mercredi 28 octobre 2009

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:4

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:4

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Celui qui est assis dans les Cieux en rit, le Seigneur se raille d'eux.” (Psaumes 2:4)

Nous avons expliqué dans le deuxième verset de ce chapitre l'attitude provocatrice et antagoniste des “rois de la terre (qui) se soulèvent” contre Israël. Tandis que le monde entier se ligue contre le peuple d'Hachem, le Maître du monde est simplement “assis dans les Cieux”. Ceci ressemble à un arbitre sur un court de tennis qui regarde – du haut de sa chaise – les coups que s'échangent les joueurs.

Un arbitre au-dessus de la mêlée

Si le monde entier fourbe ses armes contre Israël, celui-ci ne doit avoir peur d'une seule chose : Hachem. Les rois de ce monde donnent des coups – que D-ieu nous préserve – uniquement si le Maître du monde l'autorise et les laisse faire. De la même façon que ce ne sont pas les joueurs qui décident qui emporte le match, ce ne sont pas les êtres humains qui déterminent le cours de l'histoire.

Ce rôle de dirigeant suprême est réservé à D-ieu et nous faisons preuve d'une grande vanité en pensant que nous sommes les acteurs principaux de notre destinée. Plutôt, c'est Hachem qui autorise, laisse faire, interdit ou sanctionne les actions des nations du monde, en fonction d'une multitude de facteurs, dont nos propres intentions et réalisations.

C'est parce qu'Il détient ce rôle, que le Tout-Puissant se moque de la prétendue force que s'accordent les nations. De fait, leur pourvoir réside entre les mains du Créateur qui laisse libre cours à leur haine contre le peuple d'Israël en fonction… du comportement de ce dernier. C'est un axiome de l'émouna de savoir qu'un coup est donné uniquement par la Volonté divine.

C'est pour cette raison que tous les dirigeants du monde sont de véritables marionnettes qui sont manipulées par Hachem, selon les critères de la Justice divine. Rien ne sert d'expliquer nos difficultés en fonction de tel ou tel peuple, ou de tel ou tel dirigeant ; plutôt, la clé de la délivrance se trouve en nous, c'est-à-dire en notre comportement et en notre volonté de nous rapprocher de D-ieu.

On peut comparer cela à un conducteur de voiture qui doit passer devant un tribunal à cause de sa mauvaise conduite. En fonction des fautes qu'il a commises, ce conducteur sait que – selon la loi – il doit être condamné à une certaine période de prison. Lorsque le juge lui annonce qu'il est bel et bien condamné à la prison, le conducteur sait pertinemment que ses difficultés ne proviennent pas du juge lui-même.

Plutôt, il sait que son comportement a été fautif et que la loi prévoit une punition spécifique pour une telle attitude. Ainsi, le conducteur réalise que l'explication de sa punition trouve sa source en lui, ni en le juge et ni en la loi elle-même.

Il en va de même avec le peuple d'Israël et chacun d'entre nous. Lorsqu'une personne est condamnée par le Ciel – que D-ieu nous protège – à recevoir une Sanction divine, peu importe la forme que prend celui qui exécute le jugement, la raison de la sanction trouve la source en la personne elle-même et en personne d'autre.

À suivre…

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jeudi 22 octobre 2009

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:3

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:3

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Brisons leurs liens [disent-ils]. Rejetons loin de nous leurs chaînes !” (Psaumes 2 :3)

Dans le verset précédent, le Roi David annonçait la lutte des rois de la terre à l’encontre du peuple d’Israël. Dans ce verset, il formule leurs objectifs terribles.

Des liens et des chaînes

Si les liens sont difficiles à briser, les chaînes le sont encore plus. Dans ce contexte, les liens cités par le Roi David peuvent être comparés à ceux qui nous lient avec le Service divin, c'est-à-dire les mitswoth. Ce sont ces liens qui marquent la vie juive et ce sont donc eux que les rois et les nations du monde veulent détruire. De plus, ces destructeurs de notre identité sont souvent aidés par les personnes méchantes qui font partie du peuple juif.

