dimanche 28 février 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:7

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:7

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Beaucoup disent : 'Qui nous fera voir le bon ?' Fais lever sur nous la lumière de Ta Face, ô Seigneur !.” (Psaumes 4:7)

Le Roi David cite ses ennemis et leur interrogation malhonnête. Si au moins ils cherchaient réellement la vérité et le droit chemin ! C'est la réponse que leur fait David : “Hachem ! Aide-les et aide-nous tous !” Dans le cas des ennemis du Roi David, cette demande était vaine car il s'agissait de méchantes personnes qui poursuivaient seulement l'appât du gain et qui désiraient éliminer David afin de réaliser leur rêve. Lorsque nous appliquons le verset à nous-mêmes, la situation est différente.

Une direction précise à suivre

Nous désirons tous faire le bien et suivre la Volonté divine. Si seulement nous faisions preuve d'un peu plus de simplicité, cela serait réellement possible. Cependant, nous écoutons trop souvent notre esprit détaché de la vérité et nous trouvons maintes fois des raisons pour suivre notre volonté plutôt que celle du Créateur.

Une personne peut passer sa vie entière en étant extrêmement éloignée d'Hachem, tout en pensant ne pas être très loin de la vérité en ce monde. Rien n'est plus admirable que les efforts que nous dépensons régulièrement pour faire le mal, tout en justifiant notre comportement par une suite sans fin de raisons circonstancielles. Pourtant, lorsque nos propres enfants essaient de justifier leurs bêtises en utilisant le même stratagème, nous les réprimandons sans ménagement !

Nous sommes les enfants de D-ieu et s'Il ne nous réprimande pas aussi souvent que nous le méritons, c'est uniquement grâce à Sa compassion illimitée pour qu'Il ressent à notre égard. Soyons honnêtes avec nous-mêmes et essayons véritablement de suivre la Volonté divine ; notre vie prendra alors un nouveau visage et c'est à grands pas que nous nous rapprocherons du Créateur.

De fait, D-ieu est bien placé pour savoir qu'il nous est difficile de trouver le bon chemin. N'est-ce pas Lui qui a créé le yetser hara' (le mauvais penchant) ? Ce dernier est très doué pour maquiller le mal en bien... et nous sommes souvent les premiers à vouloir nous laisser convaincre. Ainsi, Hachem ne nous en veut pas de tomber régulièrement face aux attaques du yetser hara' ; cependant, si nous devenons de victimes consentantes, Sa peine est immense.

Ce que nous devons faire, c'est exprimer de voir le bon, le vrai et unique. Certes, ce bien ultime dépend en grande partie de nombreux facteurs qui sont spécifiques à chaque individu. Pourtant, si nous nous tournons vers le Ciel, c'est une Lumière divine qui nous éclairera et qui nous permettra d'apercevoir derrière les nombreuses couches d'obscurité, la véritable lumière.

Le Roi David le savait mieux que quiconque : l'homme ne peut pas avancer seul vers le Divin. C'est parce que nous tendons la main à Hachem, qu'Il la saisit et nous permet d'avancer dans la bonne direction. Ceci doit faire l'objet de nombreuses prières : déclarer notre bonne volonté – notre désir – à emprunter la voie directe qui nous permettra d'atteindre le Monde à venir.

Dans les deux versets prochains et qui concluent le quatrième chapitre des Téhilim, David déclare sa certitude et sa satisfaction de se savoir entre de bonnes mains : celles du Maître du monde. Nous aussi, nous devons montrer notre résolution de ne pas nous laisser attirer par les pièges nombreux du monde matériel ; tous existent pour une seule raison : jauger notre détermination à rester entre de bonnes mains. Serons-nous suffisamment faibles pour ne pas vouloir relever ce défi ?

À suivre...

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dimanche 21 février 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:6

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:6

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Immolez de pieux sacrifices et mettez votre confiance en l'Éternel.” (Psaumes 4:6)

Dans ce verset, comme dans le précédent, le Roi David s'adresse à ses poursuivants. C'est un signe de la grandeur exceptionnel du Roi David : obligé de s'enfuir devant ses ennemis qui désiraient mettre fin à ses jours, il pense néanmoins à leur présenter la voie de la téchouva (du repentir). Puissions-nous nous souvenir de cette attitude lorsque nous serons en présence des mauvaises personnes, que D-ieu nous préserve. Plutôt que de rétorquer, nous devrions nous intéresser à leur bien-être et à faciliter leur rapprochement avec Hachem.

Un retour toujours possible

Notre pire ennemi loge en nous : notre yetser hara' (mauvais penchant) essaie continuellement de nous faire chuter ou – pour le moins – de ralentir notre rapprochement avec le Divin. Ceci est une règle absolue : lorsque nous fautons, ce n'est pas nous qui le voulions. Plutôt, nous sommes tombés victimes de notre yetser hara' et nous devons multiplier d'autant plus les prières pour ne pas tomber de nouveau et pour revenir immédiatement vers Hachem.

