mercredi 21 juillet 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:4

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:4

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Éternel, mon D-ieu, si j'ai agi de la sorte, s'il y a de l'iniquité en mes mains,” (Psaumes 7:4)

Avec ce verset, le Roi David commence à dresser la liste d'injustices qui menaceraient sa propre vie s'il les avait commises. Ceci est une vérité absolue : même si la Justice divine se situe au-delà de l'entendement humain, nous pouvons être certains que rien n'arrive par hasard dans la vie de chaque personne et que l'injustice n'est pas incluse dans les attributs du Créateur.

Ne pas prêter le flanc

L'alpiniste qui part à la conquête d'une montagne élevée en portant seulement une tenue sportive légère s'expose à des dangers évidents : le froid, les pierres tranchantes, les morsures de serpents... En n'étant pas équipé comme il devrait l'être, son ascension possède peu de chances de réussite. D'autre part, s'il a pris les précautions nécessaires, il augmente d'une façon significative son potentiel d'atteindre sa destination finale. Dans notre vie quotidienne, nous sommes tous des alpinistes d'un type particulier.

À bien des regards, la vie ressemble à une suite de montées et de descentes. Les heureux et bons moments sont suivis par des moments plus difficiles dans lesquels les crises et les tensions surviennent sans crier gare, qu'à D-ieu ne plaise. Aux heures d'euphorie succèdent les larmes de la peine. Nous ne pouvons certainement pas contrôler la totalité des évènements qui nous touchent, mais en même temps, nous devons faire attention à ne pas devenir une proie facile.

À l'image de l'alpiniste qui s'équipe d'une façon complète avant de partir à l'assaut d'une montagne, nous devons prendre toutes les précautions possibles pour affronter les défis d'une manière optimale. À cette fin, nous devons multiplier les prières, les bonnes actions et ne commettre aucune injustice : contre Hachem, notre prochain et nous-mêmes. C'est seulement après avoir fait notre part du travail (hichtadlouth) que nous pourrons nous adresser au Créateur pour qu'Il fasse la Sienne, en quelque sorte.

Nous vivons dans un monde difficile et dans lequel le mensonge, le vol et les tricheries de toutes sortes sont courantes. Ainsi, il est tentant de nous fondre dans la masse et d'adopter un comportement identique à la plupart de nos contemporains. Si un « petit » mensonge nous permet d'obtenir une grande faveur, pour quoi ne pas le prononcer ? Si un vol « anodin » peut nous permettre d'obtenir un avantage substantiel, ne serions-nous pas simples d'esprit pour ne pas le commettre ? La liste est longue de tous les comportements honteux que nous justifions par celui de nos semblables. « Dans la mesure où tout le monde le fait... »

À l'heure du coucher, lorsque l'heure est favorable pour dresser le bilan de notre journée, les chances sont grandes que nous ne puissions pas être très fiers de nous. Nous ne sommes pas le plus grand Sage de notre génération, nos pensées ne sont pas toujours saintes et nos désirs sont souvent en contradiction avec la Volonté divine. Cependant, certaines choses sont sous notre contrôle... si nous le souhaitons réellement.

Il existe une grande satisfaction à pouvoir déclarer au Maître du monde : « Je n'ai volé personne ! Je n'ai menti à personne ! Je n'ai fait du mal à personne ! » De fait, si nous avons été suffisamment pointilleux dans nos rapports avec nos contemporains afin de ne pas leur faire de tort, nous pourrons tirer une source importante de vitalité spirituelle en cet accomplissement.

Cela n'est pas anodin. À l'heure où le vol, le mensonge et la tricherie sont devenus un sport répandu dans l'ensemble des pays de la planète, si nous cherchons – en toute sincérité – à être inclus parmi les êtres rares dont l'honnêteté reste un pilier central de leur vie, le Ciel ne pourra pas l'ignorer. Puisse les iniquités de toutes sortes rester éloignées de nous !

À suivre...

