dimanche 31 janvier 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:2

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:2

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Quand j'appelle, réponds-moi, D-ieu de mon salut ! Dans la détresse, Tu m'as soulagé ; sois-moi favorable, écoute ma prière.” (Psaumes 4:2)

Le Roi David appelle Hachem le “D-ieu de mon salut” car il est conscient du rôle que le Maître du monde a toujours tenu dans sa vie. De fait, sans la Présence divine à nos côtés, nulle réussite peut être envisagée. Bien sûr, ce sont dans les moments décisifs de notre vie que nous pouvons sentir plus facilement les conséquences de l'Aide divine. Cependant, il faut également tenir compte des gestes quotidiens qui dépendent de la volonté du Ciel.

Si l'on est pleinement conscient de l'implication d'Hachem dans notre vie, nous réalisons le nombre de fois innombrable où nous avons rencontré le succès grâce à Lui. Dans toutes les situations – prometteuses ou dangereuses – c'est la Main divine qui nous a garanti la réussite et sauvé d'une conclusion amère. Ainsi, Hachem est bien notre sauveur et lorsque notre vision est claire, nous savons au-delà du moindre doute que notre salut ne dépend que de Lui. 

Le sauveur ultime

David ne pouvait pas cacher la situation précaire dans laquelle il se trouvait : obligé de s'enfuir de Jérusalem et d'y laisser son trône à cause de la persécution de son fils Absalom qui désirait s'emparer de son poste. C'est à pied et sous les insultes que le Roi David dut quitter précipitamment la capitale du Royaume juif. Il n'est donc pas étonnant que David se soit senti en pleine détresse.

C'est parce qu'il était dans cette situation que la formulation de son appel est riche d'enseignement : malgré le défi qui se présentait à lui et qu'il devait relever, le Roi David tire son énergie dans le passé et le fait qu'Hachem l'avait déjà maintes fois sauvé. C'est pour cela qu'il s'adresse au Créateur au temps passé : “de la même façon que Tu m'as sauvé autrefois” dit David, “viens me sauver aujourd'hui.”

Afin de justifier l'Intervention divine, le Roi David fait mention de l'arme la plus puissante que possède le peuple juif : la prière. Nous devons nous souvenir de cela quand tout semble aller mal autour de nous, qu'à D-ieu ne plaise. Malgré les épreuves et en addition des efforts que nous ne devons pas ménager pour améliorer notre situation, nous ne devons jamais arrêter de demander le salut du Ciel. Ce sont nos prières, plus que toute autre chose, qui nous permettent de conserver l'espoir.

Ceci était l'attitude formidable de David : lorsqu'il avait toutes les raisons de baisser les bras, il mettait son salut dans les mots qu'il prononçait et qu'il dirigait vers le Créateur. Il est bien triste le jour où une âme juive ne s'adresse plus à son Père qui se trouve au Ciel. En conservant notre bouche fermée, nous refusons de faire un geste vers la bouée de sauvetage qu'on nous tend. En l'absence de cette bouée et de notre volonté pour la saisir, de quelle façon pourrions-nous réussir à nous sortir des problèmes inhérents à la vie ?

Il est important de remarquer l'humilité du Roi David. De fait, ce n'est à aucune bonne action qu'il fait référence ; ce n'est à aucun raison spécifique qui pourrait justifier l'intervention de Ciel en sa faveur. Plutôt, c'est seulement au nom de ses prières qu'il demande à être sauvé. Ceci est un exemple supplémentaire du concept que retrouvons souvent dans nos Livres saints : le plus souvent, il n'est pas opportun de faire référence à un quelconque mérite de notre part pour justifier l'aide de D-ieu dans nos affaires personnelles.

La véritable personne humble est celle qui se tourne vers Hachem à la façon d'un pauvre qui demande l'assistance des autres. En d'autres termes, c'est un véritable cadeau que nous devons demander au Ciel : qu'il intervienne en notre faveur simplement parce que nous le lui demandons. C'est en nous sachant dépourvu du moindre mérite dans ce monde que nous touchons de près celui à venir.

À suivre...

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mardi 26 janvier 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:1

Lire les Téhilim (Psaumes) 4:1

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Au chef des chantres, avec accompagnement d’instruments à cordes . Une chanson de David. ” (Psaumes 4:1)

À l'époque où le Temple se dressait à Jérusalem, le chef des chantres était le Lévi qui dirigeait l'orchestre présent au moment où les sacrifices étaient offerts. C'est à cette personne, et à lui seul, que le Roi David remettait ses psaumes.

Dans l'adversité : chantons !

Il est intéressant de noter que selon le Radaq (commentateur biblique français des 12ième et 13ième siècles), David rédigea ce chapitre pendant qu'il fuyait de devant son fils Absalom. Ainsi, le contraste est frappant : tandis que nous avons une tendance naturelle à nous inquiéter ou même à pleurer lorsque nous devons faire face à l'adversité, le Roi David chantait ! Quelle preuve d'émouna !

