dimanche 25 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:10

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:9

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Car dans leur bouche, il n'y a point de droiture ; leur cœur ne rêve que ruines. Leur gosier est un sépulcre béant ; ils rendent doucereuse leur langue” (Psaumes 5:10)

Le Roi David savait qu'il devait s'en remettre à Hachem pour trouver le droit chemin (verset précédent). Ceci n'était pas seulement une preuve d'humilité de sa part. La nature de notre combat avec les forces du mal est fortement marquée par celle des personnes méchantes qui s'érigent comme obstacles entre le Créateur et nous.

Un combat aux allures agréables

Trop souvent, nous vivons dans un rêve. De fait, nous pensons que les forces de la mort – qui désirent constamment nous éloigner de D-ieu – se présentent devant nous en nous montrant leur véritable visage. Certes, il peut nous arriver de rencontrer une personne qui nous conseille d'une façon directe de faire l'opposé de la Volonté divine, qu'à D-ieu ne plaise. Cependant, ce type de rencontre est rare par rapport à celles qui font notre quotidien.

Les habits que les forces du mal revêtent pour nous éloigner du Divin appartiennent le plus souvent à une des cinq catégories suivantes (classées selon la difficulté de les identifier) :

Transgresser, tout simplement

La première attaque des forces de la mort – celle qui est le plus facile à identifier – est celle qui consiste à nous conseiller de transgresser la volonté de D-ieu, simplement pour notre plaisir. « Vas-tu refuser d'aller à la plage avec tes amis, simplement parce que c'est Chabath ? » Cette attaque est celle où les forces du mal baissent leur masque et où elles se présentent à nous d'une façon ouverte. C'est aussi l'attaque qui est la plus facile à déjouer : si nous les écoutons, nous savons pertinemment que nous nous opposons à la volonté du Ciel.

Transgresser car notre situation le permet

Si la première attaque ne réussit pas, les forces de la mort s'adaptent et essaient de nous faire croire que selon notre situation, nous pouvons faire le contraire de ce nous devrions, que D-ieu nous préserve. « C'est certainement honorable d'avoir cherché à manger kacher, mais tu vois bien que cela n'est pas possible dans cette ville ! Vas-tu mourir de faim ? » Si nous baissons la garde, nous pouvons nous laisser convaincre facilement que nous possédons de bonnes raisons de faire une exception à la règle.

Ne pas faire, car cela n'est pas transgresser

Si les forces du mal ne parviennent pas à nous faire transgresser la volonté du Maître du monde, elles essaient au moins de ne pas nous faire saisir les opportunités que nous avons pour nous avancer vers Lui (à défaut de nous faire reculer, elles espèrent nous faire faire du surplace). « Vas-tu te lever si tôt pour aller prier ? Crois-tu qu'Hachem te reniera si tu rates seulement une prière ?! » De fait, ne pas faire une mitswa 'assé (un commandement positif) n'est pas aussi grave que transgresser une mitswa lo ta'assé (un commandement négatif). Pourtant, même si leur raisonnement sonne d'une façon agréable à nos oreilles, nous devons nous renforcer afin de ne pas les écouter.

Faire, car le Créateur l'a dit

À ce niveau, les forces de la mort se servent des mitswoth pour nous éloigner de D-ieu. De quelle façon cela est-il possible ? « Vas-tu refuser de prêter de l'argent à une âme juive ?! N'est-ce pas une mitswa d'aimer son prochain ? » Ainsi, nous sommes tentés de prêter une importante somme d'argent à un ami, même si notre femme l'attend avec impatience pour acheter des vêtement aux enfants ! Ainsi, en faisant une mitswa (qui dans ce cas, n'en est pas une), les forces du mal ont amené la discorde dans notre ménage, qu'à D-ieu ne plaise.

Transgresser car telle est la Volonté divine

Enfin, le niveau le plus difficile, est celui où les forces du mal essaient de nous convaincre que le mal est le bien et que le bien est le mal. « Ne vas-tu pas conduire ta voiture le Chabath afin d'aller à la synagogue ? Quelle stupidité ! D-ieu Lui-même te remerciera d'être allé prier en groupe ! » Les personnes tombées à ce niveau sont quasiment perdues et rien ne sert d'essayer de les convaincre. Pour les aider, nous devons prier le Ciel pour qu'il les repêchent le plus vite possible.

C'est pour toutes ces attaques vicieuses et dont les conséquences sont souvent désastreuses que le Roi David demandait l'Aide divine. Puissions-nous la demander sans cesse : chaque jour et chaque heure !

À suivre...