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dimanche 18 juillet 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:3

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:3

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Sans cela, on déchirerait mon âme, tel un lion ; on me mettrait en pièces et nul ne me sauverait.” (Psaumes 7:3)

Dans ce verset, le Roi David affiche avec une vérité crue l'intention ultime du mauvais penchant : nous mettre en pièces et nous perdre définitivement, que D-ieu nous préserve. C'est parce que nous ignorons trop souvent la volonté féroce des forces du mal que nous tombons dans les pièges qu'elles nous tendent régulièrement.

Un monde à découvrir

Imaginez que vous avez trouvé un endroit paradisiaque pour passer vos vacances. Selon vos critères, cet endroit représenterait le paradis sur terre : beauté du paysage, température idéale, calme absolu... Afin de conserver à cet endroit ses avantages uniques, vous ne voudriez certainement pas que tout le monde connaisse son existence et vous seriez le dernier pour en parler ouvertement.

Les forces du mal déploient toutes leurs forces pour nous tenir éloignés du monde de l'émouna (foi). Leurs représentants sur terre – les personnes sans émouna – ignorent ce monde et lorsqu'elles en parlent, c'est le plus souvent pour s'en moquer. De fait, les personnes qui se définissent comme croyantes sont perçues comme peu intelligentes, naïves et d'un autre monde. Les forces du mal ont bien fait leur travail !

En vérité, le mauvais penchant redoute l'intérêt que nous pouvons porter à l'émouna et au rôle de D-ieu dans notre vie. Afin de nous tenir loin de ce monde, il essaie sans cesse de nous convaincre qu'il n'existe pas. Un bref regard autour de nous révèle une absence presque totale du fait spirituel : dans les médias, les arts, la vie quotidienne de la plupart des personnes... Ainsi, ce qui est pourtant l'essence de l'être humain a été évacué de notre monde. En d'autres termes, nous avons été mis en pièces, sans même mener le combat.

Une personne en danger crie à l'aide. Cependant, si elle ne sait pas que sa situation est périlleuse, elle ne pensera même pas à réfléchir sur son propre sort. Ceci correspond à la situation de la majorité d'entre nous : nous poursuivons des objectifs matériels (posséder plus d'argent, une plus grande maison, une plus belle voiture...) toute notre vie, sans réaliser que l'essentiel de notre existence se situe ailleurs.

Lorsqu'une personne quitte ce monde, le Tribunal céleste lui demande de justifier ses choix de vie et d'expliquer les raisons de son éloignement avec le Divin. Si une personne décrit ses efforts constants – lorsqu'elle était en vie – pour se rapprocher d'Hachem et la force formidable du mauvais penchant qui l'a faite tomber maintes fois, sa situation ne sera sans doute pas mauvaise.

Cependant, que dira l'individu qui devra avouer ne pas avoir voulu relever le défi ? Que pourra-t-il dire pour justifier sa vie entièrement dépourvue de spiritualité, de la présence de D-ieu, des commandements qu'il devait étudier et suivre... ? Malgré toute la bonne volonté que cet individu pourra alors afficher, il sera trop tard : après sa mort, une personne ne peut plus s'élever spirituellement.

Un lion n'affiche aucune compassion pour sa proie : il la dépèce et il l'abandonne lorsqu'il n'en reste plus rien. Lorsque notre existence spirituelle est en lambeaux, les forces du mal se réjouissent de l'état peu enviable dans lequel nous nous trouvons. Pourtant, aussi longtemps que nous vivons, il est temps de se réveiller et de ne plus vouloir jouer le rôle de la victime.

Certes, il n'est pas facile de sortir de la torpeur spirituelle. À qui s'adresser ? Quelles questions poser ? Par où commencer ? Etc. La première chose à faire est de prendre un peu de recul sur la vie folle que nous menons et de nous interroger si cela – et rien que cela – doit nécessairement être ce que nous devons faire. Ensuite, il faut commencer à réfléchir sur les autres avenues qui s'offrent à nous : la volonté du Créateur, notre mission sur terre, nos devoirs envers les autres... Rapidement, une personne nous sera utile pour partager notre réflexion et nous permettre d'avancer sur ce chemin doux et inconnu. Pour la trouver, il faut multiplier les prières et faire confiance au Maître du monde qui nous la fera rencontrer certainement en temps voulu.

