mercredi 19 janvier 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:14

Porte

“Sois-moi propice, Seigneur ! Vois quelle est ma misère du fait de mes ennemis, Toi qui me retires des portes de la mort...” (Psaumes 9:14)

Les ennemis du Roi David étaient nombreux et ils remplirent sa vie de luttes incessantes, de combats meurtriers et de souffrances extrêmes. C'est précisément leur existence qui permit à David de saisir l'opportunité de louer avec encore plus de force la gloire de D-ieu. Ceci est une leçon formidable pour nous tous qui avons tendance à nous plaindre à propos des difficultés en ce monde et à crier à l'injustice.

Remercier : dans les bons moments... et dans les autres

Notre vie est remplie de paillettes qui nous sont jetées aux yeux, peu importe où nous posons notre regard. La télévision, le cinéma, les romans, la mode vestimentaire, les agences de voyages... sont autant de facteurs qui nous incitent à mieux vivre et – en même temps – à oublier de vivre ! Ainsi, ce n'est pas seulement le nombre de jambes ou de pattes sur lesquelles nous marchons que nous avons en commun avec l'autruche : nous avons également une tendance naturelle à vivre en plongeant notre tête dans le sable.

À vrai dire, cette situation n'est pas très difficile à expliquer, ni à comprendre. D'un côté se trouvent toutes les personnes et les entreprises qui ont une bonne raison de nous vendre leurs produits. Notre époque est celui du commerce et des profits et bien naïve est la personne qui pense être l'heureuse élue d'une attention désintéressée de la part des nombreux acteurs économiques qui nous entourent. Plutôt, chacun essaie d'augmenter son chiffre d'affaires et sa marge bénéficiaire... même si cela doit se faire à nos dépends. Existe-t-il encore des personnes qui doutent de cela ?

D'autre part, nous possédons un autre ennemi qui réside en nous : le Yetser Hara' (le mauvais penchant). Celui-ci se régale de notre paresse spirituelle naturelle. De fait, Hachem a créé le Yetser Hara' afin de nous juger sur les efforts que nous déployons à le combattre. Ainsi, moins nous luttons – et plus nous vivons en ignorant l'existence de cet ennemi personnel – plus nous faisons l'affaire des forces du mal.

Considérées sous cet aspect les heures que nous passons à regarder le petit écran, notre passion à vouloir connaître le moindre détail de la vie des stars, les lectures légères dont le seul objectif consiste à nous faire rêver... ne sont plus seulement des activités qui nous font perdre un temps précieux ; plutôt, elles risquent de devenir les outils favoris avec lesquels nous nous enterrons, qu'à D-ieu ne plaise.

Voici le réveil énergique offert par David : c'est le Créateur qui nous sauve d'une mort certaine et c'est grâce à Lui que nous aurons accès à la vie éternelle. Certes, chaque individu doit s'aménager des moments de repos physique et mental que sa vie sous pression exige. En leur absence, peu de personnes pourraient poursuivre le train habituel de leurs occupations quotidiennes ! Cependant, nous ne devons pas commettre l'erreur d'ouvrir toute grande la porte à ces instants et de leur laisser occuper la majeure partie de notre vie. Si nous le faisions, nous quitterions le chemin que le Maître du monde désire nous voir emprunter.

La misère qui nous guette est celle de ne pas vivre notre vie, mais celle de toutes les personnes et entreprises qui désirent notre argent. Nos ennemis ne sont pas seulement ceux qui désirent nous tuer physiquement, mais ils sont également ceux qui désirent nous éloigner de la vie spirituelle. C'est avec une énergie extrême que nous devons tous faire appel à D-ieu et Lui demander de venir à notre aide pour nous éviter un naufrage qui ne serait pas à notre honneur.

Si nous multiplions nos prières et nos demandes, nous repousserons d'autant plus nos ennemis naturels qui se lasseront de notre énergie débordante. En même temps, nous nous éloignerons d'une mort annoncée et attendue par tant d'acteurs ! En fin de compte, c'est la vie éternelle qui s'offrira à nous. Cela ne mérite-t-il pas un peu moins de temps passé devant notre télévision ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Mazouz ben Mazal.

