le plus beau bagage de notre voyage d'un type particulier. Essayons de danser, de rire et d'aimer vivre... réellement ! Essayons de nous saisir de nouveau de notre vie et de laisser celle qui n'est pas la nôtre, même si elle est notre compagne depuis si longtemps. Qu'ils sont beaux les vêtements des personnes qui s'entourent de ce désir élevé ! À coup sûr, celles-ci n'oublient pas D-ieu.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Israël ben Sara.

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jeudi 3 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:17

Piégé...

“L'Éternel s'est manifesté, Il a exercé la justice ; le méchant est pris au piège par ses propres œuvres. Réfléchissez à cela, Sélah ! ” (Psaumes 9:17)

S'il vit dans un monde sans justice, le malaise qu'un individu ressent est gigantesque. En l'absence d'un système minimum de protection et de sécurité, il devient impossible pour les citoyens d'un pays de vivre d'une façon paisible : physiquement et intellectuellement. À l'inverse, l'existence d'une justice apporte la tranquillité d'esprit indispensable à l'homme et l'intensité de celle-ci dépend le plus souvent du degré réel de perfection des juges en fonction.

Dormir tranquille

Certes, la justice parfaite n'est pas de ce monde, mais nous savons tout de même que dans la plupart des cas, il est possible de se défendre devant les tribunaux lorsque nous avons été la victime d'un vol, d'une agression, d'une diffamation... En même temps, les erreurs judiciaires existent et il est certain qu'une personne dont la situation financière est aisée possède plus de moyens d'être entendue par la justice humaine qu'une autre qui est pauvre.

Voici la particularité de la Justice divine : sa perfection. Non seulement les jugements du Maître du monde sont irréprochables, mais il est inutile déposer une requête afin de se faire entendre. De fait, toutes les injustices de ce monde se présentent d'une façon immédiate et automatique devant le Créateur. Ainsi, c'est parfois à l'insu même de la victime que la justice est rendue ! Si nous ne sommes pas toujours conscients d'avoir été victime, le Ciel le sait et justice nous sera rendue.

C'est à certitude de vivre dans un monde dans lequel la Justice divine règne que le Roi David fait référence dans le verset et David fait de cette réalité une opportunité supplémentaire de louer le Créateur. Qui pourrait vouloir s'éloigner de ce qui est juste, bon et parfait ? Qui désirerait remettre en cause la protection imparable sur laquelle nous pouvons compter chaque instant de notre vie ?

Les personnes mauvaises et méchantes ne sont guère intelligentes. S'opposer à la Volonté divine ne peut pas être un ingrédient de réussite : ni en ce monde, ni en le prochain. Voici au moins une raison de nous éloigner des fautes et des transgressions : la certitude que la justice céleste ne l'oublierait pas et que nous paierions obligatoirement les conséquences de notre acte. Certes, ceci n'est pas la meilleure preuve d'amour à l'égard d'Hachem, mais cette pensée possède un avantage : nous permettre de rester sur le droit chemin.

C'est pour inciter les méchants à prendre cette vérité en considération que le Roi David leur suggère de réfléchir à leurs comportements. Nous devons également faire nôtre l'enseignement du doux chanteur d'Israël : de quelle façon pourrions-nous désirer que l'épée de la justice céleste s'abatte sur nos ennemis, tandis qu'elle nous éviterait ? Pouvons-nous réellement demander à D-ieu de nous protéger, de nous faire vivre dans la joie et le bonheur et en même temps nous opposer à Ses commandements ?

La louange du Roi David doit devenir le leitmotiv de notre vie ici-bas : souhaiter, attendre et prier pour être les témoins de la Justice divine. De plus, cette attente et ces prières doivent devenir une source importante de motivation pour nous rapprocher du Divin ; de fait, à chaque pas supplémentaire dans la bonne direction, c'est notre confiance d'être les bénéficiaires évidents de cette justice qui grandit ! Si cette immunité nous demande quelques efforts afin de nous séparer de certains aspects de ce monde, cela n'en vaut-il pas la peine ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison d'Avraham ben Johanna.