Alors, en peu de temps nous aurons changé notre statut de victime en joueur actif de notre propre vie. Quelle joie à crier sur les toits du monde !

À suivre...

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dimanche 11 juillet 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:2

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:2

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Éternel, mon D-ieu, en Toi je m'abrite ; assiste-moi contre tous mes persécuteurs, délivre-moi.” (Psaumes 7:2)

Poursuivi par le Roi Saül et ses partisans, David savait que son salut dépendait de la volonté du Créateur. Certes, il devait prendre toutes les mesures nécessaires afin de se sauver de la situation dangereuse dans laquelle il se trouvait, mais il savait qu'en fin de compte, tout dépend du Ciel

Un abri et un Sauveur éternel

Cela peut être comparé à un abri que nous cherchons lors d'une forte averse. D'un côté, nous sommes obligé de fournir un minimum d'efforts : ceux qui nous permettront d'aller en direction de l'abri et d'y entrer pour nous y protéger. D'autre part, nous savons très bien qu'en l'absence d'abri, tous les efforts du monde ne nous empêcheront pas d'être rapidement trempé.

Hachem est notre abri et en Son absence, nous ne possédons aucune chance de survie. C'est cette vérité simple que le Roi David proclame à voix haute dans ce verset. Trop souvent, nous pensons que ce monde possède un nombre important d'abris de toutes sortes : l'argent, notre intelligence, le bon sens... Pourtant, tous ces soi-disant abris ne peuvent nous servir que si D-ieu l'a décidé. C'est de Lui que dépend la solidité de chacun d'entre eux.

Des millions d'euros peuvent s'envoler en quelques minutes en fumée (vol, krach boursier...) ; également, l'accumulation d'argent n'est jamais une garantie de bonheur ici-bas. Plutôt, c'est du Ciel que tout est décidé. Si nous dépendons uniquement de notre intelligence, nous trouverons toujours une tierce personne qui l'est plus que nous et qui sera préférée à nous.

Devant les défis de la vie quotidienne, il est important de se souvenir que notre abri se tient sous les ailes de la Providence divine. Si nous désirons rencontrer le succès, avoir un esprit reposé ou ne pas devoir faire face à une opposition trop féroce dans notre environnement habituel, nous devons en faire la demande au Maître du monde.

À l'image de David, nous devons faire ce que nous pouvons afin d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés (travailler, étudier, demander conseil...). Cependant, la nature de chaque événement que nous vivons est donnée par les voies célestes, selon les critères de la Justice divine. Si nous l'oublions – et que nous croyons que notre réussite dépend seulement de nous – nous courrons le risque de faire face à des échecs répétés et douloureux, qu'à D-ieu ne plaise.

N'étant pas parfait, nous faisons régulièrement des fautes et des erreurs. C'est pour cette raison que le Roi David conclut le verset par un appel pressant qui concerne sa libération. Celle-ci est la conséquence de nos fautes, qui nous font devenir le prisonnier du mauvais penchant et l'esclave de nos désirs et envies physiques.

Une faute ne doit jamais être l'occasion de penser que D-ieu ne nous aime plus. Un enfant qui a peiné son père est toujours aimé par lui. La tristesse peut sans doute envahir l'esprit du père, mais l'amour qu'il porte à son fils reste le même. Il en est de même avec Hachem. Si nous devons prier abondamment pour ne pas fauter ni transgresser, lorsque nous tombons, le Créateur attend une seule chose : que nous Lui tendions la main pour être délivré des griffes de la mort dans lesquelles nous sommes coincé.