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dimanche 16 janvier 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:13

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“Car Il demande compte du sang [versé], Il en conserve le souvenir, Il n'oublie point le cri des humbles.” (Psaumes 9:13)

Notre mémoire n'est pas infaillible et le temps efface de nombreux souvenirs. Ainsi l'a souhaité le Créateur, et ceci est pour notre bien. De fait, même si le lendemain d'une tragédie – que D-ieu nous préserve – la vie nous semble impossible à poursuivre, le temps nous permet de rassembler nos forces morales et avec les mois ou les années qui passent, c'est le goût à la vie que nous retrouvons. Ceci est une forme d'oubli... pour nous sauver d'une situation autrement impossible.

Une mémoire infaillible

Cette forme d'imperfection humaine n'est pas applicable à Hachem. La perfection de la Justice divine est un fondement essentiel du judaïsme et de notre émouna (foi). C'est parce que nous sommes convaincus de l'infaillibilité du Maître du monde et de Sa justesse que nous savons au-dessus du moindre doute que l'injustice n'est pas de ce monde.

Cependant, cela signifie pas qu'il fut donné à l'entendement humain de saisir les innombrables aspects de la justice céleste. Si tel avait été le cas, c'est au niveau du Créateur que se trouverait l'homme ! Cette situation n'est évidemment pas envisageable dans la mesure où le monde fut crée par D-ieu pour que nous Le servions. Cette modestie de notre part ne doit jamais nous quitter et bien des malheurs arrivent aux individus qui désirent l'ignorer.

Savoir qu'Hachem n'oublie rien et que chaque méfait sera puni en son temps représente une source infinie de réconfort lorsque nous sommes face à des actes dont les aspects possèdent ceux de l'injustice. Dresser la liste des meurtres, persécutions et autres actes ignobles dont le peuple juif a été victime tout au long de son histoire est impossible. Pourtant, tous possèdent un point commun : les êtres barbares qui les ont commis paieront leur actions.

S'il est dit que « le sang juif n'est pas cher », c'est que notre vision est limitée. De fait, le Maître du monde teste note émouna en ne dévoilant pas toujours au grand jour Sa colère. Ainsi, une personne sans émouna peut croire que la justice n'est pas de ce monde et que le peuple juif subit un traitement inacceptable sans que nos accusateurs soient punis. Une telle vision ne correspond pas à la vérité et c'est uniquement notre éloignement du Divin qui nous en rapproche. À l'opposé, l'individu qui avance vers D-ieu, en étudiant, priant, faisant le plus grand nombre de mistwoth..., acquiert une conviction opposée.

C'est avec une assurance totale envers le Ciel que nous devons vivre chaque instant de notre vie. Si nous devons prendre les précautions nécessaires et évidentes afin de ne pas nous exposer à la malveillance des autres, si nous devons également entreprendre tout ce qui est possible afin de réparer un tort dont nous avons été la victime – qu'à D-ieu ne plaise – nous ne devons jamais oublier qu'en fin de compte, les clés de la Justice divine se trouvent entre les mains d'Hachem.

Dans ce verset, le Roi David ajoute une précision importante : « le cri des humbles.» Ceci nous apprend qu'il est de notre devoir de nous tourner vers le Créateur lorsque nous subissons des épreuves dans notre vie. Plutôt que de maugréer, de pester contre le monde entier et de crier à l'injustice, c'est remplis d'amour pour le Maître du monde que nous devons Lui demander de venir à notre aide et de rendre justice.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Aurélie bath Ra'hel.