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mercredi 2 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:16

Piege a poissons

“Que les peuples s'enfoncent dans la fosse qu'ils ont creusées, que leur pied s'embarrasse dans le filet qu'ils ont dissimulé !” (Psaumes 9:16)

Dans le verset précédent, le Roi David notait sa volonté de proclamer des louanges à D-ieu et de se réjouir de Son secours. Dans ce verset, David nous offre une des louanges que nous pouvons formuler à l'encontre du Créateur : voir Ses ennemis se perdre en creusant leur propre tombe. Même si cette attitude doit s'entourer de certaines limites, il est évident que la chute des ennemis du Maître du monde – c'est-à-dire nos ennemis – doit être une source de joie.

Se réjouir... pour la bonne cause

Chaque individu a été créé par Hachem. Ainsi, nous ne devons jamais souhaiter le mal à une tierce personne, peu importe ce qu'elle nous a fait et ce que nous pensons qu'elle mérite. Il suffit de savoir que le monde est dirigé par D-ieu et que l'injustice n'existe, pour savoir que la Justice divine s'applique obligatoirement un jour ou l'autre à chaque individu.

Ainsi, lorsque nous devons faire face à des ennemis – qu'a D-ieu ne plaise – nos prières doivent comporter deux aspects : le premier est celui dans lequel nous demandons l'intervention du Ciel pour nous sauver des difficultés ou des dangers qui nous guettent. Certes, nous devons tout faire pour nous sauver nous-mêmes, mais nous devons également être conscients qu'en fin de compte, c'est du Ciel que vient notre salut. Quelle vantardise de croire que nous pouvons dépendre de notre propre force ! Ce premier aspect de nos prières concerne notre propre personne.

Le deuxième aspect est celui où nous dirigeons notre attention sur celui ou ceux qui s'opposent à nous. Bien sûr, cette opposition n'a pas à être dramatique chaque fois. Un employé de banque qui répond d'une façon positive à une de nos demandes – alors que nous ne possédons pas tous les documents nécessaires pour la faire – aurait pu se transformer en un de nos ennemis. Notre patron qui songeait nous licencier et qui finalement décide de nous garder au sein de son entreprise serait également devenu un de nos ennemis s'il avait mis en pratique sa première pensée.

Dans tous les cas, nous devons prier pour le bien-être des personnes qui s'opposent à nous. Cette prière est encore plus importante si en s'opposant à nous, elles transgressent la Volonté divine. Un voleur, un criminel, un terroriste... ne s'opposent pas seulement à notre propre personne : c'est en flagrante opposition de la volonté du Ciel que ces personnes malfaisantes opèrent.

Pourtant, même lorsque l'opposition prend des formes plus vives, nous devons demander à Hachem qu'Il ouvre les yeux des méchants et que ceux-ci cessent leurs mauvaises actions. Souhaiter le salut de tous est la véritable marque d'amour que nous affichons à l'encontre des créatures de D-ieu. Vouloir que chaque personne soit jugée – après sa mort – d'une façon favorable représente de notre part une absence d'égoïsme qui révèle une certaine hauteur de l'âme.

Cependant, lorsque la Justice divine a frappé et que nos ennemis ont perdu leur combat funeste, nous devons rendre gloire à D-ieu et crier notre joie d'être débarrassés d'un ennemi. En le faisant, nous devons prendre exemple sur le Roi David qui n'oublie pas de préciser que ce sont ces personnes elles-mêmes qui ont creusé la fosse dans laquelle elles sont tombées. La Justice divine ne peut pas se tromper et si un individu doit souffrir l'aspect strict du jugement céleste, c'est qu'il le mérite.