Après la faute, s'ouvre deux chemins devant nous. Le premier est celui de l'abandonnement et de la porte qu'on ouvre à toutes les forces du mal. Si l'on suit ce chemin – qu'à D-ieu ne plaise – ce sont d'autres fautes qui suivront et le trou que nous creusons se fera de plus en plus profond, que D-ieu nous préserve.

Le deuxième chemin est celui du combat. Certes, nous sommes tombés, mais nous ne nous résignons pas pour autant. Pour quelle raison le devrions-nous ? Nous ne voulions pas faire le mal ! Tout est de la faute de notre mauvais penchant ! Notre âme est pure est elle désire toujours être incluse en Hachem. Pour quelle raison devrions-nous jouer le jeu du yetser hara' ?

Ce chemin est celui où nous devons passer à l'acte. Les sacrifices auxquels fait allusion le Roi David, ce sont nos prières. Si elles sont sincères, le plus grand nombre est le meilleur. Que le juif est beau lorsqu'il prie ! Nos prières sont de deux types : celles rédigées par nos Sages et que nous trouvons dans les livres de prières ; également : les prières que nous récitons dans notre langue maternelle et qui nous viennent directement du cœur. Chaque minute passée à dialoguer de la sorte avec le Créateur renforce le lien entre Lui et nous et augmente nos chances de recevoir une quantité sans fin de bénédictions du Ciel.

Cependant, David nous rappelle une vérité incontournable : nous dépendons entièrement d'Hachem et il serait futile de notre part d'espérer la réussite dans notre rapprochement du Divin sans la Volonté divine. Ainsi, nous devons « mettre notre confiance en l'Éternel », c'est-à-dire : demander à D-ieu qu'Il nous rapproche de Lui.

Plutôt que de nous croire plus fort que notre mauvais penchant et de vouloir l'attaquer de front, c'est sur ces deux piliers que nous devons nous appuyer : la prière et la confiance en l'Éternel. Mis face aux forces du mal, nous ne possédons aucune chance de l'emporter. La situation est différente si nous prions abondamment et si nous comptons sur le Maître du monde. De fait, c'est en fonction de l'intensité de cet appui que nous pouvons repousser les forces de la mort.

Cela ressemble à un petit pays de six millions d'habitants qui doit s'opposer à des pays regroupant plusieurs millions de personnes. Les chances de victoire de ce pays sont nulles ; cependant, s'il reçoit l'appui de la première puissance mondiale, son nombre d'habitants devient non pertinent. Cet appui, il le conservera aussi longtemps qu'il suit la volonté du premier pays de la planète. Si cela arrivait, sa fin serait certaine.

À suivre...

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mercredi 17 février 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:5

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:5

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Tremblez et ne péchez point ; réfléchissez en votre cœur sur votre lit et gardez le silence ! Séla !” (Psaumes 4:5)

Dans sa fuite éperdue, le Roi David s'adresse à ses ennemis en leur demandant de prendre conscience de la nature réelle de leurs actions. C'est par amour de son prochain que David agit ainsi : en leur indiquant la voie de la téchouva (repentir), il espérait leur épargner un jugement strict et imparable de la part du Ciel. Voici un des traits uniques du Roi David : même poursuivi par ses ennemis, il était préoccupé par leur salut plutôt que par le sien !

Appel à témoin

Dans ce verset, le Roi David s'adresse également à nous et il nous enseigne un fondement essentiel de la téchouva (du repentir). Face aux attaques incessantes de notre yetser hara' (mauvais penchant), nous ne devons jamais oublier que nous ne sommes pas seuls. De fait, si le Créateur laisse le yetser hara' nous tenter avec des bêtises, c'est précisément pour voir si nous allons nous tourner vers Lui pour le déjouer ou si nous pensons être suffisamment forts pour mener la bataille nous-mêmes... et la perdre le plus souvent, qu'à D-ieu ne plaise.

D'une part, nous devons comprendre que la raison essentielle de toutes nos tentations, nos désirs malsains et autres attitudes qui nous éloignent à grand pas du Divin possèdent un point commun : celui d'être un test pour jauger notre émouna (foi). Si dans les pires conditions, nous faisons appel à Hachem, nous avançons dans la bonne direction. Cependant, si nous nous revêtons de notre orgueil en voulant mener la lutte nous-mêmes – ou si nous baissons rapidement les bras en suivant ce que le mauvais penchant nous dicte – nous nous éloignons de nos Racines saintes, que D-ieu nous préserve.