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mercredi 21 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:9

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:9

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Éternel, dirige-moi dans Ta justice à cause de mes adversaires ; rends Ton chemin droit devant moi.” (Psaumes 5:9)

Le Roi David était un Tsadiq complet. En lui, aucune imperfection, ni défaut. Sa vie fut vouée à l'étude, à la prière et à atteindre un seul objectif : remplir la volonté du Maître du monde. Pourtant, David demandait à Hachem de le diriger dans le chemin de la Justice divine. Pour quelle raison le Roi David ne pouvait-il pas découvrir ce chemin par lui-même ?

Un orgueil caché

Nous pensons souvent qu'avancer dans le chemin du rapprochement avec D-ieu dépend de nous. De fait, ne devons-nous pas – avant tout – vouloir faire le premier pas ? Ensuite, ne nous suffit-il pas d'étudier (la Tora, le Choul'han 'Aroukh, les livres de moussar...) pour découvrir la direction à suivre ? Partant, nous avons de bonnes raisons d'être surpris par la demande de David.

L'erreur que nous commettons est de penser que D-ieu est à notre disposition. Aussi longtemps que nous vivons loin de Lui – que D-ieu nous garde – nous pensons qu'Il n'aura pas d'influence sur notre vie. D'autre part, lorsque nous avons décidé de renouer avec nos Racines saintes, nous pensons que notre intelligence nous permettra d'avancer dans la bonne direction et que nous progresserons selon nos efforts. Cette description – largement répandue parmi nous – est la définition exacte de l'orgueil, notre pire ennemi.

Parce que nous sommes restés longtemps éloignés du Créateur, nous avons acquis aucune connaissance de Son monde et de ses caractéristiques. Pourtant, un aspect important à ne pas oublier de l'environnement dans lequel nous vivons est celui de la présence des forces du mal. Ce sont elles que David appelle (ses) « adversaires » et c'est à cause d'elles qu'il demandait à Hachem de lui rendre droit le chemin du rapprochement.

Les forces du mal possèdent de nombreuses astuces pour nous tromper, même lorsque nous faisons ce qui nous semble être la volonté du Ciel. Ce qui suit sont seulement deux exemples de leurs méthodes habituelles :

Une personne étudie la halakha sans comprendre réellement le fond du sujet de son étude, et fait maintenant de nombreuses fautes, qu'à D-ieu nous plaise. Les forces du mal lui ont caché le véritable sens du texte qu'elle étudiait... ainsi que le fait qu'elle se soit trompée !

Une autre personne pense bien faire en poussant les membres de sa famille à suivre le chemin direct du rapprochement. Même si son intention est excellente, les forces du mal le voient autrement. Celles-ci font que cette personne ne s'aperçoit pas que son enthousiasme et sa volonté d'avancer vers D-ieu à une vitesse soutenue agacent sa femme et ses enfants. En peu de temps, c'est toute la famille qui est sans dessus-dessous et en fin de compte, tous rejettent le chemin (qui semble réellement peu agréable) du rapprochement, qu'à D-ieu ne plaise.

Ces deux exemples – parmi tant d'autres – nous font comprendre que la protection de nos adversaires doit être assurée du Ciel avant que nous puissions penser avancer dans la bonne direction. Également, une fois ce chemin emprunté, les occasions ne manqueront pas d'en être détournés. Ceci est une raison supplémentaire pour faire appel à Hachem et à Son aide.

Nous le comprenons maintenant : le Roi David avait bien raison de s'adresser à D-ieu afin d'être protégé et pour avancer sur un chemin droit. Nous aussi, nous ne devons pas croire en notre réussite par nos efforts. Plutôt, nous devons la demander au Ciel, tout en faisant notre possible ici-bas pour suivre la Volonté divine.

À suivre...

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lundi 19 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:8

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:8

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Mais moi, grâce à Ton immense bonté, j'entre dans Ta maison ; je me prosterne dans Ton saint Temple, pénétré de Ta crainte.” (Psaumes 5:8)

Contrastant avec le traitement réservé aux personnes qui s'opposent à la Volonté divine (décrit dans les versets précédents), le Roi David décrit dans celui-ci l'immense bonté du Créateur.

Une vie de désir du Divin

Toute sa vie, David a désiré se rapprocher de D-ieu. Jour et nuit, il suppliait Hachem de lui montrer le chemin à emprunter et de l'aider à éviter les nombreux pièges que les forces du mal ne manquaient pas de lui tendre.

C'est parce qu'il souhaitait réellement se rapprocher du Maître du monde que le Roi David pouvait penser se rapprocher de Lui. Cependant, c'est en faisant appel à Sa bonté qu'il Le remerciait de le laisser entrer dans Sa maison : le Temple de Jérusalem.