Qu’on pense aux difficultés de pratiquer notre religion d’une façon libre et sans entraves. De nos jours, combien de juifs se rendent-ils à la synagogue – pour la prière du matin – enveloppés de leur talith (châle de prières) et avec leurs téfilines sur eux ? Pourtant, c’est de cette manière qu’il faudrait – idéalement – nous diriger vers le lieu où nous prions.

Également, qui ne cache pas ses tsitsith (franges) dessous ses vêtements pour ne pas attirer l’attention des non juifs ? Qui peut prétendre que la construction de sa souka (cabane) ne s’opposera pas à la volonté de ses voisins ? Etc.

Tous ces liens, les peuples du monde désirent les briser car ils sont les symboles de notre spécificité. De plus, au sein même de notre peuple, existent des méchants qui désirent parfaire le travail des non juifs. Ainsi, dans certaines villes de l’État d’Israël, il est fortement déconseillé de marcher dans les rues avec son talith ou ses téfilines ; construire sa souka est également problématique, etc. Que le prix de notre exil est cher à payer !

D’autre part, les chaînes que désirent briser les nations de la terre sont trop solides et elles n’ont donc pas d’autres choix que de les jeter, tout simplement. Les chaînes peuvent être comparées à l’émouna (foi) que le peuple d’Israël a envers le Créateur de l’univers. Cela nous apprend que les autres nations visent également à nous ôter la moindre parcelle d’étincelle sainte qui pourrait résider en nous, qu’à D-ieu ne plaise.

Les nations de la terre sont intelligentes. Afin de mener à bien leur lutte, elles cachent leur objectif final en nous faisans croire qu’elles œuvrent pour notre bien : “Enrichissez-vous !” ; “Vivez à l’aise, comme le reste du monde !” ; “Libérez-vous et soyez heureux !” sont leurs slogans habituels. De la sorte, elles minent notre émouna et nous ruinent spirituellement. Pourtant, nous ne devons pas nous leurrer : leurs objectifs est d’annihiler notre émouna et de nous transformer en clones à leur service, que D-ieu nous préserve.

Rester fermes

Ainsi, c’est une double lutte que nous devons mener : dans un premier temps, nous devons rester fermes sur notre pratique des mitswoth. De fait, nous ne devons faire aucun compromis et réaliser dans la plus grande exactitude et dans la joie ce que D-ieu attend de nous, tout en repoussant – avec la plus grande vigueur – ce qui nous ferait aller à l’encontre de la Volonté divine.

D’autre part, nous devons faire extrêmement attention à ne pas faiblir dans notre émouna et commencer à penser que notre salut et notre réussite dans ce monde peuvent avoir lieu en dehors de la Volonté divine.

Nous pouvons parvenir à rester fermes dans nos convictions grâce à un processus à trois étapes : 1) prier constamment pour que le Ciel nous aide dans notre lutte ; 2) faire le plus grand nombre de mitswoth, dans la joie et le bonheur et 3) diminuer l’importance que nous accordons au monde présent et diriger notre cœur et notre esprit vers les sphères célestes.

À suivre…

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lundi 19 octobre 2009

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:2

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:2

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Les rois de la terre se soulèvent, les princes se liguent, tous ensemble contre l’Éternel et Son oint.” (Psaumes 2 :2)

Se soulever, c’est se rebeller. Lorsqu’un peuple se soulève, il perd la raison et peut faire les pires des atrocités. En France, nous avons vu cela avec la Révolution française qui fut un soulèvement du peuple contre l’ordre établi. Les têtes tombèrent en grand nombre, sans qu’on se soucie toujours du bien-fondé de cette cruauté soudaine. Plus proche de nous – et à une échelle démesurée – il y eut la Shoah. La cruauté extrême du peuple allemand et de tous les autres, confirme l’idée d’une perte totale de la raison chez l’être humain lors d’un soulèvement.