On dit des personnes extrêmement éloignées d'Hachem qu'elles ont inversé le bien en mal et le mal en bien. De la sorte, un individu peut faire exactement l'opposé de la Volonté divine en déclarant (ou en prétendant) que D-ieu l'approuve. De même, lorsque cet individu en voit un autre faire une mitswa, il tentera de le persuader qu'il fait le mal, que D-ieu nous préserve.

À l'autre extrémité de l'échelle spirituelle se trouve le Tsadiq qui parvient à trouver un sentiment de joie et de satisfaction dans ce que nous qualifions habituellement de “mal” ou de “mauvais.” On mesure le chemin qui nous sépare de la vérité absolue ! De fait, elle a atteint des niveaux spirituels hors du commun la personne qui ne distingue plus entre le bien et le mal. Celle-ci sait que du Ciel ne vient que le bon et que ce sont les limites de l'entendement humain qui nous font qualifier certains évènements de façon négative.

Les instruments de musique auxquels fait référence le Roi David étaient également dans la cour du Temple pendant la cérémonie des sacrifices. Leur présence met l'accent sur un aspect important du Service divin : celui du rôle de la musique dans notre rapprochement avec D-ieu.

La musique peut être déterminante pour éveiller une âme. Une journée stressante, des ennuis qui semblent nous dépasser... autant de bonnes raisons pour écouter un air qui nous délassera. Si tout cela est fait dans un esprit de Sainteté, quelques minutes de musique peuvent être plus efficaces que des heures de lecture !

Cependant, le revers de la médaille existe également : beaucoup de musiciens et de genres de musiques peuvent nous éloigner du Créateur. Qu'il s'agisse d'un style de vie à ne pas épouser, des paroles déplacées, des idées perverses... ce qui entre dans notre tête y reste souvent très longtemps. C'est pour cela que nous devons être très pointilleux sur le choix de nos musiques, à l'image du choix des aliments que nous mettons dans notre assiette.

Nous verrons – avec l'aide de D-ieu – que dans les versets suivants de ce chapitre, David s'adresse à ses ennemis. À leur intention, il a rédigé une chanson chargé d'amour, ce qui est plutôt surprenant si l'on n'oublie pas que ces derniers tentaient de mettre fin à la vie du “doux chanteur d'Israël.”

À suivre...

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jeudi 21 janvier 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:9

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:9

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“À l'Éternel appartient le salut ! Que Ta bénédiction descende sur Ton peuple ! Sélah !” (Psaumes 3:9)

Tandis que le Roi David s'enfuyait de Jérusalem pour éviter l'affrontement avec son fils Absalom, il déclarait que sa survie dépendait d'Hachem et de personne d'autre. À ce propos, il est intéressant de relever que David concentra ses efforts pour sauver sa vie sur deux aspects importants du Service divin : la téchouva (le repentir) et la prière. Cela doit nous apprendre une leçon importante à propos de nos propres efforts dans notre vie quotidienne.

Se concentrer sur l'essentiel

Cela peut être comparé à une personne qui souffre des dents : sa consommation importante de sucre a causé d'importantes caries et la douleur est intenable. Cette personne pourra aller visiter les meilleurs médecins et dentistes du monde, aussi longtemps qu'elle ne se concentrera pas sur l'origine de son mal, ses recherches resteront vaines. Cependant, si cette personne comprend que c'est sa façon de manger qui explique son état actuel, elle comprendra que ses dents ne sont que le révélateur d'un problème plus sérieux.

Dans ce monde, nos maux son nombreux : stress, paix conjugale, éducation de nos enfants, rechercher d'un gagne-pain... Autant de raisons de souffrir et de se demander pour quelle raison tout va de travers. La vie moderne nous met sous pression : notre conjoint ne fait jamais ce que nous aimerions qu'il fasse, il y a bien longtemps que nos enfants ne nous écoutent plus et trouver un emploi – et le garder – devient un miracle. Vers qui nous tourner pour demander un peu de répit et voir l'éclaircie à travers les nuages qui s'accumulent ?

David l'affirme sans le moindre doute : c'est du Ciel que vient notre salut. Certes, il ne faut négliger aucun effort et aucune aide pour améliorer notre sort, mais c'est du Ciel que peut venir la fin de l'orage. La personne dont l'émouna (la foi) est complète et parfaite le sait : Hachem est le point central de sa vie et c'est c'est le Maître du monde qui décidera sa guérison : physique et morale.