Chaque jour, nous rencontrons un nombre infini d'occasions pour nous rapprocher de D-ieu et d'entrer – à notre façon – dans Sa maison. Un mot gentil à notre femme ; une histoire racontée à nos enfants ; une mitswa faite dans la joie... Certes, le Temple de Jérusalem a été détruit il y a bien longtemps ; cependant, le chemin de rapprochement est resté le même et le Créateur attend avec impatience que nous l'empruntions.

Si le rapprochement avec D-ieu se fait avant tout en respectant Sa volonté (c'est-à-dire Ses commandements), c'est Sa bonté qui nous permet d'avancer vers la bonne direction. Nous ne devons jamais commettre l'erreur de penser que nous sommes notre propre artisan dans le rapprochement : ceci serait de la fierté et de l'orgueil de notre part. Plutôt, nous devons faire notre maximum pour montrer à D-ieu que nous écoutons Sa voix... tout en Lui laissant les clés de notre succès entre les mains.

Le Roi David précise une notion importante dans notre relation avec Hachem. Si le but ultime de notre étude, de nos prières et de nos bonnes actions est de nous rapprocher du Maître du monde, nous devons prendre conscience que tout ceci doit nous permettre d'atteindre le niveau de la crainte de D-ieu (la crainte du Ciel).

De fait, c'est seulement la personne qui craint D-ieu qui peut en être proche. S'il est important d'étudier la Parole divine, le but ultime ne consiste pas à mémoriser le plus grand nombre de pages, de préceptes, de livres... Cette connaissance purement intellectuelle n'est pas celle qui nous rapproche d'Hachem. La personne qui entre dans la Maison de D-ieu est celle qui Le craint et pas celle qui peut seulement réciter par cœur des centaines de pages !

Craindre Hachem est possible si nous L'aimons. C'est également cet amour qui est notre motivation principale pour étudier et prier. Une autre page apprise ; une autre prière prononcée... Si nous aimons D-ieu, cela ne deviendra jamais ennuyeux, ni pesant. Un homme se lasserait-il de déclarer mille fois par jour sa flamme à la femme qu'il aime ? Également, chaque prière nous permet d'ouvrir notre cœur et de laisser entendre des paroles douces et belles : celles de notre amour pour notre Créateur.

Le Temple de Jérusalem était l'endroit où résidait la Présence divine en ce monde. C'est pour cette raison que c'est vers cette direction que nous nous tournons lorsque nous prions, même si le Temple n'est plus. Lorsque nous ne savons pas vers quelle direction nous devons faire face, c'est avec l'esprit que nous nous dirigeons vers Jérusalem pendant nos prières. Ceci est également une façon de dire au Maître du monde combien nous L'aimons.

P.S. : ce verset est inclus dans la prière « Ma Tovou » (« Qu'elles sont belles ») que nous récitons chaque matin en entrant dans la synagogue pour y prier.

À suivre...

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dimanche 11 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:7

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:7

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Tu détruis ceux qui profèrent le mensonge. L'homme de sang et de fourberie, l'Éternel l'a en horreur.” (Psaumes 5:7)

Dans ce verset, le Roi David poursuit la description imparable des personnes qui s'exposent à la Colère divine. Les individus auxquels David fait référence ici sont les mêmes que les « artisans d'iniquité » cités dans le verset précédent.

Le Monde à venir

Le concept de « Monde futur » est incompréhensible à l'entendement humain. Afin d'essayer de l'aborder, nous devons nous aider de l'émouna (la foi). Sa description est simple, tandis que sa compréhension dépasse nos limites.

La vie de chaque personne est divisée en deux parties nettement inégale : la première dure quelques années, la second est éternelle. Dans la première partie, nous vivons en ce monde et nous devons nous jouer des pièges et traquenards que les forces du mal nous tentent. Dans la seconde, nous vivrons en fonction de la réussite que nous aurons eu ici-bas.

Dans le monde matériel, la vie peut être remplie de joies ou de difficultés... selon notre choix. Si nous décidons de « vivre seuls », c'est-à-dire coupés d'Hachem, nous avons beaucoup de mal à supporter dans la bonne humeur les folies de ce monde. Cependant, si nous lions notre vie à la Présence divine, les évènements prennent une nouvelle tournure : celle de la joie et du bonheur constants.