De nos jours, nous ne percevons pas de logique dans l’attitude des rois de la terre à l’encontre du peuple juif et de l’État d’Israël. Cela peut être comparé à un individu en proie à une grave crise de colère et qui perd son contrôle en frappant d’une façon obsessive sur sa victime. De fait, les dirigeants du monde entier accordent un temps et une énergie obsessive à “dénoncer” l’attitude de l’État d’Israël, peu importe sa nature.

Une union contre le Divin

Dans les sciences sociales, les raisons avancées afin d’expliquer l’antisémitisme sont aussi nombreuses qu’insatisfaisantes. S’il est bien une attitude inexplicable, c’est celle de l’antisémite. Jean-Paul Sartre l’avait résumé d’une façon admirable en écrivant : “Si le juif n’avait pas existé, l’antisémite l’aurait inventé.” Cela signifie que l’antisémite a besoin du juif pour exprimer la haine qui réside en lui et qu’en aucun cas, ce sentiment déplorable trouve son origine dans une action spécifique du juif.

Ceci est important à savoir car trop souvent nous commettons l’erreur de dire : “C’est ce type de comportement qui entretient l’antisémitisme !” En d’autres termes, nous mettons le blâme sur nous-mêmes. Il n’y a rien de plus faux et de regrettable.

Si l’antisémitisme est illogique, c’est qu’il ne correspond pas aux critères des autres sentiments de rejet. Ainsi, si le raciste n’aime pas les noirs, les africains ou les japonais, c’est qu’il ne supporte pas la vue de la différence de couleur de peau. Si un peuple en rejette un autre, la jalousie explique dans la majorité des cas cette attitude. Également, le rejet des cultures étrangères (américaines, asiatiques…) s’explique par l’orgueil de l’individu qui croit appartenir à une sorte d’élite mondiale, tandis que les autres se situent à un niveau inférieur.

Cependant, l’antisémite est incapable d’expliquer les raisons de son mode de pensée. Le juif ne correspond pas à une couleur précise de peau ; l’antisémite aurait les plus grandes difficultés à définir la culture juive pour justifier sa haine des juifs ; la langue n’est pas un facteur : le juif parle la même que lui ! Etc.

Pourtant, du jour où une personne apprend que son voisin est juif, la situation change. Les commentaires deviennent plus sarcastiques ; les rapports plus méfiants, etc. Comment expliquer que la veille encore tout allait bien et qu’aujourd’hui, tout semble aller de travers ? La raison est simple, mais l’antisémite est le dernier à vouloir l’entendre : en s’opposant aux juifs, on s’oppose à la Volonté divine.

Pour le non juif, cette opposition est une obligation. Le jour où l’être humain à commencé à croire qu’il descendait du singe, il s’est opposé violemment à D-ieu et a fondé sa propre vie sur ce rejet du Divin. Cela explique le peu de place accordé dans nos sociétés au fait religieux et l’opposition quasi systématique du discours spirituel.

Le juif – considéré comme le symbole de l’attachement avec le Divin – pose un problème insoluble pour le non juif. Tandis que celui-ci désire se séparer et oublier entièrement la notion spirituelle, le juif lui renvoie le visage de D-ieu. De plus, lorsque le peuple juif redresse la tête et déclare son propre État, “les rois de la terre se soulèvent, les princes se liguent, tous ensemble contre l’Éternel et Son oint.”

À suivre…

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jeudi 15 octobre 2009

Lire les Téhilim (Psaumes) 2:1

Lire les Téhilim (Psaumes) : 2:1

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Pourquoi les peuples se rassemblent et les nations parlent-elles en vain ?” (Psaumes 2 :1)

Les peuples possèdent une proximité géographique mutuelle, tandis que les nations partagent une idéologie commune. Ainsi, les peuples et les nations représentent l’ensemble de la population mondiale. Le Roi David pose la question à D-ieu : “Pour quelle raison les habitants du monde entier se comportent-ils de la sorte ?” Si la lecture des Téhilim doit nous aider à ouvrir les yeux et à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, le deuxième chapitre des Téhilim nous y aide particulièrement.

