dimanche 26 décembre 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:9

Europe

“Oui, Il jugera le monde avec équité ; Il juge les nations avec droiture.” (Psaumes 9:9)

Le Roi David n'a cessé de le déclarer: la justice divine est parfaite et elle est appliquée avec la plus grande précision sur chaque individu, ainsi que sur chaque nation du monde. Cependant il existe une différence importante entre la façon dont le Créateur juge le peuple juif et celle dont il juge les autres nations du monde.

Israël et les nations du monde

Les nations du monde s'opposent le plus souvent à la volonté de D-ieu. Qu'il s'agisse de leurs valeurs morales indécentes, de leur facilité à côtoyer des concepts qu'elles devraient rejeter (mensonge, vol, médisance...) ou de leur attaque directe à l'encontre du Maître du monde (qu'on trouve principalement dans l'enseignement de la philosophie), leur vie entière semble être vouée à une lutte perdue d'avance contre Hachem.

Cependant, le Créateur est rempli de compassion envers Ses créatures et Il ne désire pas juger d'une façon trop stricte celles qui ne le méritent pas. Ainsi, à cause de leur vie et de leurs actions qui s'opposent presque constamment à Lui, D-ieu juge les nations du monde avec droiture, c'est-à-dire en faisant grand usage de cette compassion illimitée. C'est seulement à la fin des temps qu'un tribunal céleste sera instauré qui jugera les nations du monde avec équité, c'est-à-dire sans aucune clémence.

Cette attitude favorable explique la raison pour laquelle les nations du monde peuvent vivre en étant opposées à la Volonté divine, tout en jouissant d'une certaine aisance et d'une réussite apparente. De fait, si l'aspect strict de la justice leur était appliqué, elles ne pourraient pas y survivre. Le Maître du monde attend la fin des temps pour leur appliquer ce qu'elles méritent réellement. En attendant – et en ce monde – Hachem leur accorde le bénéfice du doute et se sert du peu de bien qu'elles font pour les récompenser ici-bas.

La situation est bien différente avec le peuple juif. Malgré ses nombreuses imperfections, celui-ci s'efforce de remplir la volonté du Créateur. Certes, ses fautes sont nombreuses et fréquentes, mais quel est le juif – même s'il se trouve éloigné de la Tora – qui n'a pas fait un minimum de mistwoth ? Qui n'a jamais donné la tsédaqa ? Qui n'a jamais pensé à se rapprocher sincèrement de D-ieu ? Etc.

Cette volonté de faire le bien – et d'y parvenir plus ou moins souvent – permet au peuple d'Israël d'affronter un jugement aux aspects plus sévères, mais combien plus proche de la vérité ! Ainsi, nous ne devons pas nous étonner de notre impression d'être les témoins habituels d'un système de justice caractérisé par le concept de « deux poids deux mesures » : c'est effectivement de la sorte que le Maître du monde dirige l'univers. Cependant, nous devons réaliser que ceci est pour notre bien.

À la fin des temps, lorsque le jugement final devra être prononcé, les nations du monde ne pourront pas se prévaloir de la clémence divine : elles en auront déjà bénéficié en ce monde ! C'est pour cette raison que l'aspect strict de la justice divine leur sera appliqué. D'autre part, le peuple juif pourra s'attendre à recevoir la Compassion divine d'une façon merveilleuse : après avoir été jugé sans la moindre clémence durant toute son existence sur terre, il sera temps de lui accorder le bénéfice du doute... pour l'éternité !

Par conséquent, n'exigeons pas trop souvent une justice stricte pour les nations du monde et la compassion pour nous-mêmes. Plutôt, gardons en mémoire que notre objectif est à long terme et qu'il est bien plus avantageux de conserver une réserve illimité de Compassion divine pour l'au-delà !

À suivre...