D'autre part, nous devons réaliser qu'étant envoyées du Ciel, toutes ces tentations peuvent facilement être vaincues... par le Ciel ! C'est la raison pour laquelle nous ne devons pas avoir honte d'être tentés, de vouloir telle chose interdite... c'est le Ciel qui le désire. Plutôt, nous devons prendre conscience que pour les faire disparaître, Hachem n'attend qu'une seule chose : un appel de notre part.

Un autre élément essentiel de la Téchouva est celui de la réflexion que nous devons mener d'une façon profonde et en étant isolés du reste du monde. Lorsque Pharaon apprit que le peuple juif désirait sortir d'Égypte pour s'adonner au Service divin, il alourdit ses tâches physiques pour le fatiguer. Il fit cela car il savait pertinemment qu'en étant fatigué, l'être humain perd ses facultés essentielles de réflexion.

Nous aussi, nous avons tendance à être continuellement fatigués et surchargés de travail : notre travail ou la recherche d'un, l'éducation de nos enfants, les relations au sein de notre couple, nos achats, nos courses futiles... Chaque jour est une véritable course contre la montre. Ceci est l'œuvre du mauvais penchant qui ne désire pas nous voir réfléchir, penser au sens véritable de la vie ni avoir des aspiration élevées.

Ainsi, la réflexion à laquelle fait référence le Roi David est indispensable à chacun d'entre nous. C'est chaque jour que nous devons nous réserver quelques minutes afin de faire le point sur nos actions du jour, notre façon de vivre... Pendant ce dialogue, nous devons parler à Hachem et Lui demander de nous aider à nous écarter de ces désirs malsains, idées étrangères et impures...

La fin du verset nous apprend que nous pouvons espérer la victoire totale face aux forces du mal. Pas de compromis avec les forces de la mort ! Une demi faute est une faute à part entière et même si le plus important est la direction vers laquelle nous nous dirigeons (et une transgression est préférable qu'à deux), il ne faut pas perdre de vue l'objectif ultime : celui où nous ne fauterons plus. C'est le cœur pur que nous désirons nous présenter devant le Maître du monde.

À suivre...

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jeudi 11 février 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:4

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:4

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Sachez bien que l'Éternel distingue celui qui Lui est fidèle ; Il entendra quand je L'invoque.” (Psaumes 4:4)

Le Roi David nous rappelle une vérité qu'il est important de connaître. Si le Créateur attend de nous que nous écoutions Ses commandements et que nous prenions à cœur de les suivre, Il est également attentif à une attitude plus élevée : celle de la fidélité.

Être 'hassid : un objectif noble

Le mot utilisé par David pour exprimer le trait préféré chez la personne par Hachem est celui de “'hassid” (fidèle). Le 'hassid est celui qui va au-delà des obligations strictes que demande la loi et qui cherche à satisfaire du mieux possible le Maître du monde. D'une part, il n'existe aucune obligation sur la personne pour aller plus loin que la halakha l'exige ; d'autre part, celle qui le fait est séparée du reste du peuple par Hachem pour l'amour infini qu'elle affiche à Son égard.

C'est ce trait unique que le Roi David met de l'avant pour expliquer sa certitude de recevoir la Protection divine. Partant, il prévient ses ennemis de leur folie à vouloir s'attaquer au “protégé de D-ieu.” En d'autres termes, c'est par amour de son prochain que David fait référence à un trait de sa personnalité qu'on aurait pu s'attendre qu'il garde secret.

De fait, nous avons relevé à plusieurs reprises qu'il n'est pas conseillé – le plus souvent – de faire allusion à un quelconque mérite de notre part lorsque nous nous adressons à Hachem. Logiquement, nous pouvons être surpris de l'entorse à cette règle de la part de David. Cependant, c'est pour éviter que la Colère divine ne s'abatte sur ses ennemis que le Roi David les prévint de la sorte.

Le “doux chanteur d'Israël” fait ainsi preuve d'un amour peu commun pour son prochain : celui qui est destiné à ses ennemis. Il n'est pas toujours facile d'aimer une personne que nous ne connaissons pas, simplement parce que nous partageons avec elle une racine identique. Cependant, il est encore plus difficile d'aimer la personne qui nous désire du mal, qu'à D-ieu ne plaise. C'est pourtant cette leçon que nous enseigne David dans ce verset.

Pour notre part, ce verset nous apprend que notre lutte contre notre yetser hara' (mauvais penchant) ne doit pas en être une dans laquelle nous sommes les seuls joueurs face aux forces du mal. Plutôt, nous ne devons pas hésiter à utiliser une protection d'un type spécial : la protection du Ciel. C'est en utilisant le pouvoir infini d'Hachem que nous pouvons espérer emporter la bataille ; seul, nous sommes perdu d'avance.