La lumière est jetée sur la fin du verset par Rachi : si c'est d'Hachem que vient le salut, l'obligation de Son peuple est de Le bénir et de Le remercier. Si l'on tient compte du contexte dans lequel ce verset a été écrit (et que nous avons indiqué ci-dessus), nous apprenons que notre obligation de bénir et remercier D-ieu s'applique également dans les moments difficiles de notre vie, que D-ieu nous préserve.

Ceci est réellement le défi que nous devons relever : chanter les louanges au Créateur dans toutes les situations et au-delà de l'analyse que nous pouvons faire des événements qui font notre vie. Dans les moments où nous bénéficions de l'Abondance divine, il convient de ne pas en oublier la source et de remercier le Ciel pour ce cadeau peu mérité.

D'autre part, dans les moments où l'aspect strict de la Justice divine nous touche, qu'à D-ieu ne plaise, nous devons avoir une confiance entière en l'équité de cette justice. Ceci signifie que nous acceptons sur nous l'Autorité divine et qu'il nous faut multiplier d'ardeur pour demander à Hachem qu'Il mette fin le plus vite possible aux aspects sévères du Din.

À suivre...

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dimanche 17 janvier 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:8

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:8

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Lève-toi Éternel ; viens à mon secours, ô mon D-ieu ! Oui, Tu a frappé à la joue tous mes ennemis, Tu a brisé les dents des méchants.” (Psaumes 3:8)

Dans le verset précédent, nous avons expliqué les deux aspects principaux de la vie d'une personne qui possède l'émouna (la foi) : 1) Savoir que les succès sont envoyés du Ciel et qu'ils ne dépendent pas de notre comportement ; 2) Ne pas fuir ses responsabilités et tout faire pour réussir. Parce qu'il personnifiait cette perfection, le Roi David peut maintenant demander au Créateur de venir à son aide.

Une réponse toujours juste

A priori, ce verset est difficile à comprendre. Nous savons bien qu'il est impossible de s'adresser au Maître du monde en lui ordonnant ce qu'Il doit faire. Cela serait le monde à l'envers ! Bien sûr, nous sommes censés demander la Compassion divine et être certains qu'elle peut intervenir en notre faveur. Cependant, penser qu'à la demande, Hachem se sente obligé de nous répondre !

En vérité, le Roi David savait très bien tout cela. La différence entre “le doux chanteur d'Israël” et le commun des mortels réside dans la définition que nous donnons aux évènements qui suivent notre prière. Lorsque nous formulons une requête au Maître du monde, si nous ne voyons pas les résultats concrets se manifester devant nous, notre conclusion est vite faite : notre prière n'a pas été entendue.

David entre dans une autre catégorie de personnes. Peu importe la nature de ce qui arrivait après ses prières, il savait au-delà du moindre doute que cela correspondait à la réponse à ses demandes. Ainsi, le Roi David ne commettait pas la faute que nous faisons si souvent : celle de croire qu'Hachem nous écoute uniquement dans les cas où Il fait ce que nous voulons.

Plutôt, David avait une confiance absolue en la Réponse divine appropriée qui ferait suite à ses prières. Il remettait entièrement entre les mains de D-ieu le soin de définir le cours des évènements qui correspondrait au bien ultime pour lui. De la sorte, David s'effaçait totalement devant la Volonté divine.

Comme cela avait été le cas pour le cinquième verset de ce chapitre, sa seconde partie est écrite au passé. Ici aussi, nombreuses sont les traductions qui n'en tiennent pas compte. Le même enseignement peut être répété pour ce verset pour expliquer cette particularité : l'émouna du Roi David était tellement parfaite qu'il savait au moment où il priait que D-ieu avait déjà répondu à ses demandes.

La fin du verset est un rappel à la modestie de notre part : lorsque nous avons vaincus nos ennemis, nous ne devons pas commettre l'erreur de penser que cela est dû à notre pouvoir, à notre talent ou à une quelconque action de notre part. Plutôt, c'est à Hachem qu'il faut adresser nos remerciements car c'est du Ciel qu'il fut décidé que nous devions l'emporter. Certes, nous devons faire tous les efforts possibles pour vaincre, mais croire que la victoire est entre nos mains est de l'orgueil.

À suivre…

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mardi 12 janvier 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:7

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:6

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Je n'ai point peur des myriades de gens qui sont campés autour de moi.” (Psaumes 3:7)

Dans le verset précédent, le Roi David avait proclamé que l'Éternel est son soutien. C'est dans ce soutien que David trouve la source de sa confiance plutôt qu'en lui-même. D'un côté, il est extrêmement prétentieux de penser pouvoir nous sortir des situations difficiles en nous servant de nos talents ; de l'autre, il est doux et plaisant de savoir que c'est du Créateur que nous dépendons !