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mardi 21 décembre 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:8

Le Trône de Napoleon - Chateau de Fontainebleau

“Mais le Seigneur demeure éternellement ; Il a établi Son trône pour la justice.” (Psaumes 9:8)

Nous vivons dans le temporel, tandis que D-ieu est intemporel. D'autre part, notre conception de la justice dépend de notre intelligence, de la société dans laquelle nous avons été élevés, de l'époque à laquelle nous vivons... tandis que la Justice divine correspond à la définition de concepts éternels et d'une droiture absolue. Ces deux aspects de l'existence et de la justice d'Hachem nous permettent de mesurer la différence importante qui existe entre la perception du Maître du monde et celle de l'homme

Une justice invariable et éternelle

Chaque société possède son propre système de justice qui correspond plus ou moins à ses valeurs morales. Ainsi, une société dans laquelle il est absolument inadmissible de voler punira à l'extrême les voleurs, dès la première offense. Dans une autre – plus tolérante – on attendra la récidive avant de condamner durement un individu.

Dans certaines sociétés, il est possible de condamner à mort une personne qui a commis un crime particulièrement atroce. Dans d'autres, ce type de crimes ne justifiera pas qu'on tue celui qui les a commis. De plus, au sein d'une même société, les valeurs évoluent au fil du temps et des siècles. Ainsi, ce qui n'était pas acceptable auparavant le devient... ou l'inverse.

Ces différents aspects ne font que révéler les aspects fragiles et discutables de la justice humaine. Si nous devons prier afin de vivre dans un pays qui s'est doté d'un système de justice (son absence serait encore plus dangereuse que ses imperfections), nous ne devons pas pour autant penser qu'il existe un système d'une perfection absolue. Également, si l'on tient compte des tractations politiques spécifiques à chaque pays et des mauvais fonctionnements éventuels (corruption, erreur humaine...), nous obtenons un système de justice d'une droiture très incertaine.

La situation est bien différente avec la justice du Créateur. L'existence du Seigneur ne dépend d'aucun facteur temporel et sa signification profonde dépasse l'entendement humain. La justice de D-ieu ne dépend pas des modes, des limites de l'intelligence de ses législateurs, ni de leurs défauts inhérents. Plutôt, sa droiture est sans compromis et éternelle.

Parce qu'elle dépasse les limites de notre intelligence, certains de ses aspects testent notre émouna (foi). C'est exactement ce que désire Hachem ; si cela n'était pas le cas, quel serait notre mérite de l'appliquer ? Cependant, si nous faisons confiance au Maître du monde, il nous suffit de savoir qu'Il est parfait et qu'à l'occasion, Il teste l'amplitude de notre émouna. Grâce à cette attitude, les concepts que nous trouvons difficiles à comprendre ou à admettre perdent leurs pouvoir de nous rendre perplexes et interrogateurs.

Le Roi David n'avait à ce sujet aucun doute : le Seigneur et Sa justice sont le bien absolu et nous devons faire notre possible afin d'appliquer la Justice divine en ce monde ; ceci est à la portée de chaque individu. Dans nos faits et gestes quotidiens, la halakha représente la Volonté divine, c'est-à-dire la Justice divine. Étudier et appliquer nos textes de lois devient ainsi une preuve superbe de notre amour du Créateur.

C'est chaque instant que nous pouvons revêtir notre habit du juge. Telle chose est-elle autorisée ou interdite ? Tel aliment est-il consommable ou pas ? Telle action que nous désirons entreprendre remporte-t-elle l'approbation du Ciel ou son courroux ? Etc. Si nous saisissons chacune de ces opportunités pour essayer de nous rapprocher de D-ieu, nous révèlerons au grand jour Sa gloire. Pour de bon, ce sont les anges qui parleront de nous !

À suivre...

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jeudi 16 décembre 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:7

Epee!

“Les ennemis sont arrivés à leur fin à cause de l'épée éternelle ; quant aux villes que Tu as détruites, c'est leur souvenir qui disparaît.” (Psaumes 9:7)

Nos ennemis nous haïssent au-delà de la raison. Un auteur n'avait-il pas écrit que si les juifs n'existaient pas, les antisémites les auraient inventés ? Cette haine fait partie intégrante de leur personnalité et il est futile et dérisoire de vouloir la supprimer grâce au dialogue, à l'éducation... Plutôt, nous devons avoir l'émouna (foi) que le monde est dirigé par un Créateur et que c'est Lui qui décide de l'agissement de nos ennemis.

