dimanche 11 juillet 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:2

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:2

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Éternel, mon D-ieu, en Toi je m'abrite ; assiste-moi contre tous mes persécuteurs, délivre-moi.” (Psaumes 7:2)

Poursuivi par le Roi Saül et ses partisans, David savait que son salut dépendait de la volonté du Créateur. Certes, il devait prendre toutes les mesures nécessaires afin de se sauver de la situation dangereuse dans laquelle il se trouvait, mais il savait qu'en fin de compte, tout dépend du Ciel

Un abri et un Sauveur éternel

Cela peut être comparé à un abri que nous cherchons lors d'une forte averse. D'un côté, nous sommes obligé de fournir un minimum d'efforts : ceux qui nous permettront d'aller en direction de l'abri et d'y entrer pour nous y protéger. D'autre part, nous savons très bien qu'en l'absence d'abri, tous les efforts du monde ne nous empêcheront pas d'être rapidement trempé.

Hachem est notre abri et en Son absence, nous ne possédons aucune chance de survie. C'est cette vérité simple que le Roi David proclame à voix haute dans ce verset. Trop souvent, nous pensons que ce monde possède un nombre important d'abris de toutes sortes : l'argent, notre intelligence, le bon sens... Pourtant, tous ces soi-disant abris ne peuvent nous servir que si D-ieu l'a décidé. C'est de Lui que dépend la solidité de chacun d'entre eux.

Des millions d'euros peuvent s'envoler en quelques minutes en fumée (vol, krach boursier...) ; également, l'accumulation d'argent n'est jamais une garantie de bonheur ici-bas. Plutôt, c'est du Ciel que tout est décidé. Si nous dépendons uniquement de notre intelligence, nous trouverons toujours une tierce personne qui l'est plus que nous et qui sera préférée à nous.

Devant les défis de la vie quotidienne, il est important de se souvenir que notre abri se tient sous les ailes de la Providence divine. Si nous désirons rencontrer le succès, avoir un esprit reposé ou ne pas devoir faire face à une opposition trop féroce dans notre environnement habituel, nous devons en faire la demande au Maître du monde.

À l'image de David, nous devons faire ce que nous pouvons afin d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés (travailler, étudier, demander conseil...). Cependant, la nature de chaque événement que nous vivons est donnée par les voies célestes, selon les critères de la Justice divine. Si nous l'oublions – et que nous croyons que notre réussite dépend seulement de nous – nous courrons le risque de faire face à des échecs répétés et douloureux, qu'à D-ieu ne plaise.

N'étant pas parfait, nous faisons régulièrement des fautes et des erreurs. C'est pour cette raison que le Roi David conclut le verset par un appel pressant qui concerne sa libération. Celle-ci est la conséquence de nos fautes, qui nous font devenir le prisonnier du mauvais penchant et l'esclave de nos désirs et envies physiques.

Une faute ne doit jamais être l'occasion de penser que D-ieu ne nous aime plus. Un enfant qui a peiné son père est toujours aimé par lui. La tristesse peut sans doute envahir l'esprit du père, mais l'amour qu'il porte à son fils reste le même. Il en est de même avec Hachem. Si nous devons prier abondamment pour ne pas fauter ni transgresser, lorsque nous tombons, le Créateur attend une seule chose : que nous Lui tendions la main pour être délivré des griffes de la mort dans lesquelles nous sommes coincé.

« Maître du monde ! Viens à mon secours afin de me protéger des forces du mal qui désirent m'éloigner de Toi et m'attirer dans un monde opposé au Tien. D'autre part, lorsque j'ai fauté, ne perds pas espoir en moi. Plus ma chute est grande, plus Ton aide m'est indispensable. Délivre-moi des forces de la mort et éclaircis mon ciel ; fais-moi voir la Lumière divine qui m'aidera à m'élever vers Toi. Amen ! »

À suivre...

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