Cependant, il est bon de savoir qu'en appelant l'Aide divine, nous faisons référence à notre volonté d'aller au-delà de l'aspect strict de la loi. Ainsi, il doit être dans nos habitudes de ne pas nous contenter d'un article de la halakha pour ne pas aller plus loin dans notre rapprochement avec le Divin. Même si cette attitude doit venir du fond de notre cœur, il sera possible d'en faire référence lorsque cela s'avèrera utile.

Il est important de préciser ce qu'“aller au-delà de la loi” signifie. En aucun cas, nous devons ignorer la loi pour nous appliquer à réaliser un aspect facultatif de celle-ci. Plutôt, c'est seulement après avoir rempli l'aspect premier et essentiel de la halakha que nous pouvons nous demander s'il est possible d'aller plus loin.

À suivre...

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dimanche 7 février 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:3

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:3

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Fils des hommes : jusqu'à quand mon honneur sera-t-il avili ? Jusqu'à quand aimerez-vous les choses vaines et rechercherez-vous le mensonge ?” (Psaumes 4:3)

Dans sa fuite devant ses ennemis, le Roi David les interroge sur leurs véritables intentions. À première vue, la complainte de David peut surprendre. N'est-ce pas le Roi David qui avait atteint un niveau exceptionnellement élevé de bitoul (annulation) personnel ? N'est-ce pas lui qui savait – plus que toute autre personne – que tout est décidé du Ciel ? Était-il réellement touché par l'atteinte faite à son honneur ?

Ne pas être de ce monde, mais réagir face au monde

Nous avons déjà expliqué le concept de bitoul. La personne qui s'est annulée entièrement est celle qui a fait sienne la Volonté divine à un point tel... qu'elle n'existe plus en tant qu'entité séparée du désir de D-ieu. David avait atteint ce niveau. Partant, il est évident qu'il était entièrement indifférent aux insultes qui étaient dirigées contre lui. Ce n'est donc pas parce que son honneur personnel était touché qu'il se sentait blessé.

Plutôt, le Roi David savait qu'en s'attaquant à lui, c'était à Hachem que ses ennemis s'en prenaient. De fait, n'est ce pas D-ieu Lui-même qui l'avait nommé pour devenir le Roi du royaume d'Israël (Samuel 16:1) ? C'est donc pour défendre l'honneur du Créateur que David haranguait ses opposants. Nous apprenons de la réaction de David que s'effacer de ce monde ne signifie pas ne plus exister dans ce monde.

Ceci est le défi que nous devons relever : même si nous devons essayer de mettre de côté notre amour propre et notre honneur, il existe des situations dans lesquelles notre réaction est souhaitée et même voulue. Pour ne citer que quelques unes : lorsqu'en nous attaquant, on attaque en réalité Hachem (à l'exemple du Roi David). Dans ce cas, ne pas réagir veut dire que nous ne défendons pas le Nom d'Hachem, qu'à D-ieu ne plaise. Également, si on tache le nom de notre famille : si nous ne répondons pas, ce sont les membres de notre entourage qui risquent de pâtir de notre absence de réaction.

Il existe de nombreux autres cas où nous ne pouvons pas rester la bouche close. Il est fortement conseillé de prendre conseil auprès d'une autorité rabbinique pour les connaître afin d'éviter de répondre si l'on n'avait pas dû, ou de rester muet, si l'on avait dû répondre.

Nous faisons nôtre la seconde partie du verset qui s'adresse à notre mauvais penchant. Son unique objectif est de nous éloigner du Divin et pour cela, il nous fait miroiter un nombre infini de choses vaines et il multiplie les mensonges pour nous faire tourner la tête. Lorsque nous l'écoutons, que D-ieu nous préserve, il ne faut pas se cacher les yeux devant le Maître du monde. Plutôt, c'est en accusant la force démesurée de notre yetser hara' que nous devons justifier nos fautes et nos erreurs.

Les choses vaines, ce sont les plaisirs matériels de ce monde. Les mensonges, ce sont les promesses d'un sentiment de satisfaction et de contentement si nous nous faisons soi disant plaisir, même si cela nécessite un écart par rapport à la Volonté divine, qu'à D-ieu ne plaise. Dans les deux cas, si nous prêtons une oreille attentive à ses conseils, nous tombons dans le monde du superficiel et du provisoire. C'est à notre âme que nous faisons mal lorsque nous baissons les bras et que nous suivons les diktats de notre corps.

Dans le verset suivant, le Roi David proclame que c'est entre les mains d'Hachem que nous devons nous confier pour sortir vainqueurs de cette lutte quotidienne et puissante. Certes, nous devons faire tous les efforts possibles pour ne pas entendre les paroles mielleuses de notre yetser hara', mais si nous croyons que nous pouvons le vaincre de nos propres forces, nous faisons preuve d'une grande vanité.

À suivre...
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