Une existence justifiée

S'il en est ainsi, une question évidente se pose : pour quelle raison Hachem nous fait-Il rencontrer des ennemis ? Ne disons-nous pas que D-ieu est bon et rempli de compassion ? À quel style d'individu viendrait-il l'idée d'envoyer des ennemis à ses amis ? Une telle amitié et relation auraient-elles une seule raison de se maintenir ? Ainsi, nous pouvons nous poser la question sur l'opportunité que le Ciel a de nous rendre la vie moins simple qu'il le pourrait.

S'il ne fait aucun doute que l'existence de nos ennemis dépend entièrement de la volonté d'Hachem, leur présence en ce monde sert un seul objectif : celui de nous rapprocher du Maître du monde. À l'image d'un père qui inflige une punition à son fils, le Créateur érige des ennemis sur notre chemin pour nous réveiller au spirituel.

mardi 14 décembre 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:6

Bad Guys by Justin Aerni

“Tu as détruit des peuples, perdu l'impie : leur nom, Tu l'as effacé à tout jamais.” (Psaumes 9:6)

Dans le verset précédent, le Roi David déclarait la perfection absolue de la Justice divine. Venant du Créateur, les erreurs, retards, incompréhensions, corruptions... n'existent pas et il est inutile d'espérer en voir un jour ! Ce qui est dû est donné et ce qui est mérité est accordé. Ceci fonctionne dans les deux sens : le positif et le négatif

Les méchants : une existence temporelle

Lorsque nous rencontrons une personne qui nous importune, que D-ieu nous préserve, nous pensons souvent que la vie serait plus facile en son absence. Des petits tracas quotidiens aux situations réellement dangereuses, nous demandons alors à D-ieu d'ôter cet obstacle à une tranquillité d'esprit et à une sécurité dont chaque individu a besoin pour mener une vie paisible.

Évidemment, nous avons raison de prier pour notre salut et dans les moments d'opposition, il est tout à fait naturel de demander l'aide du Maître du monde. Pourtant, nous ne devons jamais oublier que l'autorité à laquelle nous nous adressons pour être sauvés est aussi celle qui met devant nous l'obstacle qui nous dérange tant. En ce monde, point de hasard : tout est souhaité, voulu et programmé par Hachem.

C'est précisément pour cette raison que la disparition des personnes méchantes et mauvaises peut intervenir aussi vite qu'elles sont apparues. Dans les deux cas, elle ne font que répondre à une décision céleste qui se sert d'elles pour nous aider à trouver le droit chemin. Lorsque leur mission est atteinte, elle s'évaporent souvent plus vite qu'on s'y attendait.

L'histoire du peuple juif est longue et le nombre de nos ennemis est important. Combien de soi-disant « grandes nations » ou de « peuples éternels » avaient juré notre perte et s'étaient fixé comme objectif de nous effacer de la surface de la terre, qu'à D-ieu ne plaise ? Quelques siècles plus tard – ou mêmes seulement quelques décennies plus tard – que reste-t-il de ces nations et de ces peuples ? Ce sont eux qui ont disparu, tandis que le peuple juif continue sa marche vers le Divin. Quel contraste entre leur objectif déclaré et leur fin !

Cette leçon d'histoire peut nous aider dans la période perturbée dans laquelle nous vivons. De fait, il semble que le monde entier soit contre nous. Qu'il s'agisse de l'État d'Israël ou des membres du peuple juif qui vivent aux quatre coins du monde, les raisons d'espérer diminuent chaque année un peu plus. Qui peut aujourd'hui citer un allié certain et de confiance de l'État d'Israël ? Dans quel pays les juifs vivent-ils véritablement en toute tranquillité ?