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mardi 11 janvier 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:12

רחבת הכותלJerusalem

“Célébrez l'Éternel qui réside à Sion ; proclamez parmi les peuples Ses hauts faits.” (Psaumes 9:12)

La Présence divine n'a jamais quitté Jérusalem (Sion) : elle y était avant que le Temple n'y fut construit et elle y est encore de nos jours, presque 2 000 années après sa destruction. Plus qu'aucun endroit dans le monde, c'est bien à Jérusalem que la proclamation et la célébration de la grandeur d'Hachem peuvent être faites. Résider à Jérusalem ou y venir quelques jours chaque année en vacances ; vivre dans la ville-même ou pas très loin en Eretz Israël... Nous devons tous faire de Jérusalem – et de son aspect spirituel – le point central de notre vie.

Une main tendue pour le bien

Cet intérêt pour nos racines juives ne doit pas être égoïste. De fait, c'est D-ieu qui nous demande de ne pas oublier Ses autres créatures : celles qui ne sont pas liées par les 613 mitswoth que nous avons reçues, mais seulement par les 6 qui les concernent directement et en leur statut de Bnei Noa'h. L'histoire juive n'a pas souvent facilité ce travail d'information envers les autres nations du monde.

De fait, l'antisémitisme, les pogroms, notre lutte constante pour vivre... ne sont pas les meilleurs ingrédients pour parler de l'amour de D-ieu, de la spiritualité et des commandements à suivre. Pourtant, le Créateur attend toujours que nous gardions en mémoire notre obligation d'être « une lumière parmi les nations » (Isaïe 42:6) et nous devons saisir chaque opportunité pour parler du Maître du monde aux personnes non juives de notre entourage. Le faisons-nous ?

Il faut avouer que l'attitude des membres des autres religions à notre égard n'est pas souvent un bon exemple. Quelle crédibilité peut-on accorder à une personne qui désire engager le dialogue avec nous avec comme seule préoccupation que nous abandonnions notre âme – que D-ieu nous préserve – et que nous nous convertissions à sa religion ? Logiquement, nous sommes plutôt réfractaires à adopter le même style de discours et d'aller « prêcher la bonne parole » parmi les âmes égarées ici-bas.

Voici la différence fondamentale entre l'attitude fausse des nations du monde et celle qu'Hachem nous a ordonné d'avoir à leur égard : si nous engageons le dialogue avec une personne qui n'est pas juive et que nous lui parlons du Créateur, ce n'est pas pour qu'elle se convertisse, ni pour lui faire oublier qui elle est et encore moins pour exercer sur elle la moindre pression, violence (physique ou verbale) ou toute autre attitude négative. Cela ne correspond tout simplement par à ce que désire le Maître du monde !

Si nous tendons la main, ce n'est pas pour la dévorer celle qui la saisit. Si nous nous tournons vers l'Autre, ce n'est pas pour le changer dans son essence. Plutôt, nous désirons simplement lui rappeler – pour son propre bien – les commandements que lui a ordonné D-ieu. Pour qu'il les respecte, nul besoin de se convertir, ni d'abandonner père et mère. Ce dialogue est le respect ultime de deux concepts : l'Autre et la Volonté divine.

Celui à qui nous parlons ne peut pas nous soupçonner de prosélytisme : voudrait-il se convertir au judaïsme que nous le lui déconseillerait ! En même temps, nous ne lui demandons pas forcément d'abandonner ses convictions religieuses : un protestant ou un musulman peut continuer à croire en leur prophète et être de parfaits Bnei Noa'h ! On le voit : le rapprochement vers Hachem n'a pas vocation à se faire dans la violence, ni dans le déni d'autrui. En fin de compte, n'est-ce pas le Créateur Lui-même qui a décidé si telle personne doit naître juive, tandis qu'une autre naît non juive ?

Les lecteurs de La Pause-Café savent très bien l'importance qui est accordée dans nos articles aux Bnei Noa'h. Depuis plusieurs années, des dizaines d'articles ont été publiés à propos de ce sujet et dans un objectif bien précis : aider les Bnei Noa'h à découvrir leur chemin du rapprochement avec le Divin. Avec l'aide de D-ieu, j'espère pouvoir continuer ce travail encore longtemps ; l'accueil que lui réservent les Bnei Noa'h eux-mêmes est ma principale source de motivation.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Rivqa bat Ya'aqov.

