dimanche 1 août 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:5

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:5

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Si j'ai rendu la pareille à mes amis, moi qui a épargné ceux qui étaient mes persécuteurs que je n'avais pas provoqués.” (Psaumes 7:5)

Dans le verset précédent, le Roi David attirait notre attention sur l'importance de rester éloigné de l'iniquité et de l'injustice, peu importe la forme qu'elle peut prendre. Dans ce verset, David met l'accent sur la différence qui existait entre son comportement – empreint de justice et de droiture – et celui de ses adversaires.

Surtout, ne pas s'abaisser

Nous essayons fréquemment de rester juste, loyal et honnête dans nos rapports avec nos contemporains. Dans nos contacts amicaux, professionnels et de voisinage, nous faisons toujours l'effort de ne pas mentir, tricher, voler... Cependant, cette attitude ne fait pas l'affaire des forces du mal. Celles-ci ne désirent qu'une chose : nous éloigner de D-ieu. À cette fin, elles utilisent un argument enfantin, mais qui nous tomber régulièrement dans leur piège.

S'il n'est déjà pas facile de rester droit en ce monde, il devient presque impossible de le rester lorsque nous pensons avoir été la victime d'une injustice. Untel aurait dû nous rendre la monnaie de nos achats ? Nous ne l'oublierons pas lors d'une prochaine visite ! Un autre ne nous a pas rendu le service que nous pensions pouvoir recevoir de sa part ? Qu'il vienne un jour ou l'autre nous demander quelque chose !

Cette vision du monde est abominable et nous conduit tout droit dans les bras des forces de la mort. Pendant ce temps, le Créateur pleure. Lui qui nous a créés pour que nous L'appelions dans toutes les situations de la vie... y compris celles qui nous semblent difficile à supporter. Le choix est devant nous : le chemin de la Sainteté – sur lequel nous restons droits – ou celui de la mort – sur lequel tous les coups sont permis.

En y pensant, lorsque nous rendons un mauvais coup sous le prétexte d'en avoir reçu un, nous agissons avec l'intelligence d'un enfant. En s'abaissant à ce niveau, nous ne faisons certainement pas honneur à notre rang de personne adulte, dotée de toutes ses fonctions intellectuelles.

« David, pour quelle raison as-tu frappé ton petit frère ? » s'exclame une mère qui vient d'assister à une dispute entre ses deux fils. « Parce qu'il vient de me frapper ! » répond le petit garçon. « Voyons David, ce n'est pas une bonne raison ! Ce n'est pas parce qu'il t'a fait quelque chose de mal que tu dois – toi-même – faire une chose qui n'est pas bien ! » Combien de fois un parent répète-t-il cette phrase avant que l'enfant la comprenne réellement ?

En nous comportant mal parce que nous nous avons été maltraité, à qui ressemblons-nous ? À tout, sauf à un être humain qui cherche à se rapprocher du Divin. C'est ce pari extraordinaire qu'a tenu – durant toute sa vie – le roi David : rester irréprochable, même à l'encontre de ses persécuteurs. C'est parce que cela est d'une difficulté extrême que David le mentionne dans son livre des Téhilim. Puissions-nous tenter chaque jour en ce monde de tenir le même pari. D'autre part, si nous ratons et que nous chutons de notre niveau, redoublons nos prières afin de demander l'aide du Ciel. Celle-ci sera encore plus importante à obtenir !

À suivre...

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