Plutôt que de dépenser notre énergie à crier, se morfondre ou maudire, nous devons prendre conscience que tous nos opposants sont voulus par le Créateur. Ainsi, n'est-il pas plus intelligent de s'adresser à la source plutôt qu'à sa volonté ? Ainsi, ce sont nos prières que nous devons multiplier pour voir le ciel s'éclaircir ; ce sont nos actions que nous devons essayer de coller à la Volonté divine ; ce sont nos pensées que nous devons parvenir à rendre plus belles, plus saintes. C'est de la sorte que nous ferons pencher la balance en notre faveur.

S'il est impossible à l'entendement humain de comprendre la façon précise dont fonctionne la Justice divine, une chose est certaine : en suivant le désir de D-ieu, nous faisons notre part de notre travail. Si les difficultés surgissent, nous pourrons alors plus facilement demander à Hachem de faire la Sienne !

À suivre...

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dimanche 5 décembre 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:5

Mysore Palace - Golden Throne

“Oui, Tu as fait triompher mon droit et ma cause ; Tu a pris place sur Ton trône en Juge équitable.” (Psaumes 9:5)

Quelle est la définition du couple idéal ? N'est-ce pas lorsque le plaisir et la volonté d'un conjoint devient également ceux de l'autre ? Lorsque de l'Autre nous acquérons son essence, le sentiment d'unité est absolu et l'unicité ainsi atteinte est d'une force et d'une puissance indestructibles. Lorsque la Volonté divine devient la nôtre, nous sommes inclus en le Maître du monde et c'est toute notre vie qui acquiert sa véritable signification.

Lui c'est Lui et moi c'est Lui

Un jour, un homme politique avait désiré marquer les différences qu'il possédait par rapport à son mentor. En quelques mots, il avait ainsi résumé la situation : « Lui c'est lui et moi c'est moi.» Dans notre relation avec le Créateur, cette affirmation est l'exact opposé de ce qui doit être notre objectif ultime : nous rapprocher autant que possible d'Hachem.

L'homme est une machine dont le pouvoir de créer des désirs est immense, presque infini. Peu importe où nous nous trouvons, ce que nous regardons ou ce dont nous avons réellement besoin : nous avons le plus souvent une ide précise à propos de ce que nous souhaitons obtenir dans la vie. Cette réalité est notre quotidien et en fait, on aurait tort de s'en offusquer : n'est-ce pas D-ieu Lui-même qui nous a créés de la sorte ? Cependant, les difficultés apparaissent si nous nous entêtons.

Lorsque le Maître du monde nous fait savoir que telle est Sa volonté, nous devons mettre de côté nos idées premières et emprunter avec empressement, joie et trépidation le nouveau chemin qui s'offre devant nous. Ce type de situations se répète chaque jour et même plusieurs fois par jour. Il est inutile de chercher des exemples d'instants uniques et grandioses dans notre vie afin d'appliquer ce principe. C'est surtout dans nos gestes et nos décisions quotidiens que nous pouvons jauger de notre capacité à mettre en pratique cette belle leçon.

S'agit-il d'un appartement que nous désirions acheter et qui vient de partir entre les mains d'une tierce personne ? Pour quelle raison devrions-nous nous énerver ? Hachem nous a appris que ce deux pièces ne nous était pas destiné ! Avons-nous postulé pour un emploi qui nous semblait particulièrement lucratif... avant d'apprendre que notre candidature est refusée ? D-ieu nous a certainement sauvé d'un travail qui se serait révélé catastrophique pour nous ! Rêvons-nous constamment de gâteaux, de glaces et d'autres douceurs... jusqu'au jour où notre docteur nous apprend que le sucre nous est interdit ? Le Maître du monde vient de revêtir Ses habits de diététicien pour nous sauver d'une grave maladie ! Etc.