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dimanche 9 janvier 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:11

There is a God Somewhere

“Et ceux qui connaissent Ton Nom auront confiance en Toi, car Tu ne délaisses point, ô Seigneur, ceux qui Te recherchent.” (Psaumes 9:11)

Dans ce verset, le Roi David fait référence à trois concepts essentiels de notre relation avec le Créateur : 1) le Savoir, 2) la confiance en D-ieu et 3) le sentiment de proximité avec Lui. L'individu qui parvient à vivre chacun de ses jours en restant proche de ces concepts se situe à un niveau extrêmement élevé d'émouna (foi). Même si nous pouvons penser être éloignés d'un tel niveau, il n'est jamais trop tard pour travailler sur soi et faire un pas dans la bonne direction.

Un être entièrement à part

C'est peu dire que le monde dans lequel nous vivons est malade. Il nous suffit de jeter un regard sur les évènements de notre époque pour constater que la violence (terrorisme, vols, crimes...), la précarité (financière, dans le monde du travail...) et l'absence de relations sociales sincères et durables entre la plupart des personnes sont les signes caractéristiques de notre génération.

Certes, le monde moderne met à notre disposition une palette de moyens qui nous permettent d'oublier le piètre état de notre situation : la télévision (et ses émissions abrutissantes), la carotte des vacances (ah, passer quelques jours à l'autre bout du monde !), la course aux achats (le modèle de voiture le plus récent, le vêtement le plus à la mode, le dernier Prix Goncourt...), etc. Tout cela n'a qu'un seul objectif : remplir les poches des vendeurs et nous faire vivre dans un monde qui n'existe pas. Pauvre de nous qui vivons une telle vie !

Pourtant, si nous faisions un véritable retour aux sources, nos yeux s'ouvriraient sur l'absurdité de ce monde et sur la futilité de son aspect temporel. Cet effort est salutaire : en son absence, c'est la vie entière d'une personne qui peut être consacrée à la poursuite de biens et d'actions dénués d'une intelligence profonde.

Si nous nous appuyons sur les trois concepts énoncés plus haut, nous pouvons devenir un être différent et peu sensible aux appâts du monde moderne. Inutile de nous retirer dans une maison éloignée de tout et de vivre comme un ermite : ce n'est pas ce que désire Hachem ! Plutôt, si nous concentrons notre esprit et nos pensées sur les véritables fondements de la vie, les paillettes du modernisme et du matérialisme nous laisseront indifférents. Cela sera autant de liberté d'acquise !

Le Savoir est celui d'être conscient que le monde possède un Créateur et que Celui-ci en dirige tous ses aspects. C'est en étudiant la Tora que nous acquérons ce Savoir saint. Chaque heure d'étude représente une accumulation plus importante de Savoir et en fin de compte, trace notre avancée vers le Divin. D'autre part, avoir confiance en D-ieu, c'est reconnaître au-dessus du moindre doute que tout est juste en ce monde. Même si nos limites intellectuelles ne nous permettent pas de tout comprendre (c'est exactement cela « croire » en D-ieu), nous avons une confiance aveugle en la Justice divine.

Enfin, nous savons que chaque seconde de notre vie le Maître du monde est à nos côtés. Peu importe où nous allons et ce que nous faisons : nous ne sommes jamais seuls. Ainsi, même si un individu s'est éloigné à une distance très importante de ses racines et de la Tora, Hachem est tout de même resté à ses côtés. Dans tous les cas, il nous suffit de faire appel à D-ieu (en pensant à Lui, en priant, en faisant une mitswa...) pour recevoir une réponse immédiate : une perche nous est lancée pour nous faire sortir de notre trou.

On le constate, la personne qui vit selon ces trois concepts n'appartient presque plus à ce monde. Avant d'atteindre cette hauteur, nous pouvons essayer de faire le premier pas. Pourquoi pas aujourd'hui-même ?

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Méir ben Sara.