Tous unis vers le même but

De nos jours, les rassemblements géographiques de peuples au sein de “confédérations”, “unions” ou autre “organisations” abondent. Qu’il s’agisse de l’Europe (l’Union européenne), du continent américain (le NAFTA, North American Free Trade), des pays arabes (la Ligue arabe) ou asiatiques (l’ASEAN, Association of Southeast Asian Nations), chaque pays est actif au sein d’une institution qui le regroupe avec ses propres voisins. Dans le cas des pays qui sont éloignés les uns des autres, d’autres organisations ont été créés dont la plus importante est sans aucun doute l’ONU (Organisations des Nations Unies).

Dans tous les cas, le sujet de discussion qui revient le plus souvent au sein de ces assemblées est le conflit israélo-palestinien, et particulièrement le comportement de l’État d’Israël face à la population palestinienne.

On pourrait penser que d’autres sujets plus importants pourraient occuper l’esprit de tous ces pays : en fin de compte, que représente la superficie de la Terre d’Israël au niveau mondial ? De plus, un nombre important de ces pays font face à une situation catastrophique dans le domaine des droits de l’homme, de l’économie, etc.

Pourtant, nous savons tous que les leaders politiques du monde sont toujours prêts à se donner la main pour dénoncer Israël et sa politique. En Israël, tout a été essayé : la politique de la droite et celle de la gauche, la fermeté envers les palestiniens et la main tendu, etc. Tout cela a été vain et le constat reste le même : le monde entier en veut toujours plus de la part de l’État d’Israël, sans afficher la même résolution envers les palestiniens.

Voici la raison pour laquelle “les peuples se rassemblent et les nations” délibèrent : pour afficher leur volonté de s’opposer à la Volonté divine et au rassemblement – dans la paix – du peuple d’Israël en Terre sainte. Un jour ou l’autre, dans une assemblée ou une autre, le même scénario se déroule : une condamnation politique, un rappel à l’ordre diplomatique ou un boycott à l’encontre d’Israël, de son peuple, de ses produits. Depuis des décennies le même processus se déroule sous nos yeux.

Dans les versets qui suivent, le Roi David explicite sa question et nous aide à prendre conscience qu’il ne faut mettre aucune confiance en les peuples ni les nations du monde, y compris en le pays dans lequel nous vivons.

À suivre…

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lundi 12 octobre 2009

Lire les Téhilim (Psaumes) 1:6

Lire les Téhilim (Psaumes) 1:6

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Car l’Éternel connaît la voie des Justes, tandis que la voie des méchants conduit à la ruine.” (Psaumes 1 :6)

Les Tsadiqim (les Justes) ne vivent que pour servir D-ieu ; le Créateur est l’objet constant de leurs pensées et ils cherchent constamment à “s’inclure” en D-ieu. C’est de cette façon que les Tsadiqim connaissent le Maître du monde.

Parce qu’ils déploient tous ces efforts pour se rapprocher d’Hachem, en retour, le Créateur supervise constamment le chemin des Justes pour leur garantir la plus grande des récompenses. Ceci ressemble à un fils qui ne ménage aucun effort pour satisfaire son père ; en échange, le père consacre tous les siens à satisfaire son fils.

Ceci n’est pas le cas des méchants. En s’opposant à la Volonté divine, ils empruntent un chemin que D-ieu méprise. En l’absence de la Protection divine, leur fin ne peut mener qu’à leur ruine.

Entre succès et échec

Ce verset s’applique à toutes nos entreprises de la vie quotidienne. Nous aussi pouvons emprunter la voie des Justes : lorsque nous remplissons la Volonté divine. À l’inverse, lorsque nous faisons quelque chose qui s’y oppose – que D-ieu nous protège – nous ne pouvons pas rencontrer le succès.

Trop souvent, nous pensons qu’un succès certain, facile et à portée de main ne peut pas être refusé, même si cela doit nous fait faire une entorse à notre volonté de suivre le désir d’Hachem. L’envie d’un gain rapide nous fait ainsi oublier un principe fondamental dans notre relation avec D-ieu : sans la protection du Ciel, nos tentatives sont vouées à l’échec ; si cet échec n’est pas immédiat, il viendra un jour ou l’autre avec son lot de difficultés, de douleurs et… de regrets.

