mardi 11 mai 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:13

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:12

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Car Toi, ô Seigneur, Tu bénis le Juste ; Tu l'entoures de Ta bienveillance comme d'un bouclier.” (Psaumes 5:13)

Le Roi David termine le cinquième chapitre des Téhilim avec la description de l'Attention divine dont ils seront les bénéficiaires.

Le Juste, c'est le Tsadiq. Quel lien pouvons-nous établir entre lui et nous, qui sommes tellement éloignés de la notion du Divin ! Pourtant, le principe essentiel à ces commentaires des Téhilim est que chaque verset s'adresse à chaque personne qui les lit. De quelle façon pouvons-nous réconcilier ces deux vérités incontournables ?

Le Tsadiq... et nous

Il existe deux types de Tsadiqim. Les premiers sont ceux qui contrôlent continuellement leur mauvais penchant (ils ne fautent jamais), tandis que les seconds sont ceux qui sont parvenus à s'en débarrasser entièrement (l'idée même de pécher leur est étrangère). Dans les deux cas, il n'est pas difficile de comprendre la distance qui nous sépare de tels personnages hors du commun.

Pourtant, nous ne devons pas croire que la notion de « Tsadiq » nous est totalement inconnue. De fait, le prophète a dit (Isaïe 60:21) : « Ton peuple n'est composé que de Tsadiqim ! » Nous apprenons de cela que nous possédons tous un lien avec la notion de Tsadiq. Il est donc de notre responsabilité de trouver le moyen de nous lier à cette notion et d'en faire une partie intégrante de notre quotidien.

Ceci peut se produire lorsque nous déployons des efforts sincères pour améliorer en nous un attribut spécifique et que nous parvenons à notre objectif (même que pour un court instant !). Dans ce cas, nous possédons un aspect du Tsadiq. Certes, s'il nous est impossible de nous considérer comme Tsadiq à part entière, nous pouvons au moins porter notre attention sur certains aspects de notre personnalité et essayer de les hisser à un niveau remarquable... pour nous.

Ainsi, il devient possible de nous sentir concernés par les nombreuses bénédictions réservées aux Tsadiqim et dont les descriptions abondent dans les Écritures. C'est à une de ces bénédictions que David fait référence ici. Dans le verset, il est mentionné que le Tsadiq bénéficie d'une Bénédiction et d'une Protection divines. Quelles en est leur nature ?

Ceci peut être comparé à un père qui enseigne à son jeune enfant à marcher. Certes, le chemin est difficile et l'enfant ne doit ménager aucun effort pour avancer. Cependant, de son premier pas jusqu'à son dernier, le père écarte les obstacles qui pourraient le gêner, aplanit le chemin devant lui... Même si le travail du père passe inaperçu aux yeux de l'enfant, tout le monde comprend qu'en son absence, l'enfant trébucherait sans cesse.

Au Tsadiq, Hachem réserve Son attention particulière. Ce que les personnes définissent le plus souvent comme un obstacle, le Tsadiq le perçoit comme un détail sans importance. Une difficulté surgit dans la vie du commun des mortels ? Le Tsadiq l'ignore d'un revers de main. Toute la vie du Tsadiq est une suite de bénédictions, tandis qu'aux mêmes endroits, les autres personnes trébuchent, s'énervent, s'inquiètent...

Si nous parvenons à nous lier au concept de Tsadiq, nous parviendrons également à goûter à ce plaisir exquis. Chaque personne – selon son niveau et les efforts sincères qu'elle déploie pour progresser – peut recevoir les nombreuses bénédictions du Ciel et la Protection divine. Pour cela, il suffit de se lancer et de faire un pas vers la bonne direction : celle du rapprochement avec Hachem.

À suivre...

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