La véritable humilité

La vie est remplie de demandes et d'exigences qu'il est impossible d'éviter. Dans notre travail, on attend de nous une certaine compétence ; gare au chômage si nous décevons ! En tant que parent, nous devons être des exemples pour nos enfants ; les spécialistes de l'éducation ne manqueront pas de pointer le doigt vers nous si nous avons échoué. Au sein du couple, c'est le bonheur de notre conjoint que nous devons combler, sans pour autant avoir l'impression de nous perdre nous-mêmes ! Comment faire pour réussir tout cela ?

Le plus grand piège est celui de la vantardise et de l'orgueil. Nous tomons dans ce piège si nous pensons que notre réussite professionnelle s'explique par nos compétences. Nous sommes bien orgueilleux de penser que la vie droite que mènent nos enfants trouve son origine dans notre façon de vivre. Également, la paix conjugale ne dépend certainement pas de notre réussite à être un mari ou une femme parfait-e.

Tous les succès sont envoyés du Ciel et ne dépendent pas de notre comportement. Penser autrement nous fait friser l'orgueil, qu'à D-ieu ne plaise. En même temps, nous ne sommes pas libres de nos responsabilités et nous devons tout faire pour tenir les différents rôles qu'on attend de nous. Ceci est le deuxième piège à éviter : croire que nous pouvons rien faire dans la mesure où tout est déjà écrit et prévu dans le Ciel.

Si nous évitons ces pièges, cette dichotomie possède un avantage immense : ne pas faire dépendre nos succès de nos talents limités. De fait, nos erreurs sont multiples et nos fautes nombreuses. Cependant, c'est l'esprit reposé que nous pouvons affronter les défis quotidiens.

L'essentiel consiste à ne pas limiter nos efforts pour bien faire et pour réussir. Ceci est l'aspect essentiel de notre travail en ce monde. D'autre part, le Ciel décidera de nos succès ou de nos échecs en fonctions de critères trop complexes pour être entièrement compris par l'entendement humain. Une seule chose doit nous guider : la confiance entière et absolue en la Justice divine. Nos efforts liés à cette confiance et ce que le Créateur attend de nous. Rien de moins, mais rien de plus.

À suivre…

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mercredi 6 janvier 2010

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:6

Lire les Téhilim (Psaumes) 3:6
(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Je me couche et m'endors ; puis je me réveille, car l'Éternel me soutient.” (Psaumes 3:6)

Le Roi David possédait de bonnes raisons pour désespérer. Son royaume semblait devoir lui échapper ; son fils était celui qui menait le coup d'État ; sa vie même était en danger… Dans des moments aussi noirs, le doux chanteur d'Israël ne trouvait refuge que dans l'obscurité de sa chambre et dans les draps de son lit.

Assiégés de toutes parts

La vie possède quelques fois des aspects de l'enfer, qu'à D-ieu ne plaise. Les problèmes de couple, d'éducation avec les enfants, la recherche d'un revenu… La liste est longue des sujets qui possèdent le pouvoir de mettre nos nerfs à l'épreuve. Lorsque tout semble s'opposer à notre volonté et lorsque l'espoir nous laisse penser qu'il a quitté ce monde, nous nous réfugions dans le fond de notre chambre, repliés sur nous-mêmes et en proie au désespoir.

C'est à cet instant précis que la différence entre David et le commun des mortels est frappante. Lorsque nous avons tendance à sombrer, le Roi David se réveille avec un regain d'énergie et une confiance plus grande en Hachem. De ses problèmes, David sortait grandi ; grâce à eux, il se rapprochait encore plus du Créateur. Quel homme hors du commun !

C'est en touchant le fond que nous pouvons remonter encore plus haut que nous étions auparavant. Sur son trampoline, le sauteur remonte selon la force avec laquelle il a abaissé son support. Au moment du contact, plus le sauteur a fait descendre le trampoline, plus il montera haut. Cette image s'applique également dans le domaine spirituel. Plus nous voulons nous rapprocher du Maître du monde, plus nous devons nous préparer à descendre dans les bas-fonds.

Cela semble tellement contradictoire ! Pour quelle raison Hachem devrait nous faire subir des épreuves pour nous rapprocher ensuite de Lui ? Cependant, nous savons tous que la prière de l'individu qui a faim est plus intense que celle de celui qui a la panse bien remplie. Il est un trait de la nature humaine de se révéler d'une façon plus éclatante lorsque nous sommes dans le besoin.

Voici notre confiance en D-ieu mise à l'épreuve : lorsque nous sentons que nous touchons le fond, qu'à D-ieu ne plaise, nous devons être persuadé que les lendemains promettent non seulement des jours meilleurs, mais également des sommets que nous n'avions pas atteints. De nos difficultés nous sortons grandis ; dans nos épreuves nous trouvons la source de notre rapprochement avec le Divin et de nos larmes le Maître du monde fait des merveilles.

À suivre…

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