Ceci est une vérité qu'il est impossible de décrire, mais qu'il faut vivre. À chaque pas fait en direction du Divin, les innombrables fardeaux de la vie moderne s'allègent les uns après les autres. Il faut le vivre pour le croire ! Notre point commun à tous et à toutes : vouloir emprunter ce chemin, le plus vite possible et le plus longtemps possible. Dans ce cas, les délices de la vie d'émouna nous seront révélés, à notre grande surprise.

Ôtons une idée fausse et farfelue de l'esprit de certaines personnes : avoir l'émouna ne signifie pas gagner le gros lot du Loto chaque semaine, ni recevoir des augmentations régulières de salaire, avoir une épouse qui répond d'une façon positive à toutes nos demandes, des enfants qui nous regardent comme on regarde la Lumière divine... Cette vie-là est celle inventée de toutes pièces par les individus qui ne désirent pas emprunter le chemin du rapprochement avec D-ieu et qui utilisent des prétextes afin de justifier leur comportement irresponsable.

Les évènements de la vie de deux personnes peuvent avoir la même nature. La première – sans émouna – les vivra difficilement – tandis que la deuxième les vivra dans la joie. Voici le secret de la vie d'émouna : changer notre perception des évènements de notre vie, plutôt que leur nature. C'est pour cette raison qu'il est difficile d'en parler, de l'expliquer... Si l'on désire y goûter, la seule solution est de faire le premier pas et de pousser le portillon de ce chemin ancestral.

Les personnes que détestent le Créateur ne sont pas celles qui n'empruntent pas ce chemin. Dans Sa compassion infinie, l e Maître du monde leur trouve toujours des excuses. Cependant, les individus qui se servent de leur intelligence pour détruire ce chemin du rapprochement s'exposent à la foudre céleste. Mieux vaut ne rien faire – même si cela est contraire au désir d'Hachem – plutôt que de vouloir s'attaquer à ceux qui sont sur ce Chemin saint.

À suivre...

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mercredi 7 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:6

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:5

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Les fanfarons ne peuvent se maintenir sous Ton regard ; Tu détestes tous les artisans d'iniquité.” (Psaumes 5:6)

Les « fanfarons » sont les personnes qui pensent pouvoir emprunter un chemin parallèle à celui de D-ieu, tandis que les « artisans d'iniquité » sont ceux qui s'opposent d'une façon directe au Créateur. Dans les deux cas, la réussite n'est pas leur lot.

Être plus fort que le mal

Un jeune enfant se saisit d'une pièce d'un puzzle et essaie de l'introduire dans un emplacement qui n'est pas le sien. Malgré les nombreuses tentatives, les chances de voir l'enfant réussir son entreprise sont nulles. En aucun cas nous ne pourrions penser qu'il parviendra à introduire la pièce : celle-ci n'est pas prévue pour entrer à cet endroit !

Lorsque nous pensons pouvoir mener une vie paisible et bercée par la réussite sans nous soucier de la Volonté divine, nous commettons une erreur grave. Le Maître du monde sait parfaitement les raisons de notre éloignement d'avec le Divin : éducation déficiente reçue pendant nos premières années, erreurs involontaires de notre part... Tous ces facteurs sont pris en considération par Hachem qui ne désire que notre bien.

Chaque individu est différent et le réveil spirituel qui doit être le nôtre n'est certainement pas le même que celui de notre voisin. Cependant, nous partageons tous un point commun : celui de multiplier nos efforts afin de saisir la main qu'Hachem nous tend pour nous permettre de nous rapprocher de Lui. À chacun son heure et sa forme, mais cette main est tendue à tous, sans exception.

La personne qui conduit sa voiture le Chabath – que D-ieu nous préserve – sans savoir pleinement la peine qu'elle inflige au Créateur n'est redevable qu'en partie de sa faute. Si l'éducation de cette personne n'a été faite que de Victor Hugo, des Simpson et de l'équipe de France de football, il tiendrait du miracle qu'elle se sente proche du spirituel. C'est pour cette raison que la compassion céleste possède de nombreuses raisons de s'appliquer sur nos pauvres personnes.

Pourtant, à plusieurs reprises au cours de notre vie, Hachem nous offre des opportunités uniques pour nous rapprocher de Lui. Ces opportunités peuvent prendre diverses formes : un livre que nous voyons « par hasard », une personne que nous rencontrons « sans le vouloir réellement »... Ces moments sont ceux qui ont été choisis par le Ciel pour nous faire réfléchir sur notre mode de vie et pour nous permettre de considérer notre vie sous un nouvel aspect.

