jeudi 1 avril 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:5

Lire les Téhilim (Psaumes) 5:5

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Certes, Tu n'es point un D-ieu qui désire le mal ; le méchant ne trouve point accès auprès de Toi.” (Psaumes 5:5)

Dans ce verset, le Roi David expose un des principes du judaïsme, sans lequel il est impossible de se rapprocher avec joie et bonheur du Créateur.

Du bien, encore du bien, et toujours du bien

Nous pensons souvent que notre vie est faite de bien et de mal. Un tirage du loto favorable ? Quelle joie ! Un licenciement ? Quel désastre ! Pourtant, si nous comprenons que tout est souhaité du Ciel, comment expliquer le « mal » envoyé par D-ieu ? Celui-ci serait-Il méchant à Ses heures ? Également : pour quelle raison acceptons-nous le « bien » sans nous poser de questions ? Sommes-nous toujours persuadés de sa véritable nature ?

La première condition de notre rapprochement vers Hachem consiste à être modeste et à reconnaître les limites importantes de notre entendement. Il y a tellement de choses que nous ne pouvons pas expliquer en ce monde et nous désirerions comprendre la façon dont il est géré ? Vouloir avancer vers D-ieu, c'est faire preuve d'humilité. Les porteurs de gros sabots ne peuvent pas emprunter le chemin de l'éternité.

Voici une règle absolue et qui ne souffre d'aucune exception : le bien est D-ieu, tandis que le mal appartient aux sphères qui Lui sont éloignées. En d'autres termes, plus nous voyons le « mal », plus nous sommes éloignés du Maître du monde. À l'inverse, les personnes qui en sont très proches ne voient que le bien autour d'elles, même si nous appelons leur « bien », «  mal. »

Imaginons une personne qui est l'heureuse propriétaire de la plus belle et de la plus chère voiture du monde. Pourtant, lors des premières heures de conduite, elle s'aperçoit qu'elle a de la difficulté à maîtriser son nouvel engin. Si la personne est intelligente, elle n'expliquera jamais ses difficultés en accusant son véhicule de tous les maux. Plutôt, elle admettra modestement que sa conduite exige un apprentissage adéquat... qu'elle s'empressera d'apprendre dans sa volonté de conduire convenablement sa nouvelle voiture.

Lorsque nous avons de la difficulté à voir le bien dans certaines situations, nous accusons tout le monde et bien pire : nous remettons en question la droiture de la justice céleste, qu'à D-ieu ne plaise. Pour quelle raison ne cherchons-nous pas à comprendre avant d'accuser ? Pourquoi ne sommes-nous pas prêts à faire les mêmes efforts que pour une simple voiture ? Ce que nous appelons « mal » est le « bien » est nos Sages possèdent de nombreux éléments pour nous l'enseigner. Encore faut-il leur demander !

D'autre part, il existera toujours certaines choses que nous ne pourrons pas expliquer, sans nous en remettre à l'émouna (la foi.) Ceci n'est pas très difficile à comprendre : la confiance que nous plaçons en Hachem est notre meilleure preuve d'amour à Son égard. Si nous comprenions tout, qu'aurions-nous besoin d'émouna ! C'est précisément parce que nous ne pouvons pas tout comprendre, mais que nous avons foi en D-ieu, que nous aurons accès à la vie éternelle.

Nous l'avons dit au début de cet article : le rapprochement avec le Divin commence avec l'humilité. Les personnes qui ne désirent pas commencer à s'effacer ne peuvent pas atteindre les sommets spirituels. Pour elles, le monde reste un univers matériel dans lequel elles ne croient que ce qu'elles voient. Ces personnes sont de grands enfants : eux aussi ne croient que ce qu'ils voient !

À suivre...

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