Ainsi, lorsqu’il s’agit de prendre une décision dans les nombreux aspects de notre vie, nous devons toujours nous poser la question suivante : “Suis-je en train de suivre la volonté du Ciel ?” Dans l’affirmative, nous devons pouvoir nous élever au-dessus des difficultés que nous pouvons rencontrer pour atteindre notre objectif. Nous savons qu’en fin de compte, le succès sera au rendez-vous, avec l’aide de D-ieu.

D’autre part, si nous savons que nous ne suivons pas la Volonté divine – que D-ieu nous protège – nous devons pouvoir abandonner immédiatement et sans regrets ce qui faisait l’objet de nos convoitises.

À suivre…

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mercredi 7 octobre 2009

Lire les Téhilim (Psaumes) 1:5

Lire les Téhilim (Psaumes) 1:5

(Pour lire l'introduction à cette série, cliquez ici.)

“Aussi, les méchants n’ont pas le dessus dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes.” (Psaumes 1 :5)

Les personnes méchantes sont celles qui s’opposent à la Tora et à D-ieu et qui désirent entraîner dans leur chute les autres personnes. Lorsque la fin de leur vie arrive – et qu’on les juge dans les sphères célestes – elles ne possèdent aucune chance de recevoir un jugement favorable. Non seulement elles se sont exclues du domaine spirituel en s’y opposant d’une façon déterminée, mais leur volonté de faire tomber d’autres personnes est une attitude qu’aucune excuse peut justifier.

Le maître du monde est prêt à accepter nos nombreuses fautes, aussi longtemps que nous ne dépassons pas une limite : celle de vouloir prêcher et répandre le mal autour de nous. Cela peut être comparé à une personne qui décide de s’opposer à la Volonté divine en conduisant sa voiture le Chabath, que D-ieu nous préserve. Le mal qu’elle fait à son âme est immense, mais ne concerne qu’elle. Cependant, si elle essaie de convaincre d’autres personnes à faire de même, elle franchit un niveau supérieur que le Maître du monde ne lui pardonnera en aucun cas.

Les pécheurs

D’autre part les pécheurs sont les personnes qui se sont également exclues de la voie de la Tora, mais qui ne font rien pour empêcher d’autres à la suivre. Ces personnes auront certainement à répondre des nombreuses fautes graves qu’elles auront commises durant leur vie, mais pour elles, le concept d’expiation existe.

De fait, si telle une personne a péché toute sa vie, elle peut néanmoins espérer expier ses fautes en passant par le Guéhinom, que D-ieu nous préserve. De nos jours, de nombreuses personnes qui vivent sans respecter les mitswoth qu’Hachem nous a données le font par habitude plus que pour s’opposer ouvertement à la Volonté divine. Ce sont principalement elles qui pourront bénéficier du concept d’expiation après la mort.

Cependant, il faut savoir que le repentir est possible seulement de notre vivant. Même si un individu a commis de nombreuses fautes, s’il se repent sincèrement avant de mourir, les portes du Monde futur s’ouvriront toutes grandes devant lui. D’autre part, une personne qui décède sans s’être repentie ne peut plus espérer réparer ses fautes.

C’est uniquement la bonté de D-ieu qui Lui a fait créer le Guéhinom : celui-ci permet d’expier les fautes qui ne l’ont pas été durant le vivant d’une personne. Malgré tout, cela n’équivaut pas à un repentir sincère d’une personne. C’est pour cela que les pécheurs peuvent espérer expier leurs fautes après leur mort, mais ils ne pourront tout de même pas prétendre avoir accès aux “meilleures places” dans le monde futur.

Nous l’avons déjà signalé, mais cela mérite d’être rappelé : rares sont les personnes qui ne fautent pas. Cependant, nous devons faire extrêmement attention à ne pas entraîner avec nous d’autres individus. Dans ce cas, nos fautes prennent une autre dimension et les dégâts spirituels peuvent se révéler irréparables.

À suivre…

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