« Maître du monde ! Viens à mon secours afin de me protéger des forces du mal qui désirent m'éloigner de Toi et m'attirer dans un monde opposé au Tien. D'autre part, lorsque j'ai fauté, ne perds pas espoir en moi. Plus ma chute est grande, plus Ton aide m'est indispensable. Délivre-moi des forces de la mort et éclaircis mon ciel ; fais-moi voir la Lumière divine qui m'aidera à m'élever vers Toi. Amen ! »

À suivre...

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mardi 6 juillet 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:1

Lire les Téhilim (Psaumes) 7:1

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

Chigayon de David, qu'il chanta à l'Éternel à propos de Couchi, le Benjamite.” (Psaumes 7:1)

Le mot « Chigayon » est un mystère dont la révélation nous sera révélée avec l'arrivé de Machia'h. Il existe plusieurs interprétations pour ce mot et chacune d'elles dépasse le cadre de notre commentaire. Nous en retenons une : le chigayon était un instrument de musique dont les Lévites se servaient à l'époque du Temple de Jérusalem. Grâce au chigayon, le chœur des Lévites pouvait jouer de superbes airs de musique en l'honneur du Créateur.

Un hommage à son ennemi

Le « Couchi » (« noir ») auquel fait référence le Roi David est le Roi Saül, premier roi du Royaume d'Israël. Ce surnom peu habituel s'explique grâce à une analogie : de la même façon qu'un homme dont la peau est noire se distingue de son entourage, Saül fut unique dans sa piété et son sacrifice de soi pour servir Hachem. En ces domaines, il dépassa les hauteurs – pourtant impensables – qu'atteignit David.

Il n'existe pas dans le monde deux personnes identiques. Si l'une possède certaines qualités, une autre en a d'autres. Si l'une affiche des défauts, une autre en a également, même s'ils sont différents. Aucun individu ne peut être certain de sa perfection et en même temps dénoncer qu'un autre ne possède que des défauts. Plutôt, il faut toujours essayer de garder une certaine mesure, même si le plus souvent, nous n'avons aucune raison de porter un jugement à propos de tierces personnes.

Nous aimerions vivre dans un monde simple, même si le nôtre est d'une complexité étonnante. Ainsi, il est plus facile de penser d'une personne qu'elle est bonne, tandis que nous pensons qu'une autre est méchante. Pourtant, la réalité est différente : il est évident que la « bonne » personne possède tout de même des défauts et que la « mauvaise » n'est pas entièrement noire.

Afin de mieux comprendre le travail de réflexion que nous devons faire, il nous suffit de penser à nous-mêmes. N'avons-nous pas fauté un jour ou l'autre ? N'avons-nous blessé personne dans notre vie ? Que dirions-nous si une tierce personne nous définissait uniquement par rapport à cette faute ou à cette erreur ? Ne penserions-nous pas qu'il s'agit d'une injustice évidente ?

Lorsque nous voyons un tiers commettre une faute, nous devons obligatoirement faire la différence entre ce que nous avons vu et la personne en question qui doit être considérée comme un ensemble. Avant tout, nous devons nous demander s'il est utile de porter un jugement sur ce que nous avons vu. De fait, nous n'avons aucune obligation d'avoir une opinion précise sur tout le monde !

Ensuite, nous devons faire tous les efforts possibles afin de trouver des explications plausibles pour expliquer ce que nous avons vu d'une façon positive. Si nous possédons de bonnes raisons pour être inquiet (la personne en question est un de nos enfants, notre associé en affaires...), nous devons consulter immédiatement une autorité rabbinique compétente qui nous expliquera ce qui doit être fait. En aucun cas, nous ne devons parvenir à une conclusion rapide qui a toutes les chances d'être fausse et injuste.

Malgré l'opposition féroce qui l'avait opposé à Saül, Hachem reprocha à David d'avoir célébré la mort du Roi d'Israël. C'est pour expliquer son erreur à David que D-ieu lui rappela que Saül lui avait été supérieur en certains domaines. Certes, une personne peut avoir des torts évidents (dont nous devons cependant être certains), mais nous ne devons pas ignorer pour autant ses qualités.

