dimanche 9 janvier 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:11

There is a God Somewhere

“Et ceux qui connaissent Ton Nom auront confiance en Toi, car Tu ne délaisses point, ô Seigneur, ceux qui Te recherchent.” (Psaumes 9:11)

Dans ce verset, le Roi David fait référence à trois concepts essentiels de notre relation avec le Créateur : 1) le Savoir, 2) la confiance en D-ieu et 3) le sentiment de proximité avec Lui. L'individu qui parvient à vivre chacun de ses jours en restant proche de ces concepts se situe à un niveau extrêmement élevé d'émouna (foi). Même si nous pouvons penser être éloignés d'un tel niveau, il n'est jamais trop tard pour travailler sur soi et faire un pas dans la bonne direction.

Un être entièrement à part

C'est peu dire que le monde dans lequel nous vivons est malade. Il nous suffit de jeter un regard sur les évènements de notre époque pour constater que la violence (terrorisme, vols, crimes...), la précarité (financière, dans le monde du travail...) et l'absence de relations sociales sincères et durables entre la plupart des personnes sont les signes caractéristiques de notre génération.

Certes, le monde moderne met à notre disposition une palette de moyens qui nous permettent d'oublier le piètre état de notre situation : la télévision (et ses émissions abrutissantes), la carotte des vacances (ah, passer quelques jours à l'autre bout du monde !), la course aux achats (le modèle de voiture le plus récent, le vêtement le plus à la mode, le dernier Prix Goncourt...), etc. Tout cela n'a qu'un seul objectif : remplir les poches des vendeurs et nous faire vivre dans un monde qui n'existe pas. Pauvre de nous qui vivons une telle vie !

Pourtant, si nous faisions un véritable retour aux sources, nos yeux s'ouvriraient sur l'absurdité de ce monde et sur la futilité de son aspect temporel. Cet effort est salutaire : en son absence, c'est la vie entière d'une personne qui peut être consacrée à la poursuite de biens et d'actions dénués d'une intelligence profonde.

Si nous nous appuyons sur les trois concepts énoncés plus haut, nous pouvons devenir un être différent et peu sensible aux appâts du monde moderne. Inutile de nous retirer dans une maison éloignée de tout et de vivre comme un ermite : ce n'est pas ce que désire Hachem ! Plutôt, si nous concentrons notre esprit et nos pensées sur les véritables fondements de la vie, les paillettes du modernisme et du matérialisme nous laisseront indifférents. Cela sera autant de liberté d'acquise !

Le Savoir est celui d'être conscient que le monde possède un Créateur et que Celui-ci en dirige tous ses aspects. C'est en étudiant la Tora que nous acquérons ce Savoir saint. Chaque heure d'étude représente une accumulation plus importante de Savoir et en fin de compte, trace notre avancée vers le Divin. D'autre part, avoir confiance en D-ieu, c'est reconnaître au-dessus du moindre doute que tout est juste en ce monde. Même si nos limites intellectuelles ne nous permettent pas de tout comprendre (c'est exactement cela « croire » en D-ieu), nous avons une confiance aveugle en la Justice divine.

Enfin, nous savons que chaque seconde de notre vie le Maître du monde est à nos côtés. Peu importe où nous allons et ce que nous faisons : nous ne sommes jamais seuls. Ainsi, même si un individu s'est éloigné à une distance très importante de ses racines et de la Tora, Hachem est tout de même resté à ses côtés. Dans tous les cas, il nous suffit de faire appel à D-ieu (en pensant à Lui, en priant, en faisant une mitswa...) pour recevoir une réponse immédiate : une perche nous est lancée pour nous faire sortir de notre trou.

On le constate, la personne qui vit selon ces trois concepts n'appartient presque plus à ce monde. Avant d'atteindre cette hauteur, nous pouvons essayer de faire le premier pas. Pourquoi pas aujourd'hui-même ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Méir ben Sara.

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