Ceci est une règle absolue : nous pouvons mener notre vie avec D-ieu, sans Lui ou contre Lui. Dans le premier cas, l'intensité de notre rapprochement dépendre de notre volonté réelle d'y parvenir. Dans le second cas, Hachem continuera à nous envoyer des signes pour nous inciter à nous faire abandonner un chemin qui ne peur mener qu'à l'échec. Dans le dernier cas, les foudres du Ciel s'abattront un jour ou l'autre sur la personne – que D-ieu nous préserve – sans que celle-ci puisse trouver un prétexte à ses égarements spirituels.

Nous devons multiplier sans fin nos prières afin de ne laisser passer aucun signe envoyé par le Ciel. Peu importe le niveau auquel nous nous trouvons aujourd'hui : si nous affichons notre désir de vouloir écouter une autre voie, Hachem nous prendra Lui-même par la main afin de nous guider dans la bonne direction. Tout ce que cela demande est notre accord de principe. Puissions-nous le donner aussi souvent que possible et avec autant d'intensité que notre cœur nous le permet !

À suivre...

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jeudi 1 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:5

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:5

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Certes, Tu n'es point un D-ieu qui désire le mal ; le méchant ne trouve point accès auprès de Toi.” (Psaumes 5:5)

Dans ce verset, le Roi David expose un des principes du judaïsme, sans lequel il est impossible de se rapprocher avec joie et bonheur du Créateur.

Du bien, encore du bien, et toujours du bien

Nous pensons souvent que notre vie est faite de bien et de mal. Un tirage du loto favorable ? Quelle joie ! Un licenciement ? Quel désastre ! Pourtant, si nous comprenons que tout est souhaité du Ciel, comment expliquer le « mal » envoyé par D-ieu ? Celui-ci serait-Il méchant à Ses heures ? Également : pour quelle raison acceptons-nous le « bien » sans nous poser de questions ? Sommes-nous toujours persuadés de sa véritable nature ?

La première condition de notre rapprochement vers Hachem consiste à être modeste et à reconnaître les limites importantes de notre entendement. Il y a tellement de choses que nous ne pouvons pas expliquer en ce monde et nous désirerions comprendre la façon dont il est géré ? Vouloir avancer vers D-ieu, c'est faire preuve d'humilité. Les porteurs de gros sabots ne peuvent pas emprunter le chemin de l'éternité.

Voici une règle absolue et qui ne souffre d'aucune exception : le bien est D-ieu, tandis que le mal appartient aux sphères qui Lui sont éloignées. En d'autres termes, plus nous voyons le « mal », plus nous sommes éloignés du Maître du monde. À l'inverse, les personnes qui en sont très proches ne voient que le bien autour d'elles, même si nous appelons leur « bien », «  mal. »

Imaginons une personne qui est l'heureuse propriétaire de la plus belle et de la plus chère voiture du monde. Pourtant, lors des premières heures de conduite, elle s'aperçoit qu'elle a de la difficulté à maîtriser son nouvel engin. Si la personne est intelligente, elle n'expliquera jamais ses difficultés en accusant son véhicule de tous les maux. Plutôt, elle admettra modestement que sa conduite exige un apprentissage adéquat... qu'elle s'empressera d'apprendre dans sa volonté de conduire convenablement sa nouvelle voiture.

Lorsque nous avons de la difficulté à voir le bien dans certaines situations, nous accusons tout le monde et bien pire : nous remettons en question la droiture de la justice céleste, qu'à D-ieu ne plaise. Pour quelle raison ne cherchons-nous pas à comprendre avant d'accuser ? Pourquoi ne sommes-nous pas prêts à faire les mêmes efforts que pour une simple voiture ? Ce que nous appelons « mal » est le « bien » est nos Sages possèdent de nombreux éléments pour nous l'enseigner. Encore faut-il leur demander !

D'autre part, il existera toujours certaines choses que nous ne pourrons pas expliquer, sans nous en remettre à l'émouna (la foi.) Ceci n'est pas très difficile à comprendre : la confiance que nous plaçons en Hachem est notre meilleure preuve d'amour à Son égard. Si nous comprenions tout, qu'aurions-nous besoin d'émouna ! C'est précisément parce que nous ne pouvons pas tout comprendre, mais que nous avons foi en D-ieu, que nous aurons accès à la vie éternelle.

Nous l'avons dit au début de cet article : le rapprochement avec le Divin commence avec l'humilité. Les personnes qui ne désirent pas commencer à s'effacer ne peuvent pas atteindre les sommets spirituels. Pour elles, le monde reste un univers matériel dans lequel elles ne croient que ce qu'elles voient. Ces personnes sont de grands enfants : eux aussi ne croient que ce qu'ils voient !

À suivre...

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