L'entente au sein du peuple d'Israël est un élément important de notre relation avec le Maître du monde. Penser d'une façon positive, c'est aussi essayer de voir les bons aspects chez les autres, même s'ils ne sont pas toujours faciles à déceler. Les personnes qui essaient de faire ces efforts sont chéries de D-ieu. Heureuses sont-elles !

À suivre...

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jeudi 1 juillet 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 6:11

Lire les Téhilim (Psaumes) 6:11

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Qu'ils aient honte et qu'ils soient absolument terrifiés tous mes ennemis ! Ils se repentiront et ils auront instantanément honte.” (Psaumes 6:11)

Nos ennemis sont tous ceux qui désirent nous empêcher de servir D-ieu selon Sa volonté et dans la joie. Lorsque nous parvenons à déjouer leurs plans et à réaliser une mitswa, nous les remplissons de honte. Le plus grand de nos ennemis est celui qui réside en nous : le mauvais penchant qui essaie continuellement de nous convaincre à tout faire... sauf la volonté du Ciel.

Un combat pour la vie

Certains des combats que nous menons dans la vie sont provisoires. Un patron irascible, un voisin méchant, une rencontre fortuite... Même si chacune de ces personnes peut s'opposer à nous – et rendre notre vie difficile – la place qu'elles tiennent dans notre environnement est temporaire. De fait, un emploi et vite perdu... avant d'en retrouver un autre ; changer de quartier ou de ville au cours d'une vie est une chose commune et la mauvaise rencontre que nous avons faite ne dure généralement pas longtemps.

Cependant, il existe un ennemi qui nous suit chaque jour de notre vie : le Yetser Hara' (le mauvais penchant). Cet ennemi ne possède qu'un seul objectif : celui de nous éloigner du Créateur, qu'à D-ieu ne plaise. Lorsqu'il n'y parvient pas, il essaie au moins de ralentir notre rapprochement avec le Divin. Le Yetser Hara' n'est pas seul : il a à sa disposition une horde de soldats qui revêtent une multitude de costumes : celles d'autres êtres humains, d'animaux, de plantes, d'objets...

Deux règles fondamentales sont à connaître dans ce combat de notre vie : 1) nous devons constamment affaiblir notre ennemi de toujours afin de mettre toutes les chances de notre côté ; 2) nous devons prier sans cesse pour qu'Hachem intervienne en notre faveur dans cette lutte. Sans cette intervention, nous n'avons aucune chance de l'emporter.

Affaiblir un ennemi est important, principalement lorsque celui-ci est extrêmement fort. Le Yetser Hara' est d'une puissance et d'une intelligence redoutables et ses astuces pour nous tromper sont innombrables. Ainsi, l'affaiblir est une obligation si l'on désire réellement faire pencher la balance en notre faveur.

De quelle façon affaiblit-on le mauvais penchant ? En priant, en étudiant la Tora et en faisant des mitswoth ! Chaque de ces actions représente un surplus de vitalité que nous ôtons au Yetser Hara' et que nous donnons à notre Yetser Hatov (bon penchant). De plus, si une mitswa est faite dans la joie de servir Hachem, cette vitalité est augmentée d'une façon significative.

Cependant, tous nos efforts seront vains si nous ne demandons pas à D-ieu de nous aider à gagner le combat. C'est une grande vanité que de se croire de taille à vaincre seul. C'est précisément afin d'observer notre attitude dans les moments difficiles de la vie – qui sont nombreux – que le Maître du monde nous a mis au monde. Si nous dirigeons nos appels sincères vers le Ciel et que nous faisons notre possible pour lutter et suivre la Volonté divine, nous remplissons notre rôle à la perfection, au-delà des fautes que nous avons commises.

D'autre part, si nous pensons pouvoir vaincre seul, nous commettons une faute grave dont les conséquences ne tarderont pas à s'abattre sur nous, que D-ieu nous préserve. L'aide du Ciel est vitale, chaque instant de notre vie, du jour de notre naissance jusqu'à notre disparition de ce monde.

À suivre...

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