En étant les témoins de cette décision du Ciel et en chantant la gloire d'Hachem, nous déclarons notre émouna (foi) totale en cette justice. De la sorte, nous prenons un aspect de notre vie qui aurait pu être entièrement négatif – l'existence d'un ennemi – pour le changer en une chose de positive : des chants en l'honneur du Créateur.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Samuel ben Yollande.

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mardi 1 février 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:15

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“... Afin que je puisse proclamer Tes louanges aux portes de la fille de Sion et me réjouir de Ton secours.” (Psaumes 9:15)

Dans le verset précédent, le Roi David rappelait une vérité trop souvent oubliée : c'est en D-ieu que se trouve notre salut et c'est vers Lui que nous devons nous tourner si nous désirons sortir des griffes de la peine, des douleurs, des souffrances... Dans ce verset, David proclame son objectif ultime : être sauvé des ténèbres afin de louer le Créateur. En d'autres termes, ce n'était pas pour remplir sa satisfaction personnelle que le Roi David demandait l'aide du Créateur, mais pour mieux Le louer !

Penser avant tout à D-ieu

Nous prions tous : certains rarement et d'autres plusieurs fois par jour. Le plus souvent, l'intensité de nos prières est liée d'une façon importante à celle de nos difficultés. Certes, nous pouvons désirer telle chose (matérielle ou pas) et prier afin de l'obtenir. S'il s'agit d'un désir qui ne s'oppose pas à la Volonté divine, nous justifions de la sorte notre existence en ce monde.

Cependant, la personne dont le ventre est creux et qui demande quelques tranches de pain au Créateur possède toutes les chances de mettre encore plus son cœur dans sa requête. Le Maître du monde Lui-même reconnaît que les prières du pauvre n'ont pas la même valeur que les autres. C'est cette idée que le Roi David a déclaré dans les Psaumes (69:34) : « L'Éternel entend les pauvres.» Bien sûr, il ne faut pas déduire que D-ieu écoute seulement les prières des pauvres ; plutôt, cela nous apprend que le plus souvent, la réponse à nos prières dépend de l'intensité et du cœur que nous y mettons.

Au-delà de la force que nous consacrons à nos prières, notre intention première est également d'importance. Ainsi, une personne peut prier afin de pouvoir s'acheter une maison. En cela, il n'y a rien d'anormal et c'est Hachem qui nous fait souvent ressentir un besoin particulier afin que nous ayons des raisons de Le prier. Certes, demander un bien matériel n'est sans doute pas aussi élevé que demander plus de sagesse, d'entendement pour nous rapprocher du Créateur, l'aide du Ciel pour améliorer un trait de caractère en particulier...

Malgré tout, chaque demande possède sa valeur que les sphères célestes évaluent à sa juste mesure. Un aspect important de nos demandes est la part des remerciements que nous réservons à D-ieu lorsque notre demande a été entendue. Si nous formulons du bout des lèvres un « merci » poli, cela n'est déjà pas si mal ; certains n'y pensent même pas. Cependant, si nous profitons de l'occasion pour multiplier les louanges sincères à l'égard du Maître du monde... quel plaisir Lui offrons nous !

Voilà la raison essentielle pour laquelle nous demandons à Hachem de nous sortir de nos épreuves et de nos difficultés : pour nous permettre de chanter Sa gloire en laissant sortir de notre cœur les plus belles paroles que nous pouvons prononcer. Ses paroles sont belles car d'amour et de reconnaissance véritable. En réalité, nous avons été créés pour cette seule raison : louer le Créateur, d'une façon sincère et aussi souvent que possible.

La prochaine fois que nous formulerons une requête en direction du Ciel, n'oublions pas sa raison principale : nous permettre d'aimer encore plus le Maître du monde, nous rapprocher de Lui et déclarer à tue tête notre envie d'être inclus en Lui. Si cela doit se faire par une réponse favorable à une de nos demandes, nous ne nous en plaindrons pas mais tâchons de ne pas accorder une importance démesurée à celle-ci.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Avraham ben Martine.

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