Dans tous ces exemples, nous devons remercier Hachem pour nous montrer la voie à suivre, la voie qui est en fin de compte la nôtre. Comment pourrions-nous être à ce point prétentieux pour penser que ce que nous désirions aurait été préférable à ce que nous avons reçu ? Le Ciel pourrait-il faire une erreur à notre égard ? Que D-ieu nous garde d'une telle pensée !

Si nous savons avec une certitude totale que ce qui fait notre vie représente constamment la justice parfaite, que pouvons-nous dire d'autre au Créateur que Son trône est équitable et Sa justice exemplaire ? En pensant de la sorte, nous serons remplis d'une joie constante, dans toutes les situations et chaque jour de note vie. Heureuses sont les personnes qui vivent selon cette perspective !

À suivre...

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mercredi 1 décembre 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 9:4

The night of the native warriors

“Que mes ennemis lâchent pied et reculent, qu’ils trébuchent et périssent en Ta présence.” (Psaumes 9:4)

Dans le verset précédent, le Roi David avait déclaré sa joie à servir D-ieu et son désir d'exulter en le Créateur. Cette envie de rapprochement avec le Divin fait naître une sorte de complicité entre Hachem et Son serviteur. C'est cette complicité qui permet au véritable serviteur de D-ieu d'être persuadé que ses ennemis périront un jour ou l'autre.

La volonté de vaincre... grâce à D-ieu

La force de caractère est un aspect indispensable de l'homme. En son absence, nous sommes constamment bousculés par les évènements tourmentés de ce monde et la tranquillité d'esprit devient un concept qui s'éloigne chaque jour un peu plus de nous. Nos opposants sont nombreux : à notre emploi, dans notre quartier, dans la rue, au sein même de notre famille... Si nous n'y prenons pas garde, nous lâchons pied et touchons rapidement le fond, qu'à D-ieu ne plaise.

Cependant, si nous refusons de baisser les bras et que nous sommes résolus à faire face à nos défis quotidiens – petits et grands – les éclaircies se succèderont et avec chacune, un plaisir indescriptible de plus en plus profond et d'une exquise finesse nous accompagnera. Malgré tout, un danger nous guette : celui de l'orgueil et de la pensée que nous avons vaincus nos ennemis, que nous avons été plus intelligents et qu'en fin de compte, nous avons pris les bonnes décisions.

Cela est le lot des personnes qui ne font pas le lien entre leur présence en ce monde et le Maître du monde. Peu importe si ces personnes prétendent croire en D-ieu et possèdent toutes les apparences des individus dotés d'émouna (en d'autres termes : si elles semblent être « religieuses »). Si une personne s'accorde un mérite quelconque dans les succès de sa vie, elle est victime de son orgueil et rejette d'un revers de main la grâce céleste qui lui a permis de vaincre ses ennemis.

Le Roi David le savait bien : c'est en priant Hachem que nous reconnaissons que le salut peut venir seulement du Ciel. Non seulement c'est un décret divin qui nous permet de vaincre de nos adversaires, mais c'est également un décret de ce type qui peut nous faire croire en la disparition pure et simple de certains de nos ennemis, si ce n'est tous.

En aucun cas, cette vérité nous permet de penser que nous pouvons nous croiser les bras et attendre que les tourmentes se dissipent. Nos patriarches nous ont appris la démarche à suivre : faire les efforts nécessaires et véritables pour réussir, tout en priant et demander à D-ieu de venir nous sauver de nos tourments. Celui qui se relâche dans ses efforts fait preuve d'une faiblesse évidente. Cependant, celui qui croit en sa propre force est également fautif.

L'individu qui possède l'émouna est celui qui sait qu'il ne peut s'accorder aucun mérite en ce bas-monde. De fait, chaque mérite que nous pensons pouvoir nous donner est autant de bonté que nous ôtons à Hachem . N'est-ce pas là la plus grande preuve d'ingratitude que nous pouvons afficher à l'égard du Créateur ? Prenons garde à rester éloignés de cet orgueil pernicieux et remercions D-ieu pour les nombreuses faveurs qu'Il nous accorde.

À suivre...

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