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lundi 3 janvier 2011

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:10

Le plateau de Caussols

“Que l'Éternel soit donc un abri pour l'oppressé, un abri dans les temps de détresse !” (Psaumes 9:10)

Le plus souvent, nous classons les difficultés de la vie en deux catégories principales : dans la première, nous mettons les problèmes d'ordre psychologique. Ces problèmes ne sont pas toujours liés à un évènement externe à la personne et qui pourrait être défini d'une façon objective comme difficile. Plutôt, la personne éprouve des difficultés à fonctionner normalement dans sa vie, sans raison apparente. On dit d'une telle personne qu'elle est oppressée.

Dans la deuxième catégorie, nous mettons les évènements qui sont perçus d'une façon évidente comme étant négatifs et stressants. Par exemple : un licenciement, des problèmes relationnels avec son conjoint, des difficultés financières... qu'à D-ieu ne plaise. Dans tous ces cas, il n'est pas difficile de comprendre les raisons pour lesquelles un individu éprouve un certain stress face à une telle situation. On dit de cette personne qu'elle est en détresse.

Un abri pour toutes les situations

Le Roi David nous apprend que D-ieu est le refuge de tous et dans toutes les situations : celles dans lesquelles une personne se sent oppressée, ainsi que celles où elle est en détresse. Même si les raisons et les symptômes de ces deux états mentaux sont différents, c'est toujours en Hachem que nous pouvons trouver notre salut. Toutes les aides d'un autre type (médicamenteuse, psychologique...) peuvent sans doute aider d'une façon ou d'une autre, mais leur effet est moindre : en essence et dans le temps.

Nous aimons nous croire forts et capables de tenir tête aux défis de la vie. En réalité, rares sont les personnes dont la force de caractère leur permet de ne pas se sentir affectées par les obstacles, les oppositions ou les revers que ne manque pas de nous faire rencontrer notre existence en ce monde. Cette faiblesse est inhérente à l'homme et vouloir l'ignorer signifie le plus souvent qu'un individu cherchera alors son refuge dans le matériel : l'alcool, les désirs sensuels ou toute autre forme de perversion que les moyens modernes de communication mettent à notre disposition (internet, jeux d'argent...)

Pourtant, il nous suffit de nous tourner vers le Créateur et de Lui demander Son aide pour recevoir un bienfait dont la valeur est incomparable par rapport à ce que nous pouvons bénéficier des autres formes d'intervention. Se rapprocher de D-ieu signifie : 1) prier afin de formuler d'une façon verbale nos demandes et 2) chercher à mieux suivre Sa volonté ( en affichant un plus grand respect pour Ses commandements). Si nous agissons sur ces deux aspects, les conséquences ne se feront pas attendre pour nous faire sortir d'une torpeur trop tentante et d'une situation qui peut devenir rapidement dangereuse, que D-ieu nous préserve.

C'est notre orgueil qui nous empêche de recevoir régulièrement l'aide du Ciel. De fait, admettre notre faiblesse n'est pas toujours facile. Cependant, si nous prenons conscience que c'est Hachem Lui-même qui nous a créés avec ce « défaut de fabrication », nous pouvons alors jeter un regard nouveau sur le monde qui nous entoure : celui qui tire les conclusions qui s'imposent à un constat invariable depuis l'apparition du premier homme sur la terre. Celui-ci est simple : nous ne pouvons pas nous passer du Maître du monde et nous soustraire à Sa volonté si nous poursuivons la joie et le bonheur dans notre vie !

C'est précisément pour cela qu'en réalité, les deux types de souffrances auxquels nous avons fait référence au début de notre article n'en sont en fait qu'un : celui de nos limitations intellectuelles qui nous empêchent de définir à leur justes mesures les événements de notre vie. Peu importe si nous nous sentons oppressés sans raison apparente ou en détresse à cause d'un événement spécifique : nous devons réaliser que ce sont notre incompréhension et notre éloignement du Divin qui sont la cause de toutes nous difficultés et de toutes nos souffrances.

À suivre...

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Sylvie bat Yona.

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